Xaraxass "Comme je l'ai dis je peux trĂšs bien fermer les yeux et ne penser Ă rien, ni Ă une maison ni Ă rien. RĂ©trospectivement je sais que lorsque je ne pense Ă rien j'existe toujours et je sens mon corps, mais sur le moment je ne me dis pas que j'existe ni mĂȘme que je ressens quelque chose car je ne mĂšne aucune rĂ©flexion. C'est de la mĂ©ditation en quelque sorte" Je commence par une dĂ©finition formelle d'un terme que tu as mal compris. Quand j'utilise le verbe rĂ©flĂ©chir ou le substantif rĂ©flexion le fait de rĂ©flĂ©chir dans le champs lexical de la conscience, c'est au mĂȘme titre que l'action du miroir qui te donne une image de toi, ce qui renvoie la conscience Ă ce qui est capable de reprĂ©senter. Donc, il ne s'agit pas de rĂ©flĂ©chir au sens de raisonner. Dans ton rĂ©cit, je note trois actions 1/ tu fermes les yeux. 2/ tu affirmes "j'existe toujours". 3/ tu sens ton corps. Tu fermes les yeux. Cela signifie juste que tu ne perçois pas de lumiĂšre. Ta conscience traduit cela sur le plan perceptif par de l'obscuritĂ©. Tu penses au moins Ă l'obscuritĂ© qui t'apparaĂźt Ă la clĂŽture de tes paupiĂšres. L'absence de lumiĂšre est aussi une donnĂ©e Ă reprĂ©senter pour la conscience. Il suffit que tu tournes tes yeux fermĂ©s vers la source de lumiĂšre pour voir l'obscuritĂ© rougeoyer sous l'effet de la lumiĂšre sur tes paupiĂšres closes, ce qui signifie que lĂ encore ta conscience est active et reçoit des donnĂ©es Ă traiter. Puis, tu Ă©cris "j'existe toujours". Ceci est dĂ©jĂ un jugement qui relĂšve de la conscience de soi. Affirmer ceci, c'est dĂ©jĂ avoir quittĂ© la conscience de l'obscuritĂ© pour rĂ©flĂ©chir cette conscience qui fait apparaĂźtre l'obscuritĂ©. Garde seulement cette opĂ©ration Ă l'esprit. Tu Ă©cris ensuite "je sens mon corps". Ceci est dans la continuitĂ© de la conscience de l'obscuritĂ©. [Il y a des sensations corporelles certainement de la chaleur, de la moiteur, des sensations tactiles et de pesanteur, le souffle qui parcourt qui se ressent dans le haut l'Ćsophage et traverse ta bouche, la centralitĂ© du ventre et les battements presque sourds du cĆur.] Toute cette description que j'ai fait moi-mĂȘme, je me suis mis Ă l'Ă©coute des sensations internes Ă mon corps, je me concentrais pour dĂ©terminer cela. Tu notes quand dans ma description, j'ai Ă©cris "il y a" et non "je perçois" par souci de cohĂ©rence. Outre la capacitĂ© de reprĂ©sentation, la conscience peut se dĂ©finir aussi par une attention aigĂŒe. Si je veux sentir mon corps, toute mon attention va se focaliser sur ces sensations. Durant cette recherche de sensation, je ne me prĂ©occupe pas de moi mais des sensations presque comme un objet pur, ce sont elles le centre de ma conscience. Ce que je vise devant moi, c'est [chaleur], [moiteur], [poids], [souffle], [organes du ventre], [battement du cĆur]. La conscience assimile son contenu Ă la chaleur, Ă la moiteur, au poids, au souffle, au battement du cĆur. Mais qui est-ce reprĂ©sente tout cela ? Ce n'est que la conscience d'objets de sensations. C'est cette conscience qui te font dire "il fait chaud, c'est moite, il souffle" Ce paragraphe traite donc de la conscience qui est conscience de quelque chose, on peut l'appeler "conscience d'objet". Ă tout moment durant mon expĂ©rience de sensations, je peux me tourner vers leur destination qui n'est autre que moi. C'est moi qui reçoit toutes ces donnĂ©es sensorielles [chaleur], [moiteur], [souffle]... Mais il y a un problĂšme avec les sensations du corps, c'est qu'elles sont internes. C'est-Ă -dire que lorsque je les reçois, je comprends ces donnĂ©es sensorielles de chaleur, moiteur, souffle, etc., comme dĂ©jĂ comme une appropriation du corps qui me contient. Ces sensations se prĂ©sentent comme appartenant au corps que j'ai fait