AuQuébec, les poursuites pour cause de vices cachés se comptent par centaines chaque année. Il faut savoir que bien que les causes soient multiples, les plus fréquentes sont des problÚmes de fondations et de solage, des infiltrations d'eau ainsi que des problÚmes de toiture. 4. Pourquoi faire inspecter sa future maison?

La dĂ©couverte de vices cachĂ©s peut ternir vos finances ou la rentabilitĂ© de votre projet d’investissement. Voici comment vous en prĂ©munir. L’autre jour, un Ă©tudiant m’a posĂ© la question suivante Ghislain, quels sont les pires vices cachĂ©s qu’on peut retrouver dans un immeuble? Je lui ai rĂ©pondu ceci il existe une foule de vices cachĂ©s possibles et leur gravitĂ© dĂ©pend de plusieurs facteurs. D’un cĂŽtĂ©, il faut considĂ©rer le vice cachĂ© en soi et de l’autre, votre capacitĂ© Ă  rĂ©gler le problĂšme. Il faut aussi faire attention de ne pas confondre un vice cachĂ© d’un vice apparent. Quelle est la diffĂ©rence ? Un vice apparent survient lorsque l’inspecteur est en mesure de dĂ©celer le problĂšme lors de l’inspection. Quant au vice cachĂ©, son nom l’indique, le vice est cachĂ©, ni vous en tant qu’acheteur, ni l’inspecteur n’ĂȘtes en mesure de dĂ©celer le vice. De plus, ce vice est plein de surprises non seulement vous en ignorez l’existence, mais en plus vous ignorez quand il apparaĂźtra. Ce qui dĂ©finit un vice cachĂ© Supposons que vous dĂ©couvrez un vice cachĂ© aprĂšs que vous ayez pris possession de votre immeuble. Si vous souhaitez obtenir dĂ©dommagement et que vous entamez une poursuite, vous devrez convaincre un juge que vous ĂȘtes dans votre droit d’obtenir rĂ©paration du vendeur. D’un point de vue juridique, il y a 5 points qui dĂ©finissent le vice cachĂ©. C’est en considĂ©rant ces points que le juge rendra sa dĂ©cision Le vice est grave et empĂȘche l’utilisation d’une partie du bĂątiment. Le vice est antĂ©rieur Ă  la vente. Le vice n’est pas apparent. Cela ne veut pas nĂ©cessairement dire que le vendeur l’a dissimulĂ© volontairement. Un vendeur peut ĂȘtre tenu responsable d’un vice mĂȘme s’il en ignorait l’existence. Le vice ne doit pas vous avoir Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©, par exemple par votre inspecteur. Autrement dit, vous ne deviez pas en avoir connaissance avant de passer chez le notaire. Vous devez dĂ©noncer le vice dans un dĂ©lai raisonnable, normalement de 6 mois. Voici quelques exemples de vices cachĂ©s qui sont assez frĂ©quents En retirant le gypse au sous-sol, vous dĂ©couvrez une fissure dans la fondation. En plus de la fissure, vous constatez que l’eau s’infiltre dans l’immeuble. Peu de temps aprĂšs que vous ayez pris possession de votre immeuble Ă  revenu, un inspecteur de la ville vous avise que l’immeuble enfreint plusieurs rĂšglements municipaux. Vous dĂ©couvrez que l’ancien vendeur le savait et qu’il ne vous a rien signifiĂ©. L’inspecteur pourrait par exemple vous signifier que le mur coupe-feu n’est pas conforme ou encore que les plafonds de vos logements situĂ©s au sous-sol sont trop bas. Ce qu’il faut retenir de ceci, c’est que les exigences de la ville peuvent coĂ»ter une fortune. Aussi, plus l’immeuble est ĂągĂ©, plus le risque qu’il y ait des problĂšmes augmente. Toutefois, sachez que vous ne pouvez pas rĂ©clamer un vice cachĂ© dĂ» Ă  l’usure normale. Par exemple, si vous achetez une maison bĂątie il y a 45 ans, vos chances d’obtenir gain de cause en rĂ©clamant le drain français parce que vous avez des infiltrations d’eau au sous-sol sont plutĂŽt faibles. La raison Ă©tant que la durĂ©e de vie du drain atteint son apogĂ©e. Comment se prĂ©munir Un immeuble affichĂ© sur Centris vous semble parfait? Il est fraichement rĂ©novĂ©? Les revenus sont supĂ©rieurs Ă  la moyenne? Attention, il faut tout de mĂȘme vous mĂ©fier. Il ne faut surtout pas vous laisser emballer uniquement par les revenus d’un immeuble qui semble en bon Ă©tat, Ă  premiĂšre vue. Attention aussi Ă  ne pas vous laisser entrainer dans le tourbillon de l’achat. Les dĂ©lais peuvent venir rapidement et vous pouvez ĂȘtre tentĂ©s de tourner les coins ronds. La meilleure maniĂšre de se prĂ©munir est de faire une inspection. C’est HYPER IMPORTANT de le faire, peu importe la condition de l’immeuble. Encore aujourd’hui, il y a des gens qui ne font pas d’inspection. Oui vous avez bien lu! Certaines personnes achĂštent des immeubles comme s’ils jouaient Ă  la roulette au casino. C’est une excellente maniĂšre de perdre de l’argent. Et pour les immeubles ĂągĂ©s, dispendieux et/ou complexes, cela devient doublement important de faire une bonne inspection et une bonne vĂ©rification diligente. MĂȘme dans le cas d’une maison neuve, c’est important de faire une inspection avec un inspecteur reconnu et possĂ©dant une bonne expĂ©rience. Posez-lui des questions et autant que possible, faites vĂ©rifier les rĂ©ponses pour lesquelles vous n’avez pas d’expertise. Un second avis pourrait vous sauver la peau. N’hĂ©sitez pas Ă  demander Ă  votre courtier immobilier de faire des vĂ©rifications pour vous. Dans tous les cas, le mieux est d’éviter de vous retrouver devant les tribunaux. Il faut savoir sortir au bon moment d’un mauvais deal. Dans ma formation Les Secrets de l’immobilier, qui vous montre comment acheter un immeuble rentable en 90 jours, j’ai inclus un document bonus de 122 pages dans lequel je vous rĂ©vĂšle TOUTES mes techniques pour vous sortir d’un mauvais deal. C’est ce que j’appelle le Plan d’extraction Immofacile. Pour vous sortir d’un mauvais deal, vous pouvez le faire non seulement avant de dĂ©poser une offre d’achat, mais aussi lorsque l’offre d’achat est dĂ©posĂ©e ou mĂȘme aprĂšs la signature chez le notaire. Envie d’en savoir plus sur cette formation ? Cliquez ici! → Êtes-vous inscrit Ă  mon INFOLETTRE GRATUITE? J’y dĂ©voile des actualitĂ©s, des scoops ainsi que plusieurs anecdotes divertissantes sur ma vie d’immopreneur. → Connaissez-vous le GROUPE FACEBOOK IMMOPRENEUR. Chaque semaine, plusieurs milliers de membres sont actifs pour rĂ©seauter et Ă©changer leurs connaissances ! 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MĂȘmesi votre maison est inondĂ©e, il n'y a pas forcĂ©ment de vice cachĂ© L'inondation de la cave d'une maison lors de conditions mĂ©tĂ©orologiques exceptionnelles ne permet pas au Vices cachĂ©s et dĂ©fauts de construction Les vices cachĂ©s et les dĂ©fauts de construction
 Comment les dĂ©tecter? Que faire et dans quels dĂ©lais? Est-ce que tout est garanti? 
