Après 50 ans, ce qui change chez la femme La cinquantaine est une période de grands bouleversements chez la femme. Les changements sont d'abord physiques et physiologiques, en lien avec la ménopause. Elle se caractérise par une baisse, puis un arrêt total des oestrogènes et de la progestérone, hormones secrétées par les ovaires. La production d'hormones mâles, les androgènes, chute également. L'excitation sexuelle est plus lente. "Il faut plus de temps dans les échanges de caresses et les stimulations clitoridiennes et vaginales. L'orgasme est plus émoussé, moins puissant et moins à fleur de peau", précise Nadine Grafeille, psychiatre et sexologue1. Le déficit en oestrogènes et androgènes peut également provoquer une sécheresse vaginale, marquée par une lubrification moins forte et rapide, qui rend les rapports sexuels désagréables, voire douloureux. Mais il n'y a aucune fatalité. "À 70 ans, certaines femmes conservent une lubrification correcte, car elles ont une stimulation psychique intense et une capacité à fantasmer intacte. A contrario, des femmes âgées de 40 ans et qui ont des hormones en pleine forme peuvent avoir une lubrification médiocre, par manque de désir", explique Nadine Grafeille. 1 Auteure avec Nicolas Fauveau de " L'Amour longtemps, la sexualité des seniors" , Plon, 2006. Des bouleversements psychologiques Le déficit en oestrogènes peut être à l'origine de sautes d'humeur et les motifs possibles de stress, multiples à cette période de la vie, compliquent encore la donne. "À la cinquantaine, il n'est pas rare d'éprouver une sensation de vide, liée au départ des enfants, où à l'inverse, être préocupée parce qu'ils restent trop longtemps à la maison. Il faut parfois faire face aux difficultés au travail ou aux ennuis de santé des parents", souligne Sylvain Mimoun, gynécologue et andrologue2. Rien d'étonnant alors à ce que le désir prenne un coup ou passe au second plan, du moins pour un temps. Bien que là encore, aucune règle ne prime. "17% des femmes de 50 ans et plus pensent que la ménopause favorise l'épanouissement du désir, et 38% qu'elle l'entrave. 4% jugent qu'elle n'a aucun effet, ni dans un sens, ni dans l'autre", précise Sylvain Mimoun3. Car la ménopause peut aussi être vécue comme une libération, un cap où l'on se donne le droit de penser d'abord à soi et à son couple, sans risque d'une maternité à venir. 2 Auteur avec Rica Etienne de "Sexe et sentiments après 40 ans", Albin Michel, sorti le 11 janvier Enquête Mimoun, Ipsos Santé, janvier 2008. Accepter la réalité pour passer le cap Comment rester confiante en sa capacité à séduire, lorsque le moral a des allures de montagnes russes, ou que l'on peine à se reconnaître dans le miroir ? D'abord, en prenant conscience que chaque âge possède ses atouts propres, différents des autres. "Une femme de 50 ans est toujours séduisante. Elle a du charme et des attraits qui valent bien une peau bien tendue et une silhouette juvénile. Encore faut-il qu'elle en soit consciente et qu'elle ne se range pas avec amertume du côté des mamies, ni qu'elle coure désespérément après ses 20 ans", explique Sylvain Mimoun. Accepter l'évolution de ses sensations et en tenir compte, pour repenser sa sexualité autrement, est également essentiel lire aussi Complicité et fantaisie pour déjouer la routine . "On peut accorder plus de temps aux préliminaires, un peu comme un sportif qui doit s'échauffer. Et surtout, ne pas voir en ce nouveau rythme un manque de désir de la part de l'autre ", résume Nadine Grafeille. Jouer un rôle actif Cela implique d'abord de fuir toute forme de passivité. Car 71% des femmes âgées de 50 ans se résignent et se contentent d'attendre des jours meilleurs, lorsque leur désir est au plus bas. Une attitude qui fait écho à la répartition traditionnelle des rôles dans la vie sexuelle, et dont il est bon d'apprendre à se défaire en douceur. Les quinquas disposent d'atouts indéniables pour prendre les choses en main. "Une femme qui assume ses rides avec le sourire et reste dynamique dispose d'une palette d'expressions bien plus variée qu'une jeune fille de 20 ans", ajoute Sylvain Mimoun. À vous de tester ! Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous.