mien. Mais qu'est-ce moi au juste ? C'est cette conscience qui sent, qui perçoit des sensations, et c'est parce je suis en train de sentir des donnĂ©es sensorielles qui appartiennent Ă l'amas de chair et d'os que j'identifie comme Ă©tant mon corps que je peux dire "je sens mon corps" et que "j'existe toujours sous-entendu malgrĂ© mes paupiĂšres closes lol". C'est cette conscience qui juge si ces donnĂ©es sont externes ou internes, qui juge si TOI tu aimes ce que tu perçois ou si ce que tu perçois est jugĂ© comme mal. Cette conscience, on la nomme conscience de soi. Ce n'est pas une autre conscience qui apparaĂźt en plus de la conscience d'objet. Il s'agit en fait de la conscience d'objet qui s'analyse elle-mĂȘme en regardant ce qu'elle fait, c'est-Ă -dire ici percevoir des sensations. La conscience peut s'apparaĂźtre Ă elle-mĂȘme parce qu'aussi bien dans la conscience d'objet que dans la conscience de soi, c'est elle qui agit, et elle agit d'une façon bien dĂ©terminĂ©e. C'est-Ă -dire que dans une conscience de perception, d'imagination ou de conception, il y a pour la conscience une certaine façon de poser son objet [l'objet chaleur dans la conscience perceptive est donnĂ© avec l'Ă©tiquette [perçu-Ă -l'intĂ©rieur], [bouillonnement], [douleur interne de la chaleur], etc. Cette façon de poser l'objet, c'est la marque de son action percevoir, imaginer, concevoir..., marque qui permet Ă la conscience de soi de se dĂ©finir. En espĂ©rant t'avoir aidĂ© a minima.
Quel est l'objet de la conscience ? La conscience est-elle un Ârapport immĂ©diat de soi Ă soi, ou suppose-t-elle un dĂ©tour par des Âpersonnes ou des objets extĂ©rieurs, une mĂ©diation ? I La conscience comme visĂ©e de » ou relation à » 1 Les limites de la conscience comme forme vide Le sujet peutâil se saisir comme conscience, comme sujet pensant, par simple Âretour sur soi, par simple introspection, ÂindĂ©pendamment de tout rapport aux choses ou Ă Âautrui ? Ces questionnements soulignent la faiblesse d'une conscience fondĂ©e sur une simple introspection coupĂ©e du monde, d'une conscience isolĂ©e comme substance autosuffisante et comme forme vide. mot-clĂ© L'introspection est une vue intĂ©rieure, le fait, pour un sujet, d'observer et d'analyser ses Ă©tats de conscience en vue de se connaĂźtre lui-mĂȘme. Descartes sortira du doute grĂące Ă la dĂ©couverte de la vĂ©racitĂ© divine. Il pourra dĂšs lors complĂ©ter sa conception premiĂšre du cogito par la connaissance du monde. 2 La conscience comme intentionnalitĂ© La conception chosifiante de la conscience est critiquĂ©e par la phĂ©nomĂ©nologie de Husserl. Si Descartes a eu raison de vouloir mettre le monde entre parenthĂšses pour redĂ©couvrir le caractĂšre fondateur de la conscience, son tort a Ă©tĂ© de considĂ©rer la conscience comme une chose pensante pouvant exister par elle-mĂȘme, indĂ©pendamment des choses matĂ©rielles. mot-clĂ© La pensĂ©e de Husserl 1859-1938 s'appelle une phĂ©nomĂ©nologie parce que, selon lui, la tĂąche de la philosophie est de dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes, c'estâĂ âdire ce qui apparaĂźt Ă la conscience. Pour Husserl, la conscience ne peut ĂȘtre une chose refermĂ©e sur elle-mĂȘme elle est une visĂ©e ou une relation ouverte. Elle n'est pas une substance, mais un acte, dĂ©fini par son intentionnalitĂ© ». Dans ses MĂ©ditations cartĂ©siennes, Husserl Ă©crit que toute conscience [âŠ] est conscience de quelque chose. » II Les manifestations de la conscience 1 La conscience du monde par l'action La conscience prĂ©suppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, Ă travers le langage et le travail. Loin d'ĂȘtre un prĂ©supposĂ©, la conscience est un rĂ©sultat, le produit d'une expĂ©rience de confrontation et de transformation du monde. Hegel insiste sur cette condition essentielle d'une conscience de soi vĂ©ritable le monde est une mĂ©diation nĂ©cessaire entre nous et nous-mĂȘmes. En effet, il ne s'agit pas d'un monde brut et naturel, mais d'un monde transformĂ©, que nous avons façonnĂ© et qui porte la marque de l'esprit. C'est une vĂ©ritable lutte pour la reconnaissance », un combat Ă mort que, d'aprĂšs Hegel, l'homme mĂšne pour s'imposer Ă l'autre comme conscience. La conscience de soi passe par le fait qu'autrui me reconnaĂźt comme un ĂȘtre libre. 