 Les vices cachĂ©s et dĂ©fauts de construction, c’est donc le sujet de la chronique du jour. DĂ©couvrez ou redĂ©couvrez l’interview du 18/06/19 dans l’émission Tout s’explique » sur Radio Chablais, en compagnie de Pascal Rabl, directeur chez Blue Immobilier SA. Retranscription de l’interview Qu’est-ce qu’un vice cachĂ© ? Un vice cachĂ©, c’est un dĂ©faut d’une chose tel qu’il la rend impropre Ă  l’usage auquel elle est destinĂ©e, ou qui diminue tellement cet usage que l’acquĂ©reur ne l’aurait pas achetĂ©e ou l’aurait achetĂ©e Ă  moindre prix s’il en avait eu connaissance. VoilĂ  la dĂ©finition gĂ©nĂ©rale du vice cachĂ©. Pour vous donner un exemple en matiĂšre d’immobilier, ça pourrait par exemple ĂȘtre un chauffage qui ne fonctionne pas. Vous achetez une maison en Ă©tĂ©, vous n’allez pas forcĂ©ment tester les radiateurs, donc lĂ , on pourrait parler de vice cachĂ©. Comment est-ce qu’on diffĂ©rencie un dĂ©faut visible d’un vice cachĂ© ? En fait, lorsqu’on parle de vices cachĂ©s, il faudrait que plusieurs conditions soient avĂ©rĂ©es PremiĂšrement, le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente, et pas apparaĂźtre aprĂšs. DeuxiĂšmement, vous ne devez pas avoir eu connaissance du vice au moment de la vente. Donc si on vous a prĂ©venu que le chauffage ne fonctionne plus, vous ne pourriez pas prĂ©tendre Ă  un vice cachĂ©. TroisiĂšmement, le vice ne doit pas ĂȘtre apparent. En tant que particulier, il faut savoir que votre Ɠil n’est pas celui d’un expert. Pour finir, le vice doit diminuer trĂšs fortement l’usage du bien, voire le rendre inutilisable. Si toutes ces conditions sont rĂ©unies, alors on peut parler de vices cachĂ©s. Est-ce que les dĂ©fauts visibles sont garantis quant Ă  eux? Non. En fait, lorsque vous achetez un bien immobilier d’occasion, il y aura toujours un paragraphe du contrat de vente qui dĂ©charge le vendeur de tous les dĂ©fauts que pourrait possĂ©der l’immeuble. Cependant, cette condition sera nulle si le vendeur a frauduleusement dissimulĂ© Ă  l’acheteur les dĂ©fauts de la chose. Cette loi est prĂ©cisĂ©e dans l’article 199 du code des obligations Suisse. LIEN ARTICLE 199 CO ICI Qu’est-ce qu’on entend par frauduleusement dissimulĂ©? Je vous donne un exemple. Imaginons que vous vendez une maison, et que vous avez un problĂšme d’étanchĂ©itĂ© au niveau de la toiture. A chaque fois qu’il y a un orage vous avez des fuites et les murs prennent l’humiditĂ©. Vous avez un acquĂ©reur qui s’intĂ©resse Ă  votre maison, vous refaites vite la peinture, et vous ne l’informez pas du problĂšme. Alors dans ce cas de figure, l’exclusion de garantie serait nulle car le dĂ©faut a Ă©tĂ© frauduleusement dissimulĂ©. Parce que dans les faits, le vendeur sait pertinemment qu’il y a un problĂšme d’isolation, mais il ne le dit pas au vendeur. Pire encore, il refait la peinture afin que tout soit propre lors de la visite. L’acheteur, de bonne fois, ne peut pas savoir qu’il y a un soucis d’étanchĂ©itĂ©. Donc lĂ , il y a tromperie. AprĂšs, ce qui est compliquĂ© avec ce texte de loi, c’est qu’il faut rĂ©ussir Ă  prouver que le vendeur Ă©tait bel et bien au courant du problĂšme, et que celui-ci a Ă©tĂ© volontairement cachĂ©, ce qui n’est pas tout le temps Ă©vident suivant les cas. Et pour les objets immobiliers neufs, il y a tout de mĂȘme des garanties je suppose? Oui tout Ă  fait. L’exclusion de garantie, c’est uniquement pour les biens immobiliers d’occasion. Maintenant, pour tout ce qui est biens immobiliers neufs, vous avez Ă©videmment des garanties de construction, ainsi que des garanties pour tout ce qui est machines et appareils. Quel est le dĂ©lai de ces garanties? Les dĂ©lais de garanties et de prescriptions commencent Ă  courir dĂšs la rĂ©ception de l’ouvrage. Ils sont de deux ans pour les dĂ©fauts apparents. Par exemple, un soucis avec une porte ou une fenĂȘtre qui ne se ferme pas, du carrelage mal posĂ© ou fissurĂ©, etc. Le dĂ©lai est de 5 ans pour les dĂ©fauts cachĂ©s. Par exemple; ce serait un problĂšme d’étanchĂ©itĂ© et vous avez des moisissures qui apparaissent suite Ă  un pont de froid. Et pour tout ce qui est vices dissimulĂ©s, le dĂ©lai est de 10 ans. Mais lĂ  encore, il faut pouvoir prouver que le dĂ©faut a Ă©tĂ© volontairement cachĂ©, ce qui n’est pas Ă©vident. Et pour ce qui concerne les appareils? Par exemple le lave vaisselle, le four, etc? Le dĂ©lai minimum est de 2 ans. Cela peut ĂȘtre plus long suivant l’électromĂ©nager que vous achetez, oĂč suivant l’entreprise gĂ©nĂ©rale avec laquelle vous travaillez. Quels sont les dĂ©lais pour signaler les Ă©ventuels dĂ©fauts? Ca dĂ©pend sous quelle rĂ©glementation se rĂ©fĂšre votre contrat d’entreprise gĂ©nĂ©rale. Est-ce qu’il se rĂ©fĂšre aux normes SIA, ce qui est le cas la plupart du temps, ou au Code des obligations. J’ouvre une petite parenthĂšse Ă  propos des normes SIA. Donc SIA signifie SociĂ©tĂ© suisse des ingĂ©nieurs et des architectes. C’est une association professionnelle de rĂ©fĂ©rence des spĂ©cialistes de la construction, de la technique et de l’environnement. La SIA Ă©labore, tient Ă  jour et publie un grand nombre de normes, rĂšglements, directives, recommandations et documents divers, qui sont indispensables Ă  la branche suisse de la construction. Donc si on se rĂ©fĂšre Ă  la norme SIA 118, Conditions gĂ©nĂ©rales pour l’exĂ©cution des travaux de construction », le dĂ©lai est de 2 ans, Ă  compter de la rĂ©ception de l’ouvrage pour invoquer en tout temps les dĂ©fauts apparaissant pendant cette pĂ©riode. Par contre, si vous tardez Ă  les signaler, vous devrez supporter vous-mĂȘme le dommage supplĂ©mentaire qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s. Par exemple, si vous avez des infiltrations d’eau, et que vous attendez plusieurs mois pour signaler le problĂšme, alors s’il y a un gros orage et que votre bien est complĂštement inondĂ©, ce sera Ă  vous d’assumer les consĂ©quences parce que vous avez trop tardĂ© pour signaler ce problĂšme. Et le dĂ©lai vis-Ă -vis du Code des obligations? Si votre contrat se rĂ©fĂšre au CO article 367, alors le dĂ©lai d’annonce est diffĂ©rent. AprĂšs la livraison de l’ouvrage, le maĂźtre d’ouvrage doit vĂ©rifier l’état aussitĂŽt qu’il le peut d’aprĂšs la marche habituelle des affaires
 En cas de constatation de dĂ©fauts, le maĂźtre d’ouvrage est tenu de les signaler immĂ©diatement Ă  l’entrepreneur. Donc il y a une vĂ©ritable diffĂ©rence entre ces deux normes, oĂč vous avez 2 ans pour les signaler pour SIA, et immĂ©diatement pour le CO. Pour ce qui est des dĂ©fauts cachĂ©s, qui apparaissent aprĂšs l’expiration du dĂ©lai de dĂ©nonciation des dĂ©fauts de 2 ans, le vous devez les signaler aussitĂŽt aprĂšs leur dĂ©couverte, que l’on se rĂ©fĂšre Ă  la norme SIA ou au CO. LIEN ARTICLE 367 CO ICI CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA SUITE DE LA CHRONIQUE Retrouvez toutes nos autres chroniques immobiliĂšres en cliquant ICI. Pour ne manquer aucun de nos Podcasts, abonnez-vous Ă  notre chaĂźne YouTube en cliquant ICI. Interview rĂ©alisĂ©e par Radio Chablais, en compagnie de Rabl Pascal Directeur chez Blue Immobilier SA
LapremiĂšre vise les vices cachĂ©s alors que la seconde s’affĂšre aux vices de titre. Ces garanties existent de plein droit, sans qu’il ne soit nĂ©cessaire de les stipuler dans un contrat d’achat, vente ou d’échange. Le vendeur y est tenu, Ă  moins que, du consentement des deux parties, la portĂ©e de la garantie ne soit limitĂ©e.