Ceque les femmes préfèrent vraiment chez les hommes. Il est loin le temps où les femmes misaient tout sur le physique d’un homme. Alors oui ça compte mais il y a tout un tas de choses que nous aimons vraiment beaucoup et qui vont bien au delà de la simple apparence. C’est avec mon expérience, mes ressentis personnels que je vous
Je devais avoir une dizaine d’années lorsque la question de la nudité au lit s’est posée. Nous étions trois amies autour de la table lorsque l’une d’entre elles décréta qu’il fallait absolument dormir sans culotte pour éviter de choper des morpions et d’autres saloperies dans le genre. J’y ai cru pendant longtemps et j’ai donc depuis arrêté de porter une culotte pour dormir. C’est après avoir accepté mon corps que je me suis mise à dormir complètement à poil, même seule. Et cela m’évitait d’avoir à me déshabiller pour me masturber puisque cela était déjà fait. Depuis, il m’est presque impossible de ne pas dormir nue sauf quand je suis malade ou que je dors avec une amie et encore !. Ne pas dormir nue me donne sans doute l’impression d’avoir une libido morte. Dormir nue c’est le contact des draps sur la peau, la caresse agréable ou la brise fraiche en dehors de la couette. Ca peut permettre de se réconcilier avec son corps en l’érotisant parfois, ou tout simplement de l’apprivoiser. C’était une question tout à fait banale que je posais sur Facebook quand je fus assaillie de messages et de témoignages sur la question alors, toi, tu dors nue quand t’es seule ? La plupart des personnes qui m’ont répondu m’ont dit dormir nue. Seulement trois femmes m’ont dit ne pas dormir nue, pour des raisons différentes. C’est peut-être parce qu’on pense que j’attends une certaine réponse que les femmes qui ne dorment pas nues n’ont pas autant témoigné. C’est finalement les mêmes types de raisons qui ont été évoquées. A la fois pour les femmes qui dorment nues et pour celles qui ne dorment pas nues. Alors que pour certaines, dormir nue est quelque chose d’érotique Je préfère dormir nue, non seulement parce que c’est plus confortable et plus rapide mais surtout parce que j’aime le contact des draps sur ma peau. » affirme Axelle. Je dors nue assez souvent, ça me permet de rester en contact avec mon corps, chose qui n’est pas possible la journée quand je suis habillée. Même si je ne pense pas que le corps soit érotique par essence, pour moi, ce moment est un moment privilégié d’érotisme avec moi-même. » Judith. Charlie, quant à elle, trouve ça carrément excitant de dormir nue Et puis je trouve ça plus esthétique, plus sensuellement beau de dormir nue. Et je trouve ça plutôt excitant de se dire qu’on peut se faire surprendre par quelqu’un si il y a du monde dans d’autres pièces. Et puis, si je suis en couple, j’aime émerger de mon sommeil et aller coller ma copine à côté en espérant qu’elle soit nue aussi. » C’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que Maya ne dort pas souvent nue Je ne dors pas nue si souvent, sinon j’ai tout le temps envie de baiser et c’est problématique quand il n’y a personne à côté. » Idem pour Renée qui ne dort pas souvent nue, sauf en été. Et alors c’est la catastrophe intersidérale niveau libido. » Dit-elle. D’autres, au contraire, ont besoin de dormir habillées pour être confortables Eh bien je pense que tu n’auras pas beaucoup de messages comme les miens je déteste dormir nue. Que je sois seule ou pas, c’est pareil. Je ne me sens pas bien si je ne porte pas au moins une culotte. » dit Maggie. Je n’aime pas particulièrement dormir nue, je suis beaucoup plus confortable avec au moins un t-shirt, surtout lorsqu’il fait froid.» ajoute Maëlle. C’est pour des raisons de confort par ailleurs que d’autres préfèrent dormir nue. Oui toujours! Déjà si je pouvais vivre nue je le ferai alors il est hors de question de dormir habillée! Il faut dire que généralement je suis nue bien avant d’arriver dans mon lit, la plupart du temps, me déshabiller c’est la première choses que je fais en rentrant chez moi. S’il fait un peu frais je mets un grand tee-shirt ou un peignoir, mais je me débarrasse au plus vite des pantalons, sous-vêtements et autres instruments de torture. Quand j’ai mes règles ça fait très très chier et je passe une mauvaise nuit. » affirme Myriem. Alors oui, je dors toujours nue. Y compris pendant mes règles grâce à ma cup. Ceci car j’ai une putain de couette hypra chaude en duvet à laquelle j’ai dû m’adapter car j’ai sur-estimé les températures hivernales parisiennes… je viens d’Alsace! Et puis j’ai découvert combien c’était kiffant. Mais en règle générale, j’adore être à poil chez moi, ou à la piscine en Allemagne c’est très très courant. Mais tu vois, en comparaison avec l’Allemagne, la France a un problème avec le corps nu. Les français associent la nudité au sexe alors que les allemands l’associent à la nature. C’est pour ça que dormir nue pour nous est un appel au sexe. Alors que chez eux c’est le confort. Pour moi, c’est aussi un confort. » insiste Lila. Ce qui est intéressant de souligner c’est que les raisons évoquées au fait de dormir nue ou pas sont les mêmes ça peut être confortable ou érotique. Ce qui nous pousse finalement à penser qu’en effet notre corps nu n’est pas par essence, érotique. Il l’est quand on le décide. Il l’est quand on le ressent. Notre corps n’est pas seulement un objet érotique, il est plein d’autres choses aussi. Sarah Illustration de couv’ ici SarahSarah ne parle plus trop de cul ni d'amour d'ailleurs mais ses passions demeurent féminisme, antispécisme, santé mentale et d'articles Follow MeBe Sociable, Share!