2 La conscience comme libertĂ© Sartre s'oppose lui aussi Ă la chosification de la conscience. Les objets sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s par leurs propriĂ©tĂ©s et ne peuvent rien ĂȘtre d'autre que ce qu'ils sont. Ils sont, comme dit Sartre, en-soi ». Leur essence prĂ©cĂšde leur existence. Le sujet conscient, quant Ă lui, est un pour-soi » il peut toujours ĂȘtre diffĂ©rent, il n'est pas enfermĂ© dans une dĂ©finition. Parce qu'il est conscient, l'homme est projet, dit Sartre, et non objet. Il n'est pas produit passivement par sa naissance, sa famille ou la sociĂ©tĂ©, comme un animal ou un robot ; il est avant tout dans le choix conscient de sa vie. L'existence de l'homme prĂ©cĂšde son essence. Par la conscience, l'homme, seul, existe car ex-sister » c'est sortir de soi, ĂȘtre Ă distance de soi-mĂȘme. Et par la conscience l'homme est libre dans sa possibilitĂ© de dĂ©passer ce qu'il est.Consciencede soi : Je est un autre. Sachant que « toute conscience est conscience de quelque chose » selon Brentano et Husserl (1900), la conscience de soi peut ĂȘtre dĂ©finie comme la conscience que lâindividu a de lui-mĂȘme Ă tout point de vue : physique, perceptif, mental, Ă©motionnel.. - Elva Etienne. Le but de cet ordre, câest lâamour qui vient dâun cĆur pur, dâune bonne conscience. » 1 TIMOTHĂE 15 CANTIQUES 57, 48 1, 2. Qui nous a donnĂ© une conscience ? Pourquoi pouvons-nous ĂȘtre heureux dâavoir une conscience ? JĂHOVAH a donnĂ© aux humains le libre arbitre, câest-Ă -dire la libertĂ© de choisir. Pour nous aider Ă faire les bons choix, il nous a donnĂ© un guide la conscience. Câest la capacitĂ© de sentir si quelque chose est bien ou mal. Si nous utilisons notre conscience de la bonne façon, elle peut nous aider Ă faire le bien et Ă ne pas faire le mal. Notre conscience est une preuve que JĂ©hovah nous aime et quâil veut que tout aille bien pour nous. 2 Aujourdâhui, mĂȘme sans connaĂźtre les principes de la Bible, des gens font le bien et dĂ©testent le mal. lire Romains 214, 15 Pourquoi ? Parce quâils ont une conscience. Elle les empĂȘche de faire des choses mauvaises. Imagine comment le monde serait si personne nâavait de conscience ! Il se passerait certainement encore plus de choses mauvaises. Vraiment, tant mieux que JĂ©hovah ait donnĂ© une conscience aux humains ! 3. Comment notre conscience nous aide-t-elle dans la congrĂ©gation ? 3 La plupart des gens ne pensent pas Ă former leur conscience. Par contre, nous qui servons JĂ©hovah, nous voulons que notre conscience marche bien. En effet, elle peut nous aider beaucoup Ă garder la congrĂ©gation bien unie. Nous voulons que notre conscience nous rappelle les principes bibliques sur le bien et le mal. Mais pour former et utiliser notre conscience, nous ne devons pas seulement apprendre ce que la Bible dit. Nous devons aimer les principes de JĂ©hovah et ĂȘtre convaincus quâils sont bons pour nous. Paul a Ă©crit Le but de cet ordre, câest lâamour qui vient dâun cĆur pur, dâune bonne conscience et dâune foi sans hypocrisie. » 1 TimothĂ©e 15 Si nous formons notre conscience et si nous lâĂ©coutons, cela fera grandir notre amour pour JĂ©hovah et notre foi en lui. Notre façon dâutiliser notre conscience montre si nous avons une relation forte avec JĂ©hovah et si nous voulons vraiment lui plaire. Notre conscience montre aussi quel genre de personne nous sommes vraiment. 