Guide sur le contrat de vente sans garantie lĂ©gale Ne fuyez pas devant la notification maison vendue telle que vue». Un contrat de vente sans garantie lĂ©gale ne signifie pas sans protection. Vous acheter? Vous vendez? Qu’est-ce qu’une garantie lĂ©gale immobiliĂšre ? Vous cherchez la maison de vos rĂȘves et vous croyez l’avoir enfin trouvĂ©e. Cependant, la mention vente sans garantie lĂ©gale» vous fait hĂ©siter. Il est parfois aussi notĂ© que vous achetez la demeure Ă  vos risques et pĂ©rils». Qu’est-ce que cela signifie? Dans les faits, au QuĂ©bec, toute personne qui vend un bien meuble ou immeuble doit garantir que ce dernier lui appartient entiĂšrement et qu’il est en parfait Ă©tat. S’il y a des contraintes graves relatives Ă  l’appartenance du bien vendu ou Ă  la qualitĂ© de celui-ci, le vendeur doit en aviser l’acquĂ©reur avant la vente. Cette garantie est dite lĂ©gale» Ă©tant donnĂ© qu’elle est prĂ©vue dans le Code civil du QuĂ©bec articles 1723 Ă  1731 Une garantie lĂ©gale immobiliĂšre comporte deux 2 volets. La garantie du droit de propriĂ©tĂ© Cette garantie est relative au titre du bĂątiment. Une complication qui vous restreint ou qui vous prive de votre droit de propriĂ©tĂ© est un vice de titre. La garantie du droit de propriĂ©tĂ© concerne les hypothĂšques dues sur la propriĂ©tĂ© qui doivent ĂȘtre toutes entiĂšrement remboursĂ©es par le vendeur aprĂšs la vente, comme prĂ©vu, les droits servitudes
 que le vendeur n’aurait pas dĂ©clarĂ©s, l’usurpation d’une partie de la propriĂ©tĂ© par le vendeur ou une autre personne, la limitation de droit public les rĂšglements municipaux de lotissement, de zonage
 les rĂšglements provinciaux sĂ©curitĂ©, environnement
. La garantie de qualitĂ© Le propriĂ©taire qui vend sa maison doit pouvoir garantir Ă  l’acquĂ©reur que cette derniĂšre ne comporte pas de vices cachĂ©s, c’est-Ă -dire qu’il n’y a aucun dĂ©faut important qui pourrait faire diminuer sa valeur ou qui empĂȘcherait l’acheteur de jouir de son bien. Par exemple, un problĂšme d’infiltration d’eau par la toiture dont l’acheteur n’aurait pas Ă©tĂ© averti. Cependant, si le vendeur spĂ©cifie sur le contrat de vente que la garantie lĂ©gale est exclue, vous n’ĂȘtes lĂ©galement plus protĂ©gĂ© par le Code civil et vous n’avez aucun recours contre le vendeur si un vice cachĂ© se manifeste aprĂšs que vous ayez acquis la demeure si ce dernier vous a vendu sa propriĂ©tĂ© en toute bonne foi, ignorant le problĂšme. Si vous avez recours au service d’un courtier immobilier membre de l’OACIQ, ce dernier saura vous expliquer clairement quels seraient vos droits si un vice cachĂ© se rĂ©vĂ©lait aprĂšs l’achat de votre nouvelle maison vendue sans garantie lĂ©gale. Pour contacter un courtier immobilier professionnel et compĂ©tent de votre rĂ©gion, il vous suffit de remplir gratuitement le formulaire de demande de soumissions figurant sur cette page. Vous recevrez en peu de temps jusqu’à trois 3 propositions de services d’agents immobiliers. Rassurez-vous, une propriĂ©tĂ© vendue sans garantie lĂ©gale n’est pas nĂ©cessairement en mauvais Ă©tat. Les gens peuvent prĂ©fĂ©rer un contrat de vente sans garantie lĂ©gale pour plusieurs raisons. Par exemple Lors d’une saisie bancaire ou d’un hĂ©ritage, l’institution financiĂšre ou les successeurs peuvent parfois n’ĂȘtre absolument pas au courant de l’état dans lequel est la rĂ©sidence Ă©tant donnĂ© qu’ils ne l’ont jamais habitĂ©. Ils prĂ©fĂ©reront alors la vendre sans garantie lĂ©gale afin de ne pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant coupables de vices cachĂ©s. Une personne ĂągĂ©e qui vend sa demeure peut dĂ©sirer se prĂ©munir contre des recours Ă©ventuels et protĂ©ger sa succession. Si donc, lors de votre recherche, vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par une demeure Ă  vendre sans garantie lĂ©gale, ne l’excluez pas systĂ©matiquement. Il suffit parfois de prendre quelques prĂ©cautions supplĂ©mentaires pour conclure un excellent achat. Une vente sans garantie lĂ©gale, est-ce Ă  Ă©viter ? Faire l’achat d’une maison sans ĂȘtre couvert par une garantie lĂ©gale n’est pas un problĂšme. Il suffit de contrĂŽler les risques. Voici quelques prĂ©cautions que vous pouvez prendre si vous devez renoncer Ă  la couverture de protection prĂ©vue dans le Code civil quant Ă  la qualitĂ© du bĂątiment. Poser des questions au propriĂ©taire-vendeur Demandez au propriĂ©taire la raison pour laquelle il prĂ©fĂšre un contrat de vente sans garantie lĂ©gale. Est-ce qu’il est au courant de quelque dĂ©faut que ce soit qui pourrait vous empĂȘcher de jouir de la propriĂ©tĂ©, en restreindre l’utilisation ou en diminuer la valeur? Demandez une dĂ©claration du vendeur» pour votre protection Exigez que le propriĂ©taire remplisse une dĂ©claration du vendeur» concernant l’état dans lequel est la rĂ©sidence et qu’il vous en remette une copie. Vous aurez ainsi, consignĂ©es par Ă©crit, des informations utiles concernant la condition de la propriĂ©tĂ©. Le propriĂ©taire a l’obligation de vous communiquer tout ce qu’il sait quant Ă  l’état de la demeure qu’il vend. Demandez Ă  un inspecteur en bĂątiment de faire une inspection prĂ©achat plus rigoureuse C’est Ă  l’acheteur qu’incombe la responsabilitĂ© de prouver qu’il a pris toutes les prĂ©cautions pour ne pas ĂȘtre bernĂ©. Si vous faites faire une inspection visuelle d’une demeure vendue, selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale, par un membre de votre famille qui a quelques notions en construction, le juge peut dĂ©clarer que vous n’avez pas fait vos devoirs correctement. Afin que votre dĂ©marche ait un tant soit peu de poids devant un juge, il est fortement conseillĂ© de recourir aux services d’un inspecteur prĂ©achat qualifiĂ©. Si vous lui mentionnez que vous prĂ©voyez acheter la rĂ©sidence telle que vue, il effectuera une inspection plus rigoureuse. Il posera plusieurs questions au propriĂ©taire et produira un rapport plus concis. Les dĂ©clarations mentionnĂ©es par le vendeur seront votre protection. Pas de garantie lĂ©gale, pas de protection? Lorsque vous faites l’achat d’une maison en signant un contrat de vente sans garantie lĂ©gale ou Ă  vos risques et pĂ©rils», vous avez tout de mĂȘme une certaine protection. Garantie lĂ©gale ou non, vous avez des recours si vous pouvez prouver que le propriĂ©taire-vendeur a omis dĂ©libĂ©rĂ©ment de signaler des dĂ©fauts majeurs dont il Ă©tait au courant ou dont il ne connaissait pas l’existence malgrĂ© leur Ă©vidence. Pour parvenir Ă  prouver devant un juge que vous ĂȘtes victime d’un dol une manƓuvre frauduleuse commis par le vendeur, il vous faut des documents officiels, lesquels peuvent ĂȘtre produits par un professionnel en inspection prĂ©achat. Vous achetez? À savoir & vĂ©rifier lors d’une vente sans garantie lĂ©gale Une inspection prĂ©achat est vigoureusement recommandĂ©e si vous dĂ©sirez acheter une rĂ©sidence et que le contrat de vente est sans garantie lĂ©gale de qualitĂ©. En effet, si le vendeur ne dĂ©sire pas garantir que la demeure ne comporte pas de vices lors de la vente, vous devez faire doublement preuve de prudence. L’expert qui procĂšdera Ă  l’inspection prĂ©achat du bĂątiment doit impĂ©rativement ĂȘtre prĂ©venu que vous achetez la maison Ă  vos risques et pĂ©rils. Ainsi, il incitera le vendeur Ă  dĂ©clarer tout ce qu’il connaĂźt au sujet de la propriĂ©tĂ©. Il cherchera Ă  savoir si des infiltrations d’eau se sont produites antĂ©rieurement, si de la buĂ©e se forme dans les fenĂȘtres en hiver, s’il y a accumulation de glaçons sur le rebord de la toiture en pĂ©riode hivernale, s’il y a prĂ©sence de lĂ©zarde et d’humiditĂ© dans la fondation, l’ñge et l’état de la toiture et du recouvrement extĂ©rieur, s’il y a eu des problĂšmes de plomberie, de chauffage, de ventilation, d’isolation, d’électricité  si une inondation ou un verglas ont causĂ© des dommages par le passĂ©, si des insectes ont Ă©lu domicile dans cette propriĂ©tĂ© auparavant, si les services d’un exterminateur ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires, une mort violente ou un suicide ont-ils eu lieu dans cette maison? y a-t-il eu de la culture de drogue? etc. Il est important de conserver cette dĂ©claration du vendeur» en lieu sĂ»r, car elle peut vous ĂȘtre demandĂ©e si vous intentez un