Dansla black list des choses qui dégoûtent les femmes, les mauvaises odeurs corporelles figurent en tête de liste. Si la sueur est bourrée de phéromones excitantes, une hygiène douteuse au niveau du sexe et une mauvaise haleine sont carrément rebutantes. Certaines peuvent être écœurées par la salivation excessive.L'amour n'a pas d'âge… Une étude* du très sérieux Institut national d'études démographiques Ined s'est penchée sur plus de 25 millions d'échanges du site de rencontres Meetic. Conclusion ces dames s'imaginent assez peu avec un homme plus jeune. Elles ne sont que 53 % à l' l'inverse, deux tiers des 26-30 ans s'en disent incapables. La chanteuse Madonna, 60 ans, en couple avec un mannequin de 31 ans, ou Brigitte Macron avec son époux de président de 24 ans son cadet, font figure d' mec plus jeune ? Non ! », répond Émilie, 30 ans, comme un cri du cœur. J'aurais eu trop peur qu'au moment de faire des projets, il flippe et fuie. Avant 29-30 ans, les hommes ont envie de s'amuser », estime la jeune jolie Marseillaise de 28 ans, est, elle, sortie avec un minot » il y a deux ans. Il avait 23 ans, elle, 26 ans ! Trois petites années, un gouffre pour elle insurmontable. Je n'assumais pas qu'il soit encore étudiant, lui chez sa mère, moi dans mon appartement », lance-t-elle. Juliette avait même honte » vis-à -vis de ses amis, de ses et femmes responsables» à parts égalesFaut-il en déduire que tempes grises et pattes d'oie séduisent autant que les abdos en béton d'un jeune premier ? C'est plutôt un choix par défaut dont l'explication est aussi à chercher chez les hommes. Lorsque j'étais étudiant, je n'étais pas plus attiré par les plus jeunes que moi, mais je n'avais pas l'aplomb pour aborder des filles de mon âge », confesse François, 52 le principal enseignement de cette étude hommes et femmes sont responsables » à parts égales de l'écart d'âge au sein des couples. Pour la première fois, la chercheuse de l'Ined est allée guetter les célibataires dans leur milieu naturel alors que jusqu'à présent les seules données disponibles étaient des enquêtes que les hommes se disent ouverts à toutes les rencontres, sur Meetic, elle a pu observer que plus monsieur avance en âge, plus il cible des femmes plus jeunes. Ces dames ne sont pas en reste. Après 70 ans, elles s'intéressent à leurs cadets… Les rencontres ressemblent bien plus à un compromis que ce que les Anglais appellent un perfect match, un accord parfait », pointe Marie Bergström. Romantiques, passez votre chemin.Tout le monde veut que ça se passe bien au lit» La clé, c'est que tout le monde veut que ça se passe bien au lit. Les femmes mûres imaginent qu'il leur faut pour cela des hommes plus jeunes. Les hommes, eux, craignent parfois de ne pas être performants face au corps d'une femme plus âgée », pointe Patricia Delahaie, psychologue et auteur de Comment faire la bonne rencontre ».Globalement, on se croit plus ouvert à la différence de génération qu'on ne l'est. Aujourd'hui, l'écart moyen dans un couple constitué est de 2,3 ans seulement contre 2,8 ans dans les années 1950. Peut-être parce que les sites de rencontres sont devenus un quasi-passage obligé pour les célibataires. Et il faut toujours y renseigner la case date de naissance !* De quoi l'écart d'âge est-il le nombre ? » de Matie Bertröm, dans la Revue française de sociologie ». L'analyse de l'Ined a porté sur 401 208 profils d'utilisateurs anonymisés et sur plus de 25 millions de mails.