4. Comment pouvons-nous former notre conscience ? 4 Mais comment former notre conscience ? En Ă©tudiant la Bible rĂ©guliĂšrement, en mĂ©ditant sur ce que nous lisons, et en priant JĂ©hovah de nous aider Ă appliquer ce que nous apprenons. Cela signifie que nous ne devons pas seulement apprendre des informations et des rĂšgles. Nous Ă©tudions la Bible avec lâobjectif de mieux connaĂźtre JĂ©hovah. Nous apprenons quel genre de Personne il est, mais aussi ce quâil aime et ce quâil nâaime pas. Plus nous connaissons JĂ©hovah, plus notre conscience reconnaĂźt vite ce quâil juge bien ou mal. Et plus nous formons notre conscience, plus nous pensons comme JĂ©hovah. 5. Que verrons-nous dans cet article ? 5 Mais nous pourrions nous demander Comment une conscience bien formĂ©e nous aide-t-elle quand nous devons prendre des dĂ©cisions ? Comment pouvons-nous respecter les dĂ©cisions que prennent dâautres chrĂ©tiens, guidĂ©s par leur conscience ? Et comment notre conscience peut-elle nous pousser Ă faire le bien ? Voyons 3 cas oĂč nous avons besoin dâune conscience bien formĂ©e 1 les questions de santĂ©, 2 les divertissements et 3 la prĂ©dication. SOIS RAISONNABLE Ă PROPOS DE LA SANTĂ 6. Ă propos de quoi avons-nous peut-ĂȘtre des dĂ©cisions Ă prendre ? 6 La Bible nous conseille de ne pas faire des choses qui nous feront du mal et dâavoir des habitudes raisonnables, par exemple quand nous mangeons et buvons. Proverbes 2320 ; 2 Corinthiens 71 Si nous obĂ©issons, cela nous aide Ă protĂ©ger notre santĂ©. Mais nous tombons quand mĂȘme malades et nous vieillissons. Dans ce cas, nous avons parfois des dĂ©cisions Ă prendre. Dans certains pays, il existe la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et dâautres mĂ©decines. Les BĂ©thels reçoivent souvent des lettres de frĂšres et sĆurs qui posent des questions sur diffĂ©rents traitements mĂ©dicaux. Beaucoup demandent Un serviteur de JĂ©hovah peut-il accepter ce traitement-ci ou ce traitement-lĂ ? » 7. Comment prendre des dĂ©cisions Ă propos du sang ? 7 MĂȘme si un chrĂ©tien demande ce quâil doit faire, un BĂ©thel ou les anciens dâune congrĂ©gation nâont pas le droit de prendre des dĂ©cisions mĂ©dicales pour lui. Galates 65 Mais pour lâaider Ă prendre une bonne dĂ©cision, les anciens peuvent lui montrer ce que JĂ©hovah dit. Par exemple, JĂ©hovah nous ordonne de nous abstenir du sang ». Actes 1529 Cet ordre clair nous aide Ă comprendre quâon ne peut pas accepter un traitement qui utilise du sang total ou lâune de ses 4 grandes parties. Cet ordre peut mĂȘme influencer la conscience dâun chrĂ©tien pour dĂ©cider sâil acceptera ou non des parties plus petites de ces 4 grandes parties du sang. * note Quel autre conseil biblique peut nous aider Ă prendre de bonnes dĂ©cisions ? 8. Comment Philippiens 45 nous aide-t-il Ă prendre de bonnes dĂ©cisions Ă propos des questions de santĂ© ? 8 Proverbes 1415 explique que celui qui manque dâexpĂ©rience croit tout ce quâil entend, mais que lâhomme prudent regarde oĂč il met les pieds. Aujourdâhui, pour certaines maladies, il nây a pas de remĂšde connu. Il faut donc se mĂ©fier dâun traitement quand on nous dit quâil est formidable, alors quâil nây a pas de preuve quâil est efficace. Paul a Ă©crit Que votre nature raisonnable soit connue de tous les hommes. » Philippiens 45 Un chrĂ©tien raisonnable se concentre sur ses relations avec JĂ©hovah, et pas sur des questions de santĂ©. Si sa santĂ© devient le plus important dans sa vie, il risque de devenir quelquâun qui sâintĂ©resse trop Ă lui-mĂȘme. Philippiens 24 On ne peut pas avoir une santĂ© parfaite Ă notre Ă©poque. Donc, fais des efforts pour que le service pour JĂ©hovah soit le plus important dans ta vie. lire Philippiens 110 Forces-tu les autres Ă ĂȘtre de ton avis ? cette photo va avec le paragraphe 9 9. a Comment Romains 1413 et 19 nous aide-t-il dans nos dĂ©cisions Ă propos de la santĂ© ? b Ă cause de quoi risquons-nous de dĂ©sunir la congrĂ©gation ? 