recours contre le vendeur. Si, par exemple, vous ĂȘtes victime d’une infiltration d’eau par l’entretoit les combles lors de redoux hivernaux et que le propriĂ©taire n’a pas dĂ©clarĂ© ce problĂšme dont il Ă©tait pourtant parfaitement au courant, vous seriez dans votre droit de le poursuivre ce propriĂ©taire-vendeur pour vice cachĂ©, mĂȘme si la vente a Ă©tĂ© conclue sans garantie lĂ©gale. Vous n’auriez alors qu’à aviser le vendeur par Ă©crit du vice cachĂ© que vous avez dĂ©couvert, et ce, dans un dĂ©lai considĂ©rĂ© raisonnable dĂ©pendamment des circonstances. À moins que le problĂšme ne mette votre sĂ©curitĂ©, celle de votre maisonnĂ©e ou le bĂątiment en pĂ©ril, n’entreprenez pas les travaux de rĂ©paration avant que le vendeur ait pu constater le vice, les dommages consĂ©quents et eu l’opportunitĂ© de rectifier la situation. Il est possible de vous entendre Ă  l’amiable avec le vendeur ou d’entreprendre des recours lĂ©gaux. Si vous avez recours au service d’un courtier immobilier professionnel certifiĂ© membre de l’OACIQ, vous serez systĂ©matiquement sous la protection de la Loi sur le courtage immobilier. De surcroĂźt, votre courtier immobilier a l’obligation de vous conseiller de faire effectuer une inspection de la rĂ©sidence par un inspecteur ou un professionnel qui est en possession d’une assurance responsabilitĂ© professionnelle; a recourt Ă  une convention de service d’inspection reconnue; se conforme Ă  une norme de pratique d’inspection de bĂątiment Ă©tablie, vous fournit un rapport Ă©crit des rĂ©sultats de l’inspection prĂ©achat. Votre courtier immobilier peut vous fournir les noms de plusieurs inspecteurs prĂ©achat de votre rĂ©gion qui peuvent satisfaire ces exigences. Tous les courtiers immobiliers membres du rĂ©seau Soumissions Courtiers possĂšdent l’expertise, l’expĂ©rience et les connaissances requises pour vous accompagner lors de l’achat d’une maison selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale. Pour contacter gratuitement l’un d’entre eux, il vous suffit de remplir le formulaire de demande de soumission figurant sur cette page. En peu de temps, jusqu’à trois 3 courtiers immobiliers de votre rĂ©gion vous feront parvenir leur soumission. Vous voulez vendre en vous protĂ©geant des recours pour vices cachĂ©s? Nous avons mentionnĂ©, au dĂ©but de cet article, que le Code civil du QuĂ©bec article 1726 stipule que la rĂ©sidence vendue et tout ce qui s’y rattache cheminĂ©e, garage, galerie, piscine
 ne doivent, lors de la vente, comporter aucun vice cachĂ© qui limiterait ou restreindrait l’utilitĂ© Ă  laquelle la demeure est destinĂ©e ou en diminuent tellement la valeur que l’acheteur aurait rĂ©duit son prix d’achat ou ne l’aurait tout simplement pas acquise. En tant que vendeur, vous n’ĂȘtes aucunement dans l’obligation de vendre votre propriĂ©tĂ© avec une garantie lĂ©gale de qualitĂ© ou de titre. Vous pouvez aussi la vendre avec une garantie limitĂ©e. Par exemple, vous vendez votre lave-vaisselle avec la maison, mais vous savez qu’il est en fin de vie utile. Vous pouvez faire mention, dans le contrat de vente, que le lave-vaisselle est sans garantie lĂ©gale et en mentionner la raison. Ainsi, l’acheteur, Ă©tant pertinemment au courant des faits, ne peut intenter aucun recours contre vous. Si la demeure que vous vendez est situĂ©e dans une zone Ă  risque de problĂšme de pyrrhotite qui peut prendre une bonne dizaine d’annĂ©es Ă  se manifester, mais que vous n’en avez jamais dĂ©celĂ© aucune trace, vous pouvez tout de mĂȘme remplir un contrat de vente sans garantie lĂ©gale que vous limitez Ă  la pyrrhotite. Vous pouvez exclure votre responsabilitĂ© ou la limiter uniquement si vous ignoriez complĂštement l’existence du vice. Vous ĂȘtes cependant responsable de ceux que vous connaissez, qu’il est impossible que vous les ignoriez ou que vous auriez dĂ» connaĂźtre. Lors de la vente d’une maison sans garantie lĂ©gale, vous devez donc, en tant que vendeur, faire preuve d’une parfaite honnĂȘtetĂ© si vous dĂ©sirez une protection blindĂ©e mur Ă  mur contre tout recours lĂ©gal Ă©ventuel pour vices cachĂ©s. Vous ĂȘtes dans l’obligation de divulguer tout problĂšme sans tenter d’en minimiser l’importance. En faisant connaĂźtre le vice Ă  l’acheteur, il cesse d’ĂȘtre cachĂ©. Vous pouvez aussi avoir recours Ă  l’assurance frais juridiques afin de vous protĂ©ger lors de situations conflictuelles relatives Ă  des vices cachĂ©s. Comparez 3 Courtiers Remplissez le formulaire ci-dessous et 3 Courtiers IMMOBILIERS vous feront une Proposition. Comparez Commission, Service & PersonnalitĂ© ProtĂ©gez-vous lors de votre achat ou vente sans garantie lĂ©gale avec un courtier immobilier fiable Laissez votre courtier s’occuper de tout, laissez votre courtier s’occuper de vous. Ils vous permettra d’éviter les piĂšges Ă  Ă©viter lors de l’achat d’une maison. Si vous n’avez pas de courtier immobilier, sachez que Soumissions Courtiers est une plateforme Web formĂ©e de courtiers qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s avec rigueur selon leur professionnalisme, leurs connaissances du mĂ©tier, leur savoir-faire, leur honnĂȘtetĂ©, leurs certifications, etc. Tous ces courtiers, indĂ©pendants les uns des autres, proviennent de partout en province. Pour les contacter, il suffit de remplir sans frais le formulaire de demande de soumissions figurant sur cette page. En peu de temps, vous recevrez jusqu’à trois 3 offres provenant d’un courtier de votre rĂ©gion. Vous dĂ©sirez vendre ou acheter votre demeure selon un contrat de vente sans garantie lĂ©gale? Pour cette mĂ©thode d’acquisition ou de vente non standard, n’hĂ©sitez pas Ă  vous faire accompagner d’un courtier immobilier hors du commun. Vous le trouverez en contactant Soumissions Courtiers.
ConcrĂštement il peut s’agir d’une infiltration d’eau dans un mur, de fondations dĂ©fectueuses qui menacent la soliditĂ© du bĂątiment ou encore de nuisances sonores. Pour prouver l’existence d’un vice cachĂ© en immobilier, des conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies : Le vice doit avoir existĂ© avant la vente ;
Comme pour toute vente, l’acheteur d’un bien immobilier est assurĂ© contre la dĂ©couverte, aprĂšs l’achat, des problĂ©matiques cachĂ©es ou non apparentes. Si vous avez donc remarquĂ© un vice cachĂ© ; il faut connaĂźtre les recours Ă  faire et le temps qui vous reste pour agir. En quoi consiste le vice cachĂ© ? Les vices cachĂ©s indiquent les imperfections qui redonnent un logis Ă  son usage d’habitation. C’est-Ă -dire que l’acquĂ©reur ne pourra pas utiliser correctement son logis comme il le dĂ©sirerait Ă  cause de l’existence de ces malfaçons. En gĂ©nĂ©ral, il est considĂ©rĂ© qu’une imperfection compose un vice cachĂ© si l’acheteur n’a pas achetĂ© le local immobilier en conscience de ce dĂ©faut. Sachez que l’acquĂ©reur est protĂ©gĂ© par la garantie des vices cachĂ©s au cas oĂč les vices cachĂ©s sont prĂ©sents dans son logement. Afin de profiter de cette garantie, les imperfections remarquĂ©es au sein du logement doivent ĂȘtre graves, antĂ©rieures Ă  la vente et ne pas ĂȘtre prĂ©tendues. Certains composants du logis sont effectivement difficiles Ă  accĂ©der pendant la visite immobiliĂšre. Dans ce cas, il peut ĂȘtre ardu de dĂ©couvrir les imperfections. Le vice cachĂ© n’est dĂ©tectĂ© que par un professionnel puisqu’il ne s’agit pas d’un vice dissimulĂ© par le vendeur. En effet, mĂȘme une malfaçon peut ĂȘtre examinĂ©e comme un vice cachĂ© mĂȘme lorsque le vendeur n’en avait pas conscience. Pour prouver l’existence d’un vice cachĂ© Le vice cachĂ© ne se limite pas Ă  une simple malfaçon d’approbation. L’infiltration d’eau dans une piĂšce, le systĂšme d’évacuation d’eau ne suivent pas les normes, le mur fissurĂ©, la charpente dĂ©gradĂ©e, etc. De plus, le vice cachĂ© rend l’habitation impropre Ă  son usage et peut mĂȘme rĂ©duire cet usage qui conduit l’acquĂ©reur Ă  abandonner l’achat ou Ă  nĂ©gocier le tarif Ă  la baisse s’il en avait eu conscience. À l’égard d’un vice cachĂ© dans son habitation, l’acheteur doit essayer, comme premiĂšre Ă©tape, de chercher un accord amiable avec le vendeur. Toutefois, le litige doit ĂȘtre rĂ©glĂ© devant la justice si aucun accord n’est trouvĂ©. L’acquĂ©reur peut surtout solliciter l’annulation de la