Elles ont entre 24 et 44 ans et regardent des vidéos ou films pornographiques. De leurs ressentis lors des premiers visionnages à leurs rituels de consommation, en passant par les bénéfices qu'elles en tirent, ces femmes racontent tout sans tabou."Bouleversant." Juliette* pèse ses mots, les cherche avec soin pour décrire au mieux ce qu'elle a ressenti devant sa première vidéo porno, il y a sept ans. Elle en a alors 19 et habite chez ses parents. Elle se met dans son lit, surfe sur le site Youporn. "Je me sentais ridicule, je riais en me disant "on dirait un ado de 13 ans". Il y avait aussi un côté transgressif." Son dernier clic se pose sur une vidéo de porno amateur, elle regarde, se masturbe. "Un déclic", dit-elle. Elle a le corps et la tête à l'envers. Pour la première fois, la jeune femme jouit âgée de 26 ans, elle regarde de la pornographie environ une fois toutes les deux semaines, comme beaucoup d'autres "spectatrices" d'ailleurs. Peu de chiffres précis existent sur la consommation des femmes, mais il suffit de sonder son entourage pour saisir que la pratique n'est pas marginale. Les derniers travaux conséquents sur le sujet en France remontent à 2008, dans l'enquête Contexte de la sexualité en France, réalisée entre 2004 et 2006. "C'est ancien, mais ça n'a pas énormément changé depuis", informe Ludivine Demol, chercheuse doctorante à l'université Paris-VIII. Les enseignements ? Trois femmes sur quatre 73% déclarent avoir déjà vu un film pornographique au cours de leur vie, une sur cinq 20% affirme avoir visionné "souvent et parfois" de la pornographie durant les douze derniers mois. Depuis, en 2012, un sondage Ifop en partenariat avec Marc Dorcel chaîne de télévision payante diffusant des contenus pornographiques et appartenant à la société Marc Dorcel, NDLR notait également qu'une Française sur deux visionne des films seule, et que 18 % des femmes en regardent régulièrement ou de temps en vidéo, désir sexuel paroles d'expertsAmateur, lesbien, SM...Je déteste ce qui est trop scénariséJuliette, 26 ansLili regarde des vidéos plusieurs fois par semaine, "pas de films parce que je suis impatiente, j'ai besoin de rapidité, d'efficacité", précise la jeune femme de 25 ans. Quand elle cherche ce qu'elle veut voir, elle fuit les ralentisseurs, les publicités, les sites qui demandent une inscription. Elle le fait seule ou avec son partenaire. "Je change régulièrement de sites, parfois je consulte le même pendant longtemps, ça dépend des périodes", décrit-elle. "C'est plus rare quand je suis en couple mais ça peut m'arriver, indique quant à elle Juliette. Si je ne vois pas mon copain, je me fais du bien, un peu comme avec un carré de chocolat.""Les jeunes générations en consomment plus que l'ancienne, commente la chercheuse Ludivine Demol. Avec Internet, les jeunes femmes ont un accès "facilité". Avant, elles étaient exclues, désormais on a un rapprochement des pratiques entre les deux genres." Pour Flore Cherry, journaliste sexo pour le site érotique de Union Magazine, "après 2005, le lancement des "hubs" des plateformes de diffusion gratuites comme Pornhub, Redtube ou encore Youporn, NDLR, a joué".Les premiers contacts avec la pornographie ont lieu tôt. 13 ans pour Lili. "J'y suis allée par curiosité, je voulais voir autre chose que ce qu'il y avait dans les téléfilms érotiques qui passaient tard le soir, je voulais quelque chose de plus explicite", précise-t-elle. En plein bal des hormones pendant l'adolescence, il y a aussi l'envie de voir à quoi ressemble le sexe adulte, de mettre des images sur des pratiques évoquées dans la cour de récréation. "On discutait des femmes fontaines avec des amis, ça m'a intriguée et je suis allée regarder une vidéo", illustre Lalita, 27 ans, qui estime sa consommation actuelle à trois ou quatre fois par mois. Et puis, il y a celles dont les yeux se posent malgré elles sur le porno. À 24 ans, Zoé se souvient du premier film visionné et montré par "les garçons en soirée quand ils étaient bourrés". C'est