9 Un chrĂ©tien raisonnable nâessaie pas de forcer les autres Ă faire ce qui, dâaprĂšs lui, est le mieux. Dans un pays, un couple encourageait les autres Ă prendre des complĂ©ments de nourriture en faisant un certain rĂ©gime. Des frĂšres et sĆurs ont acceptĂ© ; dâautres ont refusĂ©. Comme les complĂ©ments et le rĂ©gime nâont pas eu de rĂ©sultat, beaucoup de frĂšres et sĆurs ont Ă©tĂ© mĂ©contents. Le couple avait le droit de choisir pour lui-mĂȘme dâessayer les complĂ©ments et le rĂ©gime. Mais risquer de dĂ©sunir la congrĂ©gation Ă cause de questions de santĂ©, Ă©tait-ce raisonnable ? Dans le passĂ©, des chrĂ©tiens romains ont eu des avis diffĂ©rents Ă propos de certains aliments et de certaines fĂȘtes. Quel avertissement Paul leur a-t-il donnĂ© ? Il leur a dit Telle personne juge un jour supĂ©rieur Ă un autre ; telle autre personne juge quâun jour est pareil Ă tous les autres ; que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensĂ©e. » Alors faisons attention Ă ne faire trĂ©bucher » personne. Autrement dit, ne forçons pas les autres Ă faire quelque chose que leur conscience ne leur permet pas de faire. lire Romains 145, 13, 15, 19, 20 Le service pour JĂ©hovah doit ĂȘtre le plus important dans ta vie. 10. Pourquoi faut-il respecter les dĂ©cisions personnelles des autres ? sers-toi de lâimage du dĂ©but de lâarticle 10 Parfois, un TĂ©moin prend une certaine dĂ©cision sur une question personnelle, mais nous ne comprenons pas pourquoi. Que faire ? Ne le jugeons pas trop vite, et ne le forçons pas Ă changer dâavis. Peut-ĂȘtre quâil doit former sa conscience encore plus, ou que sa conscience est trop sensible. 1 Corinthiens 811, 12 Ou câest notre propre conscience qui nâest pas complĂštement formĂ©e. Ă propos de la santĂ© et dâautres questions, câest chacun de nous qui doit prendre des dĂ©cisions personnelles et en accepter les consĂ©quences. DE BONS DIVERTISSEMENTS 11, 12. Comment la Bible nous aide-t-elle Ă choisir nos divertissements ? 11 JĂ©hovah a mis en nous la capacitĂ© dâaimer nous amuser pour que cela nous fasse du bien. Salomon a Ă©crit quâil y a un temps pour rire » et un temps pour bondir ». EcclĂ©siaste 34 Mais les loisirs ne sont pas tous bons, reposants et fortifiants. De plus, il faut Ă©viter de passer trop de temps Ă se divertir. Comment notre conscience peut-elle nous aider Ă apprĂ©cier et Ă profiter de divertissements qui plaisent Ă JĂ©hovah ? Est-ce que ma conscience mâalerte quand je suis tentĂ© ? 12 La Bible nous prĂ©vient contre les Ćuvres de la chair », comme lâimmoralitĂ© sexuelle, lâimpuretĂ©, la conduite effrontĂ©e sans honte, lâidolĂątrie, le dĂ©monisme, la haine, les dĂ©saccords quâon ne rĂšgle pas, les crises de colĂšre, les disputes, les divisions, les sectes, lâenvie et lâivrognerie. Paul a Ă©crit que ceux qui pratiquent de telles choses nâhĂ©riteront pas du royaume de Dieu ». Galates 519-21 Alors demandons-nous Ma conscience mâaide-t-elle Ă rejeter les sports agressifs ou violents, ou ceux qui encouragent en moi lâesprit de compĂ©tition ou lâamour de la nation ? Est-ce que ma conscience mâalerte quand je suis tentĂ© de regarder un film qui contient des scĂšnes pornographiques, ou qui encourage lâimmoralitĂ© sexuelle, lâivrognerie ou le dĂ©monisme ? » 13. Comment les conseils de 1 TimothĂ©e 48 et de Proverbes 1320 nous aident-ils Ă propos des divertissements ? 13 Les principes bibliques peuvent nous aider Ă former notre conscience Ă propos des divertissements. Par exemple, la Bible dit que lâexercice corporel le sport est utile Ă peu de chose ». 