transaction, recevoir une indemnitĂ© semblable Ă  la diminution du tarif de vente ou obtenir un prix identique Ă  la somme de la rĂ©paration du vice cachĂ©. Pour actionner le fait en garantie, l’acheteur a un dĂ©lai de trente ans. Ce dĂ©lai compte Ă  partir de la connaissance du vice. Si une convention de non-garantie des vices est formulĂ©e dans le contrat de vente, l’acheteur ne pourra pas profiter de la garantie des vices cachĂ©s. Achatimmobilier et vice cachĂ© : le cas des infiltrations d'eau. Un particulier achĂšte une maison d'habitation, dans laquelle le vendeur a procĂ©dĂ© Ă  des travaux de toiture quelques annĂ©es avant la vente. LĂ  encore, l'acte de vente contient une clause d'exonĂ©ration des vices cachĂ©s. En matiĂšre immobiliĂšre, l’un des problĂšmes les plus souvent rencontrĂ©s est la dĂ©couverte d’un vice cachĂ© sur le bien achetĂ©. Le prĂ©sent aide-mĂ©moire vise Ă  rĂ©sumer sous forme pratique les principes applicables et les recours disponibles en matiĂšre de vices cachĂ©s. Bien que plus souvent utilisĂ©s en matiĂšre immobiliĂšre, ces principes sont Ă©galement applicables aux biens meubles. Les obligations du vendeur La garantie contre les vices cachĂ©s s’appelle en rĂ©alitĂ©, dans le Code civil du QuĂ©bec, la garantie de qualitĂ© ». Ces vocables sont des synonymes. Elle fait partie des obligations du vendeur, avec l’obligation de dĂ©livrer le bien vendu et de le garantir contre les vices de titre. Cette garantie est due par tout vendeur de tout bien, quel qu’il soit, de façon automatique. La loi permet toutefois d’exclure cette garantie par Ă©crit et en termes clairs, sauf dans certains cas comme les ventes conclues entre un commerçant et un consommateur sous l’égide de la Loi sur la protection du consommateur. Cette exclusion est toutefois sans effet quant Ă  un vice connu et non dĂ©noncĂ© par le vendeur. Les caractĂ©ristiques du vice Pour pouvoir donner ouverture Ă  une action contre le vendeur, le vice cachĂ© doit rĂ©pondre Ă  certains critĂšres. Le vice doit ĂȘtre sĂ©rieux Il doit nuire Ă  l’usage du bien ou en diminuer notablement l’utilitĂ© au point qu’il le rend impropre Ă  l’usage normal auquel il est destinĂ©. Il doit nuire au fonctionnement ou Ă  l’utilitĂ© de la chose, ou encore prĂ©senter un risque de dĂ©gradation ou de dommage Ă  la chose qui nuirait Ă  son usage ou en diminuerait l’utilitĂ©. Le vice doit ĂȘtre cachĂ© C’est la notion qui pose le plus de difficultĂ©s. Un vice cachĂ© est celui qui ne peut pas ĂȘtre dĂ©tectĂ© par un acheteur raisonnablement diligent aprĂšs un examen soignĂ©. Dans la plupart des cas, on n’exigera pas que l’acheteur ait recours aux services d’un expert. Toutefois, si l’achat est important, ou si la vente s’effectue dans des circonstances particuliĂšres biens usagĂ©s, acheteurs peu informĂ©s 
, on sera plus exigeant envers l’acheteur. La prudence et le recours Ă  des personnes ressources sont donc de mise. Le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente Comme c’est le vendeur qui garantit la chose, sa responsabilitĂ© se limite au bien dans l’état oĂč il Ă©tait au moment du changement de propriĂ©tĂ©. Dans certains cas, comme un vice relatif Ă  la profondeur d’une fondation ou Ă  l’isolation d’un mur, la preuve est facile Ă  faire. Dans un cas d’infiltration d’eau, par contre, il peut ĂȘtre plus difficile d’en dĂ©terminer le dĂ©but. Ce seront alors les circonstances et une possible expertise qui dĂ©termineront la date de survenance du bris. Les recours L’acheteur qui acquiert un bien affectĂ© d’un vice cachĂ© se voit offrir trois recours diffĂ©rents. L’annulation de la vente Ce recours est peu frĂ©quent et sera utilisĂ© surtout pour les vices les plus graves. Si l’acheteur rĂ©ussit Ă  prouver qu’il n’aurait pas achetĂ© s’il avait connu le vice, il aura droit d’ĂȘtre remboursĂ© et devra retourner le bien. La diminution du prix de la vente Ce recours est le plus utilisĂ©. GĂ©nĂ©ralement, la diminution sera Ă©gale au montant nĂ©cessaire pour effectuer les rĂ©parations et rendre le bien dans l’état oĂč il aurait dĂ» ĂȘtre. Si le prix a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© payĂ©, ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, le vendeur devra donc en retourner une partie Ă  l’acheteur. Les dommages et intĂ©rĂȘts Dans les deux cas, annulation et diminution du prix de vente, l’acheteur a le droit de rĂ©cupĂ©rer de son vendeur tous les dommages et intĂ©rĂȘts dont il a souffert si le vendeur connaissait le vice cachĂ©, ne pouvait l’ignorer ou Ă©tait prĂ©sumĂ© le connaĂźtre. C’est le cas du vendeur qui est aussi le constructeur ou le fabricant du bien. Ces dommages sont donc tous ceux qui sont reliĂ©s aux vices et qui excĂšdent ceux mentionnĂ©s plus haut. Les conditions du recours Le Code civil impose certaines conditions et certains dĂ©lais Ă  l’acheteur dĂ©sireux de poursuivre son vendeur pour vices cachĂ©s. La mise en demeure La mise en demeure est un acte prĂ©liminaire essentiel Ă  toute poursuite. Elle doit dĂ©noncer le vice au vendeur, lui permettre de l’examiner et d’y apporter les correctifs nĂ©cessaires. À dĂ©faut d’envoyer la mise en demeure, ou si elle est expĂ©diĂ©e aprĂšs exĂ©cution des travaux par un tiers, le recours risque d’ĂȘtre mise en demeure est un acte prĂ©liminaire essentiel Ă  toute poursuite. Elle doit dĂ©noncer le vice au vendeur, lui permettre de l’examiner et d’y apporter les correctifs nĂ©cessaires. À dĂ©faut d’envoyer la mise en demeure, ou si elle est expĂ©diĂ©e aprĂšs exĂ©cution des travaux par un tiers, le recours risque d’ĂȘtre rejetĂ©. Autre considĂ©ration importante, la mise en demeure doit ĂȘtre expĂ©diĂ©e dans un dĂ©lai raisonnable. Sauf exception, il serait sage de ne jamais excĂ©der un dĂ©lai de six mois de la connaissance du vice dans le cas d’un immeuble ou de trois mois dans le cas d’un meuble. Le dĂ©lai commence Ă  courir Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, soit au moment oĂč l’acheteur est en mesure d’en soupçonner l’étendue. C’est donc dire que, en matiĂšre de vices cachĂ©s, le plus tĂŽt sera le mieux. Il vaut toujours mieux envoyer la mise en demeure, par huissier ou poste certifiĂ©e, avant d’entreprendre des nĂ©gociations ou diverses expertises permettant de connaĂźtre l’étendue des problĂšmes. L’action L’action, quant Ă  elle, devra ĂȘtre intentĂ©e dans les trois ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice, dĂ©terminĂ©e selon les mĂȘmes critĂšres que pour la mise en demeure. Conclusion En conclusion, la prudence est de mise Ă  toutes les Ă©tapes du processus. Cette prudence doit ĂȘtre appliquĂ©e lors de l’achat via un examen attentif du bien. Elle doit aussi l’ĂȘtre lors de la dĂ©couverte du vice via la prise immĂ©diate de photos, de notes, de vidĂ©os, etc. De plus, au moment de la prise des procĂ©dures, un envoi diligent de la mise en demeure et de l’action est Ă  privilĂ©gier. Le prĂ©sent document est un aide-mĂ©moire seulement et ne remplace pas l’opinion de votre avocat ou notaire. La majoritĂ© de nos aide-mĂ©moire est disponible gratuitement © Lalonde Geraghty Riendeau inc., 2017
Enréponse à. tru39fw. Le hic, c'est que le contrat d'achat de la maison précise "en l'état". Donc pour prouver le vice caché, il faudrait pouvoir prouver qu'il avait connaissance de la fuite ET qu'il a volontairement posé le lambris pour masquer la fuite, alors que c'est le fait de le poser qui a généré la fuite.