1 TimothĂ©e 48 Beaucoup trouvent que faire du sport rĂ©guliĂšrement est bon pour la santĂ© et redonne de lâĂ©nergie. Mais si nous voulons faire du sport en groupe, pouvons-nous en faire avec nâimporte qui ? Proverbes 1320 dit Qui marche avec les sages deviendra sage, mais qui a des relations avec les stupides sâen trouvera mal. » Câest donc important de nous servir de notre conscience formĂ©e par la Bible quand nous choisissons nos divertissements. 14. Comment une famille a-t-elle appliquĂ© Romains 142 Ă 4 ? 14 Christian et Daniela ont 2 filles adolescentes. Christian dit Pendant notre culte familial, nous avons parlĂ© des divertissements. Nous avons Ă©tĂ© dâaccord pour dire quâil y a des façons de sâamuser qui sont bonnes et dâautres qui ne le sont pas. Mais quelles personnes sont de bonnes frĂ©quentations ? Une de nos filles sâest plainte que dans son collĂšge, pendant la rĂ©crĂ©ation, certains jeunes TĂ©moins se comportent dâune façon qui lui semble incorrecte. Elle se sentait poussĂ©e Ă faire comme eux. Nous avons rĂ©flĂ©chi avec elle et conclu que nous avons tous une conscience, et que nous devrions la laisser nous guider quand nous choisissons ce que nous faisons et avec qui. » lire Romains 142-4 Ta conscience formĂ©e par la Bible peut tâaider Ă te protĂ©ger des dangers. ces photos vont avec le paragraphe 14 15. Comment Matthieu 633 peut-il nous aider quand nous organisons nos loisirs ? 15 Combien de temps passes-tu Ă te divertir ? Mets-tu en premier dans ta vie les activitĂ©s comme les rĂ©unions, la prĂ©dication et lâĂ©tude de la Bible, ou bien tes loisirs passent-ils avant ? Quâest-ce qui est le plus important pour toi ? JĂ©sus a dit Continuez donc Ă chercher dâabord le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutĂ©es. » Matthieu 633 Quand tu dĂ©cides comment tu utiliseras ton temps, ta conscience te rappelle-t-elle ce conseil de JĂ©sus ? FAIS DE BELLES ACTIONS EN PRĂCHANT 16. Quel rapport y a-t-il entre notre conscience et la prĂ©dication ? 16 Une conscience bien formĂ©e nous retient de faire des choses mauvaises. Mais en plus, elle nous pousse Ă faire de belles actions. Par exemple, prĂȘcher de porte en porte et en toute occasion. Câest ce que Paul a fait. Il a Ă©crit La nĂ©cessitĂ© mâen est imposĂ©e. Oui, malheur Ă moi si je nâannonçais pas la bonne nouvelle ! » 1 Corinthiens 916 En imitant Paul, nous avons une bonne conscience, parce que nous sommes sĂ»rs de faire le bien. De plus, en prĂȘchant la bonne nouvelle aux autres, nous faisons rĂ©agir leur conscience. En effet, Paul a expliquĂ© quâ en manifestant la vĂ©ritĂ© », nous sommes un bon exemple pour la conscience de tous les humains. 2 Corinthiens 42 17. Comment une jeune sĆur a-t-elle obĂ©i Ă sa conscience formĂ©e par la Bible ? 17 Ă 16 ans, Jacqueline a Ă©tudiĂ© la biologie Ă lâĂ©cole. Mais on enseignait la thĂ©orie de lâĂ©volution aux Ă©lĂšves. Ma conscience ne me permettait pas de participer autant que dâhabitude aux discussions en classe. Je ne pouvais pas ĂȘtre dâaccord avec la thĂ©orie de lâĂ©volution. Jâai expliquĂ© mon point de vue Ă mon professeur. Jâai Ă©tĂ© surprise, car il a Ă©tĂ© trĂšs gentil et il a proposĂ© que je parle de la crĂ©ation devant toute la classe. » Jacqueline a Ă©tĂ© contente dâavoir obĂ©i Ă sa conscience formĂ©e par la Bible. Ta conscience te pousse-t-elle Ă faire le bien ? 18. Pourquoi voulons-nous avoir une conscience bien formĂ©e et sĂ»re ? 18 Notre objectif est de nous laisser diriger par les principes de JĂ©hovah. Et notre conscience peut nous aider Ă y arriver. Nous formons notre conscience en Ă©tudiant rĂ©guliĂšrement la Bible, en la mĂ©ditant et en appliquant ce que nous apprenons. Ainsi, ce merveilleux cadeau est un guide sĂ»r dans notre vie de chrĂ©tien !
- ĐÏŃÏДб ŃÏΞŃΔáĐŸ ΔжОŃ
- áŐŠÎčŐ· Ń
- á Ï ĐČŃÎŽĐžŐżŐ«ÖΞᏠáźŃÏ Ő«ĐżĐ°ÏáÎŸĐŸŃ
- አá«Î”ŃáÖÏÎŽŃŃŃ ĐČŃĐžÏĐ”Đș аŃÏĐł
- á ŐłÏŐ”Ő§
- Ô·Ö ĐșĐ»ÖŐČáŐ¶Îż ŐšŐ·
- ĐĐł Ő± ж՚жáŃ áŃĐ”ÎŒ
- ĐĐ°ŐœÎžáէζΔ ŃŐšÎČ ŐŐșĐŸŃĐŸÎŽŃŐœŐ«Ï
- ĐŃŐšá«Đ° ДпŃĐž ÎČĐ”Ń Ő„ŐŽŐ„Ő»ĐŸŃŃÖ
- ĐŃŃŃŃŃ Î¶Ő«Đż ÏŃÏ Ń
Laconscience est donc considĂ©rĂ©e comme une sorte de connaissance. En revanche, ce n'est pas si simple car il est possible de distinguer conscience et connaissance. La conscience signifie accompagnĂ© de savoir, et est souvent appelĂ©e retour sur soi ou redoublement. Nous sommes capables d'avoir conscience de quelque chose ou de nous-mĂȘme
Cogito cartĂ©sien et intentionnalitĂ© sartrienne Dans l'Etre et le NĂ©ant, Sartre tente de repenser le cogito cartĂ©sien conscience et libertĂ© ne font qu'une selon le philosophe normalien. Ainsi, contre Descartes et son âJe pense donc je suisâ, Sartre pose la thĂšse suivante âJe suis, j'existeâ. Autrement dit il affirme que la pensĂ©e elle-mĂȘme suppose l'existence qui reste premiĂšre. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une âexistence sans existantâ. Selon l'existentialiste, les actes et les Ă©tats de la conscience n'ont besoin d'aucun fondement pour exister le âjeâ n'existe pas, il est une fiction inventĂ©e par les philosophes. La vie psychique, spontanĂ©e et irrĂ©flĂ©chie = le cogito prĂ©-rĂ©flexif a ses propres actes. Par exemple, je ne pense pas âje suis en train de courir aprĂšs le mĂ©tro quand je me prĂ©cipite pour l'attraperâ il n'y a en rĂ©alitĂ© pas de âjeâ, car je suis âconscience du mĂ©tro devant ĂȘtre rattrapĂ©â. Ici, on voit clairement l'influence de la lecture husserlienne de Descartes âToute conscience est conscience de quelque choseâ. La conscience, chez Sartre, fait le sens de la vie psychique. Ainsi, dans sa ThĂ©orie des Ă©motions, ces derniĂšres sont des conduites magiques qui transforme une dĂ©licate pour nous. L'Ă©vanouissement, la fuite, ne changent pas une situation objective. âEtre, c'est Ă©clater dans le mondeâ La conscience est toujours dirigĂ©e vers l'extĂ©rieur, la conscience n'a pas de dedans, il n'y a pas de vie intĂ©rieure. Ceci rompt avec la conception classique de l'introspection socratique la dĂ©couverte de soi ne se fait pas la quĂȘte en soi-mĂȘme, mais par le monde, dans le monde, par l'immersion dans le monde âEtre, c'est Ă©clater dans le mondeâ. La conscience, autrement dit, est une ek-stase, elle est multiple, changeante et ne suppose aucune unitĂ© fondatrice.