Les signatures sont apposĂ©es au bas du contrat fĂ©licitations pour l’achat de votre nouvelle habitation ! Mais au bout de quelques mois, une Ă©norme tache d’humiditĂ© apparaĂźt sur le mur du sĂ©jour. S’agit-il d’un vice cachĂ© de la maison ? Le vendeur peut-il encore ĂȘtre considĂ©rĂ© comme responsable ? Quand parle-t-on d’un vice cachĂ© ? Note importante tout dĂ©faut ou vice n’est pas nĂ©cessairement un vice cachĂ©. Le vice en question doit rĂ©pondre Ă  une sĂ©rie de conditions Il faut qu’il mette en pĂ©ril l’utilisation normale de l’habitation et ait un impact significatif sur la valeur de l’habitationLe problĂšme ne pouvait pas ĂȘtre apparent lors de la visite de l’habitationLe vice devait dĂ©jĂ  exister – ou au minimum ĂȘtre en train de se former – au moment oĂč l’habitation a Ă©tĂ© officiellement vendue au nouvel acheteur. Qui doit apporter les preuves et quand ? Il revient Ă  l’acheteur d’apporter la preuve qu’il est effectivement question d’un vice cachĂ© dans la maison. Plus vite ce vice est rĂ©vĂ©lĂ©, plus les chances de succĂšs sont grandes. Si par exemple vous constatez au bout d’une semaine que le systĂšme de chauffage de sol refuse de fonctionner, il est en principe plus simple de faire admettre qu’il s’agit d’un vice cachĂ©. Mais si le nouveau propriĂ©taire occupe l’habitation pendant longtemps, il lui sera plus difficile de prouver que l’origine du vice ne lui incombe pas. MĂȘme si aucun dĂ©lai prĂ©cis n’est fixĂ©. Ne tentez jamais de rĂ©parer vous-mĂȘme le problĂšme. Cela ne fera que donner l’impression que vous avez votre part de responsabilitĂ© dans ce vice. Il en va autrement lorsque le vendeur de l’habitation est un professionnel, comme un agent ou une agence immobiliĂšre. Ils sont censĂ©s dĂ©celer et reconnaĂźtre les vices cachĂ©s. Dans ce type de ventes, le fardeau de la preuve repose donc sur le vendeur. Note importante tout dĂ©faut ou vice n’est pas nĂ©cessairement un vice cachĂ©. Quand un vice cachĂ© est-il grave ? Certains vices sont graves au point qu’ils couvent pendant des mois voire des annĂ©es et qu’ils sont potentiellement dangereux pour les occupants de la maison. En voici quelques exemples ProblĂšmes structurels dus Ă  de mauvaises fondationsConduites d’eau vĂ©tustes avec des fuites pour consĂ©quencePourriture du bois ou amianteSous-sol polluĂ© par exemple par du mazout ou pollution de sol Ă©tendue Mais dans ces cas aussi, vous devez pouvoir prouver en tant qu’acheteur qu’au moment de la visite de l’habitation, aucun dommage n’était apparent, comme des fissures dans le mur ou des taches d’humiditĂ©. Et que vous vous ĂȘtes suffisamment renseignĂ© sur le bien. Plus vous recueillez des informations sur l’habitation avant la signature du contrat, mieux vous serez armĂ© contre d’éventuelles mauvaises surprises par la suite. Prenez donc bien le temps d’examiner l’habitation lors de la visite et prenez suffisamment de photos. Le vendeur est-il responsable du vice cachĂ© dans la maison ? S’il est bien question d’un vice cachĂ© grave, vous pouvez exiger que le vendeur rembourse la totalitĂ© du prix de la vente – y compris les frais occasionnĂ©s par l’achat. MĂȘme s’il s’avĂšre qu’il n’était pas au courant des vices. Si vous souhaitez conserver l’habitation en dĂ©pit des vices, vous pouvez, avec l’aide d’un expert, tenter de rĂ©cupĂ©rer une partie du montant de la vente, pour que vous puissiez faire effectuer les rĂ©parations nĂ©cessaires. Attention vous ne pouvez jamais contraindre le vendeur Ă  effectuer les rĂ©parations lui-mĂȘme. Le vendeur savait pertinemment que l’habitation prĂ©sentait des vices et les a volontairement dissimulĂ©s ? En tant qu’acheteur, vous pouvez dans ce cas exiger des dommages et intĂ©rĂȘts complĂ©mentaires. Le vendeur peut toujours insĂ©rer une clause dite d’exonĂ©ration dans le contrat de vente. Il s’agit d’une sorte de garantie qui limite sa responsabilitĂ© en cas de constatation de vices cachĂ©s. Mais il ne peut y recourir que s’il est prouvĂ© qu’il n’était effectivement pas au courant des vices cachĂ©s dans la maison. S’il est bien question d’un vice cachĂ© grave, vous pouvez exiger que le vendeur rembourse la totalitĂ© du prix de la vente. Ou une partie de celle-ci en vue de rĂ©parer le dommage. Signaler le vice cachĂ© officiellement comment s’y prendre ? La premiĂšre Ă©tape, pour vous en tant qu’acheteur, consiste Ă  mettre le vendeur en demeure. De cette maniĂšre, vous informez officiellement l’autre partie du problĂšme. Ensuite, vous devez faire appel Ă  un expert pour dĂ©terminer en dĂ©tail le dommage. Il est possible que le vendeur reconnaisse le vice cachĂ© et tente de trouver de commun accord une solution. Dans le cas contraire, il faudra faire appel au tribunal. Plus vite l’acheteur fait cette dĂ©marche et plus il y a de preuves Ă  son avantage, plus l’issue risque de lui ĂȘtre favorable. Quid de la responsabilitĂ© de l’entrepreneur ou de l’architecte ? DerniĂšres observations importantes les habitations de moins de 10 ans tombent encore sous la responsabilitĂ© des entrepreneurs et architectes. En font partie les dĂ©fauts graves de construction qui mettent en pĂ©ril la stabilitĂ© et donc aussi l’utilisation de l’habitation. En tant qu’acheteur d’une habitation de moins de 10 ans, vous pouvez donc invoquer celle-ci pendant la pĂ©riode rĂ©siduelle de cette garantie dĂ©cennale. Commencez votre recherche immobiliĂšre sur Immoweb Vous en ĂȘtes au tout dĂ©but de votre aventure immobiliĂšre ? Plongez-vous dans la plus grande base de donnĂ©es immobiliĂšres du pays. Consultez celle-ci dĂšs aujourd’hui et trouvez rapidement sur Immoweb l’habitation de vos rĂȘves. Trouvez votre habitation

Définitiondu vice caché: Un Vice caché est un défaut d'une chose tel qu'il la rend impropre à l'usage auquel elle était destinée, ou qui diminue tellement cet usage que l'acquéreur ne l'aurait pas achetée ou l'aurait achetée à moindre prix s'il en vait eu connaissance. Attention: cela ne veut pas dire que l'ancien propriétaire en
Qu’est-ce qu’un vice cachĂ©? L’achat d’une maison est certainement l’une des Ă©tapes les plus importantes de votre vie. AcquĂ©rir un bien immobilier nĂ©cessite de s’investir financiĂšrement, mais Ă©galement Ă©motionnellement afin de prendre une dĂ©cision qui vous engagera sur plusieurs annĂ©es. Malheureusement, lorsque vous achetez une demeure, certains dĂ©fauts ne sont pas apparents au premier abord et se dĂ©voilent au grand jour une fois la vente rĂ©alisĂ©e. Dans ce cas, nous parlons de vices cachĂ©s. Que ce soit des infiltrations d’eau, une chaudiĂšre dĂ©faillante, une absence d’eau courante, de la moisissure ou encore des fondations craquĂ©es, ces dĂ©fauts peuvent vous causer du tort et engendrer d’importants coĂ»ts de rĂ©habilitation. La garantie des vices cachĂ©s est prĂ©vue aux articles 1641 Ă  1649 du Code civil. Sachez que si vous ĂȘtes dans cette situation, vous disposez d’un dĂ©lai de deux ans pour vous retrouner Ă  partir du jour de la dĂ©couverte du dĂ©faut et non du jour de l’achat. Ce qui vous laisse la possibilitĂ© d’agir parfois des annĂ©es aprĂšs la vente du bien. Pour autant, les dĂ©fauts recensĂ©s doivent entrer dans le cadre suivant Ils ne doivent pas ĂȘtre apparents lors de l’achat et doivent ĂȘtre inconnus de l’acheteur au moment de la vente. À condition que vous ayez pris le temps de procĂ©der Ă  un minimum de vĂ©rifications. Ils doivent ĂȘtre antĂ©rieurs Ă  l’achat exclusion faite de l’usure normale du produit par exemple. Ils doivent ĂȘtre suffisamment graves le dĂ©faut doit soit rendre le produit impropre Ă  l’usage auquel il est naturellement destinĂ©, soit diminuer cet usage dans une mesure telle que vous n’auriez pas achetĂ© le produit ou Ă  un prix infĂ©rieur si vous aviez connu le dĂ©faut. Les dĂ©fauts mineurs sont donc exclus. Seulement, les actes notariĂ©s font gĂ©nĂ©ralement Ă©tat d’une clause d’exonĂ©ration de responsabilitĂ© du vendeur non professionnel de bonne foi qui limite les possibilitĂ©s de recours de l’acquĂ©reur et exonĂšre le vendeur s’il n’avait pas connaissance du vice cachĂ©. Par consĂ©quent, dans la majoritĂ© des cas les dĂ©cisions de justice rejettent les demandes du fait de la complexitĂ© Ă  apporter la preuve de la mauvaise foi du vendeur. Que pouvez-vous faire pour rĂ©gler cette situation ? 1641 1641, c’est une idĂ©e nĂ©e de la collaboration de professionnels de l’immobilier et d’avocats confrontĂ©s quotidiennement au contentieux de vice cachĂ©. Horizons Assurances propose donc de protĂ©ger les acquĂ©reurs en complĂ©ment Ă  la clause d’exonĂ©ration des notaires, qui protĂšge les vendeurs. Dans le cas d’un vice cachĂ© intervenant au cours des 2 ans aprĂšs l’acte notariĂ©, l’acheteur est alors indemnisĂ© sous 90 jours par l’assureur sans avoir Ă  se soucier de la bonne foi du vendeur.
Laction en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre engagĂ©e par l'acquĂ©reur dans les 2 ans de la dĂ©couverte du vice. Le choix de l’acheteur; En cas de vice cachĂ©, l'acheteur peut soit rendre le bien et se faire restituer le prix, soit garder le bien et se faire rendre une partie du prix, arbitrĂ©e par expert (article 1644 du Code civil).
Si aprĂšs l’achat d’une maison ou d’un appartement, l’acheteur dĂ©couvre des problĂšmes d’humiditĂ© ou des dĂ©faillances au niveau de la fondation, quels sont les recours possibles contre le vendeur ? Comment la garantie des vices cachĂ©s peut-elle protĂ©ger l’acheteur ? Quels sont les dĂ©fauts considĂ©rĂ©s comme des vices cachĂ©s ? Existe-t-il des possibilitĂ©s d’exonĂ©ration pour le vendeur ? Tour d’horizon sur les vices cachĂ©s dans le secteur de l’immobilier. Pour obtenir des conseils juridiques personnalisĂ©s, il est recommandĂ© de consulter un avocat spĂ©cialisĂ© avec les procĂ©dures relatives aux vices cachĂ©s immobiliers. Les vices cachĂ©s en immobilier La prĂ©sence d’un vice cachĂ© dans une maison ou un appartement peut engendrer de lourdes consĂ©quences pour l’acquĂ©reur. Responsable de ces vices, le vendeur est tenu de rĂ©parer les prĂ©judices subis par ce dernier. Toutefois, il convient de savoir s’il s’agit bel et bien d’un vice cachĂ©. Qu’est-ce qu’un vice cachĂ© ? Selon l’article 1641 du Code civil, le vice est dĂ©fini comme Ă©tant un dĂ©faut majeur ne permettant pas un usage et une jouissance normale du bien par l’acheteur. Lorsque le dĂ©faut n’est pas apparent lors de l’inspection de la bĂątisse, il est appelĂ© vice cachĂ© ». Ainsi, le vice cachĂ© est un dĂ©faut non visible ou dissimulĂ©, qui aurait rĂ©duit le coĂ»t d’achat s’il Ă©tait connu par l’acheteur ou aurait poussĂ© ce dernier Ă  renoncer Ă  l’acquisition. Il peut s’agir de dĂ©fauts volontairement cachĂ©s par le vendeur si celui-ci est de mauvaise foi, mais il peut Ă©galement s’agir de vices dont il n’avait pas connaissance au moment de la transaction. Ceci Ă©tant, les malfaçons d’un immeuble ne sont pas forcĂ©ment considĂ©rĂ©es comme des vices cachĂ©s aux yeux de la loi. Pour qu’un dĂ©faut soit reconnu comme tel, il doit rĂ©pondre Ă  3 critĂšres Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Être suffisamment important pour empĂȘcher Ă  l’acheteur de jouir normalement du bien ou pour rĂ©duire l’usage auquel le bĂątiment est destinĂ© ; Être antĂ©rieur Ă  la vente, c’est-Ă -dire que le dĂ©faut doit avoir dĂ©jĂ  existĂ© avant l’acquisition ; Être cachĂ©, c’est-Ă -dire que malgrĂ© l’inspection visuelle du bĂątiment, le vice n’a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© au moment de l’achat. Quels sont les vices cachĂ©s en immobilier ? Il n’existe pas de liste exhaustive des vices cachĂ©s en immobilier. NĂ©anmoins, il convient de faire la diffĂ©rence entre un vice apparent et un vice cachĂ©. Ainsi, si les vices sont visibles ou connus par l’acheteur avant l’acquisition, ils ne sont plus considĂ©rĂ©s comme cachĂ©s. C’est notamment le cas des dĂ©fauts mentionnĂ©s par le vendeur ou dĂ©tectĂ©s lors de l’inspection du bĂątiment. D’ailleurs, si le vendeur est tenu de fournir les informations sur l’immeuble au moment de l’achat, l’acquĂ©reur a Ă©galement le devoir d’effectuer un examen visuel avant de conclure la vente. En cas de signe potentiel de vice, il lui revient de faire appel Ă  un expert pour une inspection plus poussĂ©e. Voici quelques exemples de vices cachĂ©s pour une maison ou un appartement Le caractĂšre inondable d’une maison ; Les dĂ©fectuositĂ©s au niveau des fondations ; L’humiditĂ© ; La prĂ©sence d’insectes qui peuvent nuire Ă  la salubritĂ© ou la soliditĂ© du bĂątiment ; Les fissures sur les dalles de bĂ©ton ; Les dĂ©fauts d’étanchĂ©itĂ© ; Les bruits excessifs ; L’infiltration d’eau dans les murs. À rappeler que, quel que soit le vice invoquĂ© par l’acheteur, celui-ci n’est considĂ©rĂ© comme vice cachĂ© que s’il rĂ©pond aux critĂšres mentionnĂ©s dans l’article 1641 du Code civil. Ainsi, mĂȘme s’il s’agit d’un problĂšme grave d’infiltration d’eau, mais que le dĂ©faut Ă©tait dĂ©tectable par un simple examen visuel au moment de l’achat, le recours Ă  la garantie des vices cachĂ©s peut ĂȘtre refusĂ© pour l’acheteur. Bon Ă  savoir L’attestation des vices cachĂ©s est particuliĂšrement difficile pour les maisons anciennes. D’autres critĂšres comme le secteur gĂ©ographique peuvent aussi entrer en jeu, notamment en termes de terrain de fondation ou de risque d’inondation. Ainsi, afin de dĂ©terminer l’existence ou non d’un vice cachĂ©, il est conseillĂ© d’avoir recours Ă  un expert. Les recours possibles contre le vendeur GrĂące Ă  la garantie des vices cachĂ©s, l’acheteur peut demander au vendeur de rĂ©parer les prĂ©judices subis, Ă  condition que l’existence de vices cachĂ©s soit prouvĂ©e. Pour ce faire, il peut rĂ©unir des preuves par ses propres moyens ou, idĂ©alement, avoir recours Ă  un professionnel. Dans ce cas, le rapport d’expertise lui servira d’appui dans la procĂ©dure. Quelles rĂ©parations l’acheteur peut-il obtenir ? Selon la gravitĂ© du vice et les consĂ©quences engendrĂ©es, l’acheteur est libre de formuler sa requĂȘte. Il peut demander, soit Une annulation de la vente, c’est-Ă -dire un remboursement total du prix de vente et l’annulation du contrat ; Un remboursement partiel du prix de la maison ou de l’appartement pour compenser les frais engagĂ©s dans les rĂ©parations ; Une remise en Ă©tat du bien immobilier, c’est-Ă -dire une rĂ©paration des dĂ©fauts par le vendeur. Si la mauvaise foi du vendeur a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e, c’est-Ă -dire que les vices ont Ă©tĂ© dissimulĂ©s de façon volontaire, l’acquĂ©reur peut Ă©galement demander le versement de dommages et intĂ©rĂȘts. Cette action ne peut toutefois ĂȘtre intentĂ©e que si le prĂ©judice subi par l’acheteur est reconnu comme grave », ayant causĂ© des pertes d’exploitation ou ayant engendrĂ© l’indisponibilitĂ© de l’immeuble par exemple. À noter Si l’acheteur demande au vendeur une remise en Ă©tat de l’immeuble, il doit avertir l’ancien propriĂ©taire avant d’entreprendre des travaux. Le cas Ă©chĂ©ant, le recours risque d’ĂȘtre refusĂ©. Comment entamer la nĂ©gociation ? Il convient de commencer par une nĂ©gociation Ă  l’amiable. Pour ce faire, l’acheteur doit envoyer une lettre de conciliation amiable au vendeur, lui expliquant l’existence des vices ainsi que ses requĂȘtes de rĂ©paration. Cette mise en cause doit ĂȘtre envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Elle doit Ă©galement ĂȘtre accompagnĂ©e du rapport d’expertise et des preuves Ă©tablies par l’acheteur. Si le vendeur ne se manifeste pas aprĂšs cette premiĂšre lettre, l’acquĂ©reur peut intenter une action en justice devant le tribunal judiciaire ou le tribunal de proximitĂ© en fonction de votre localisation. Dans ce cas, il convient d’envoyer une lettre de mise en demeure au vendeur pour le prĂ©venir. S’il ne donne pas de rĂ©ponse dans les 8 jours suivant la rĂ©ception de la lettre, il sera ensuite convoquĂ© au tribunal. Il reviendra au juge d’apprĂ©cier les faits et de rĂ©gler le litige. Notre conseil Lorsqu’il s’agit de vices cachĂ©s immobiliers, la patience est souvent de mise. Les tribunaux estiment qu’il faut accorder au moins 10 jours au vendeur pour qu’il vienne constater la situation. Quelle que soit la gravitĂ© du vice, une tentative de nĂ©gociation Ă  l’amiable est Ă©galement Ă  privilĂ©gier afin de rĂ©duire les coĂ»ts de la procĂ©dure. Combien de temps pour se retourner contre le vendeur ? Selon l’article 1648 du Code civil, l’acheteur d’un bien immobilier doit intenter l’action en garantie dans un dĂ©lai de 2 ans Ă  partir de la dĂ©couverte du vice. Ainsi, il faut prĂ©ciser que la date d’achat ne constitue pas le point de dĂ©part de ce dĂ©lai, ni l’entrĂ©e dans les lieux, mais uniquement la date de dĂ©couverte du vice. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, cette date correspond Ă  celle de l’établissement du rapport d’expertise, mais si l’acheteur n’a pas eu recours Ă  un professionnel, il lui revient de dĂ©terminer cette date en fonction des preuves en sa possession. Ainsi, l’acheteur peut demander une rĂ©paration des prĂ©judices subis mĂȘme aprĂšs 5, voire 10 ans, aprĂšs l’acquisition de l’immeuble si toutes les conditions sont remplies, et ce, jusqu’à 30 ans aprĂšs l’achat. Toujours est-il que dĂ©montrer l’existence d’un vice cachĂ© sera encore plus difficile si l’action est retardĂ©e, en sachant que le dĂ©faut ne doit pas relever de la vĂ©tustĂ© de la maison. Les cas d’exonĂ©ration et la protection du vendeur Le vendeur dispose de plusieurs moyens pour contester les requĂȘtes Ă©manant de l’acheteur. Il a la possibilitĂ© De prouver que le vice a Ă©tĂ© portĂ© Ă  la connaissance de l’acquĂ©reur avant la conclusion de la vente ; D’invoquer la prudence et la connaissance que l’acheteur aurait dĂ» avoir, notamment par le biais d’un examen du bien ; De prouver que le vice est relatif Ă  la vĂ©tustĂ© de la maison et n’est pas antĂ©rieur Ă  la vente. Pour les vendeurs non professionnels, il leur est Ă©galement possible d’inclure une clause d’exonĂ©ration de garantie des vices cachĂ©s dans l’acte de vente. Si le vendeur est de bonne foi, cette clause de non-garantie le protĂšgera des poursuites Ă©manant de l’acquĂ©reur. La souscription d’une assurance de responsabilitĂ© permet aussi au vendeur d’attĂ©nuer les sanctions financiĂšres qui peuvent s’appliquer. Dans le cas des vendeurs professionnels en particulier, l’assurance est le meilleur recours pour se protĂ©ger. À prĂ©ciser MalgrĂ© l’existence d’une clause d’exonĂ©ration, la demande en garantie de l’acheteur peut toujours aboutir s’il arrive Ă  prouver que le vendeur Ă©tait en connaissance du vice cachĂ© avant la transaction. Le coĂ»t d’une procĂ©dure en matiĂšre de vice cachĂ© Avant d’entamer les dĂ©marches, il est important de savoir que les coĂ»ts relatifs Ă  la procĂ©dure sont entiĂšrement Ă  la charge de l’acheteur. Ces coĂ»ts englobent les frais d’expertise ainsi que les frais judiciaires. NĂ©anmoins, il a la possibilitĂ© de ne pas payer les frais relatifs Ă  la procĂ©dure s’il est couvert par une assurance protection juridique », gĂ©nĂ©ralement rattachĂ©e Ă  l’assurance habitation. Si tel est le cas, l’assureur peut prendre en charge une partie ou la totalitĂ© des frais, selon les circonstances. S’il n’a pas d’assurance protection juridique », il peut prĂ©tendre Ă  l’aide juridictionnelle en fonction de ses ressources. A noter selon le montant du litige infĂ©rieur Ă  10 000 €, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais reste recommandĂ©e. NOTRE CONSEIL Les litiges en garantie des vices cachĂ©s sont souvent complexes, en particulier pour les maisons anciennes. DĂšs le dĂ©part, faites-vous accompagner par un expert pour constituer un dossier solide. Avant de vous lancer, Ă©valuez Ă©galement la situation pour savoir si les coĂ»ts de la procĂ©dure en valent la peine. Le cas Ă©chĂ©ant, tentez de rĂ©soudre le problĂšme Ă  l’amiable. En bref, le plus difficile rĂ©side dans l’attestation de l’existence des vices cachĂ©s. DĂšs que l’expertise est concluante, et tant que les procĂ©dures lĂ©gales sont respectĂ©es, l’acheteur a toutes les chances d’obtenir rĂ©paration. Cest pourquoi je souhaite que vous appliquiez la garantie dont tout acheteur bĂ©nĂ©ficie au titre des vices cachĂ©s et dĂ©crite Ă  l'article 1641 du Code civil. BĂ©nĂ©ficier d'une rĂ©duction de Lorsqu’on envisage l’achat d’un bien immobilier, il est essentiel de faire une recherche approfondie d’éventuels vices cachĂ©s et ainsi Ă©viter toute procĂ©dure juridique. Selon l’adage bien connu, la paresse serait la mĂšre de tous les vices
 mais il semblerait qu’elle ait bien peu Ă  voir avec les vices cachĂ©s dont l’origine devrait plutĂŽt Ă  mon sens ĂȘtre recherchĂ©e dans certains des autres pĂ©chĂ©s capitaux, ce qui fera une bonne occasion Ă  nos fidĂšles lecteurs d’en rĂ©viser la liste
 Nous n’envisageons pas au sein de cet article de nous substituer aux juristes et avocats de la Chambre qui possĂšdent en la matiĂšre des compĂ©tences bien supĂ©rieures Ă  celle d’un architecte mais simplement de rappeler une fois encore quelques rĂšgles de bon sens dont le respect Ă©viterait Ă  nombreux de nos adhĂ©rents d’ĂȘtre confrontĂ©s aux situations qui me sont trĂšs frĂ©quemment relatĂ©es lors de mes consultations hebdomadaires. UN VICE CACHÉ C’EST QUOI ? Selon l’article 1641 du code civil, un vice cachĂ© est un dĂ©sordre qui n’est pas visible lors de la vente d’un bien immobilier et qui affecte si gravement le bien en question qu’il le rend impropre Ă  sa destination ou en diminue tellement l’usage que son acheteur ne l’aurait pas acquis ou en aurait donnĂ© un prix nettement infĂ©rieur s’il en avait eu connaissance. Ils peuvent revĂȘtir de bien nombreux aspects, mĂȘme si les nombreux diagnostics qui sont de nos jours obligatoires lors de la vente d’un bien immobilier en ont rĂ©duit la liste au cours des annĂ©es passĂ©es. En indiquer ici la liste exhaustive reviendrait Ă  dresser un inventaire Ă  la PrĂ©vert et nous nous contenterons de mentionner, la faiblesse des fondations, les fissurations diverses du gros-Ɠuvre gĂ©nĂ©ralement colmatĂ©es avant la vente, la prĂ©sence d’insectes xylophages et de champignons lignivores non dĂ©tectables, le mauvais Ă©tat d’une charpente dans un comble comme par hasard non visitable, les infiltrations d’eau au travers d’une toiture alors que la visite est effectuĂ©e par beau temps, la gĂ©livitĂ© des tuiles, etc. Il ne s’agit pas lĂ  d’un faux problĂšme puisque ce sont entre 6 500 et 8 000 transactions qui feraient l’objet chaque annĂ©e d’un litige au titre des vices cachĂ©s, nombre qui peut paraĂźtre faible par rapport au million de transactions qui ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans l’ancien au cours de l’annĂ©e 2019 mais qui interpelle nĂ©anmoins. QUELS SONT LES RECOURS ? L’article 1643 du Code civil dispose que “le vendeur est tenu des vices cachĂ©s quand bien mĂȘme il ne les aurait pas connus”. La situation se complique singuliĂšrement lorsque le contrat de vente prĂ©voit, ainsi que cela est quasiment toujours le cas
, une clause qui exonĂšre le vendeur de son obligation de garantir l’acheteur contre les vices cachĂ©s. Si le vendeur est non professionnel, comme il est supposĂ© de bonne foi – c’est-Ă -dire qu’il est supposĂ© n’avoir pas eu connaissance du vice cachĂ© – cette clause d’exclusion s’applique sauf si l’acquĂ©reur dĂ©montre que le vendeur Ă©tait au courant de son existence. A l’inverse, le vendeur professionnel est supposĂ© ne pas avoir ignorĂ© le vice cachĂ©. La clause d’exclusion ne s’applique donc pas sauf si le vendeur prouve sa bonne foi. En prĂ©sence d’un vice cachĂ©, l’acquĂ©reur dispose d’un dĂ©lai de 2 ans pour intenter l’action en garantie, si le contrat de vente a Ă©tĂ© conclu aprĂšs le 19 fĂ©vrier 2005. PrĂ©cisons que ce dĂ©lai commence Ă  courir Ă  partir de la dĂ©couverte du vice le point de dĂ©part est souvent constituĂ© par le rapport d’expertise commandĂ© par l’acquĂ©reur. Quand un acheteur constate un vice cachĂ© dans son logement, la premiĂšre chose Ă  faire est de tenter de trouver un accord amiable avec le vendeur, en prenant contact avec lui, par courrier recommandĂ©. L’acheteur peut aussi demander l’aide d’un mĂ©diateur ou d’un conciliateur de justice. Si aucun accord amiable n’est trouvĂ©, le litige devra se rĂ©gler devant le tribunal. C’est Ă  l’acquĂ©reur d’apporter la preuve que le vice cachĂ© existait bien avant son acquisition. Pour ce faire, il peut appuyer sa demande sur des attestations ou sur des devis de rĂ©paration. Pour augmenter ses chances de succĂšs, il a intĂ©rĂȘt Ă  recourir Ă  une expertise. L’objectif d’une procĂ©dure est soit d’obtenir l’annulation de la vente et se faire rembourser le prix du bien ainsi que les frais occasionnĂ©s par la vente, soit la prise en charge par le vendeur du montant de ces travaux, soit conserver le logement mais se faire rembourser une partie du prix, qui sera dĂ©terminĂ©e par des experts et laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation du juge. Ces litiges se terminent gĂ©nĂ©ralement au tribunal dans le but d’obtenir, soit l’annulation de la vente du bien, soit la prise en charge par le vendeur du montant de ces travaux Les risques encourus par les vendeurs indĂ©licats devraient les inciter Ă  ne pas transformer un vice cachĂ© en vice dissimulĂ©, situation Ă  laquelle j’ai Ă©tĂ© par le passĂ© confrontĂ© en ayant trĂšs fortement dissuadĂ© une cliente de faire construire, pour vendre plus facilement son appartement, une contre-cloison devant un mur humide. Bien entendu l’humiditĂ© traversa la contre-cloison en question, l’acquĂ©reur porta l’affaire devant les tribunaux, la vente fut annulĂ©e et l’acquĂ©reur obtint en complĂ©ment de la somme engagĂ©e pour l’acquisition du bien une indemnisation substantielle compte-tenu du fait que le vendeur avait manifestement dissimulĂ© le dĂ©sordre de maniĂšre intentionnelle article 1645 du Code civil. A mĂ©diter. DETECTER LES VICES CACHES ? Le meilleur moyen de se protĂ©ger des vices cachĂ©s est d’inspecter en dĂ©tail le bien que vous envisagez d’acheter. Comment les dĂ©tecter ? Il convient en tout premier lieu de se faire accompagner par un professionnel confirmĂ© lors de la premiĂšre visite d’un bien que l’on envisage d’acquĂ©rir. Un architecte, un technicien du bĂątiment ou un entrepreneur qualifiĂ© seront parfaitement en mesure d’attirer l’attention de l’acheteur potentiel sur un certain nombre de points qui auront bien Ă©videmment Ă©chappĂ© Ă  son attention de novice. Il convient de se faire accompagner par un professionnel confirmĂ© lors de la premiĂšre visite d’un bien que l’on envisage d’acquĂ©rir En second lieu, il convient d’ĂȘtre particuliĂšrement attentif Ă  repĂ©rer des Ă©lĂ©ments constructifs n’étant pas cohĂ©rents par rapport Ă  la configuration des lieux ou Ă  son Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Curieuse, cette cloison fraĂźchement repeinte alors que la maison n’a pas vu un pinceau depuis le Second Empire, bizarre ce coffrage manifestement rĂ©cemment rĂ©alisĂ© et dans un endroit qui ne le nĂ©cessitait pas vraiment. Encore plus surprenant ce lambris en pieds de mur totalement anachronique par rapport Ă  la date de construction de la maison
 Encore une fois, un simple bon sens et le recours Ă  des professionnels confirmĂ©s permettront d’éviter d’ĂȘtre confrontĂ©s Ă  des situations dramatiques, tant du point de vue financier que du point de vue sentimental, l’achat d’un bien Ă©tant souvent pour beaucoup l’achat d’une vie. Et pour finir cet article sur une note plus plaisante en paraphrasant mon auteur dramatique favori, il me le pardonnera de l’au-delĂ , ne dĂ©clarons jamais, absolument jamais Ă  un vendeur “couvrez ce vice que je ne saurais voir, par de pareils objets les Ăąmes sont blessĂ©es et cela fait venir de coupables pensĂ©es”. 2Y1g.
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