en souhaitant télécharger Harry Potter que Margaux, 27 ans, récupère un porno leurs préférences en matière de pornographie ont logiquement évolué avec l'âge et la vie sexuelle. "Au début je regardais des vidéos plutôt classiques sur des sites mainstream, en clair des rapports hétérosexuels ou homosexuels essentiellement américains, informe Sidonie, 30 ans. Maintenant je me tourne davantage vers du plus extrême, car ma vie sexuelle l'est aussi." "Il y a dix ans, je regardais des choses assez traditionnelles, des rapports entre un homme et une femme, mais aujourd'hui ça ne m'excite plus du tout", confirme Margaux, adepte de vidéos qu'elle qualifie d'"un peu plus hard", comme le BDSM bondage, punition, sadisme, masochisme. Zoé, hétérosexuelle, trouve du plaisir dans le porno lesbien. "La façon de filmer est différente du porno hétéro, il y a une vraie importance donnée au corps de la femme et on ne voit pas en priorité le plaisir de l'homme". Elle ajoute préférer les catégories for women ou romantic sex, "si c'est trop hard, j'arrête".Beaucoup vantent le porno amateur pour son authenticité "Il y a une vraie complicité, on voit qu'ils connaissent leur corps. Je n'aime pas les mises en scène, les corps refaits ou trop sculptés", commente Sidonie. Et Juliette de surenchérir "Je déteste ce qui est trop scénarisé, on sent bien que ce sont des fantasmes d'hommes qui sont mis en scène, l'élève et son ou sa professeure, l'infirmière, la policière... C'est un peu grotesque".Un support pas toujours masturbatoireLes vidéos pornographiques ne servent pas toujours de support masturbatoire. Getty ImagesChacune a ses habitudes de consommation, son rituel. "Je sélectionne une vidéo qui m'attire, je la regarde en entier et ensuite je visionne de nouveau les scènes qui m'excitent et je me masturbe devant", détaille Lalita, habituée du site Pornhub. Quand elle veut se toucher, Juliette affirme avoir besoin de se projeter. Le porno lui sert de décor, les vidéos de tremplin. "Le son a aussi une grande importance", ajoute-t-elle. Lili voit la pornographie comme le moyen de ressentir de l'excitation et se masturbe la plupart du temps après. "Elles nourrissent mon imagination, ensuite je préfère laisser libre court à mon esprit pour me masturber", d'autres, les films et vidéos ne font pas office de support masturbatoire. Sidonie ne se touche pas devant ni immédiatement après non plus. La trentenaire, qui se définit comme un être très sexuel, voit le sexe comme un art porteur d'inspiration. "Cela m'intéresse beaucoup, c'est très présent dans ma vie, que ce soit dans les domaines artistique, littéraire... C'est un mélange de curiosité et de fascination, d'excitation pour ce que les gens font avec leur corps", explique-t-elle. Ainsi, sa consommation ne répond pas à un besoin, "le porno n'est pas un exutoire. Je suis des personnes, des performers. Quand quelqu'un publie une vidéo, je vais la regarder", droit à jouirCela renvoie à une pratique pas totalement dans la normeLudivine DemolJuliette parle très librement de sa consommation personnelle. Elle la voit comme une affirmation de son désir, son droit à jouir. Rien d'étonnant pour la chercheuse Ludivine Demol, selon qui, regarder du porno s'inscrit pour certaines femmes dans une "montée d'un certain féminisme". Certaines abordent le sujet avec leurs amies, se donnent des idées, des conseils. "Quand on en parle, j'ai l'impression que ça libère certaines femmes", avance pour cause. Si quelques-unes le revendiquent, la pudeur ou la honte en font souvent taire d'autres. Les ressentis des femmes devant leur première vidéo porno sont révélateurs. "Je me disais que je n'avais pas le droit de regarder ça, je me demandais si c'était bien", se rappelle Lili. "J'étais partagée entre la culpabilité due à mon éducation catholique, et l'excitation", complète Zoé."La consommation de pornographie par les femmes renvoie socialement à une pratique pas totalement dans la norme", affirme Ludivine Demol. Lors de ses recherches, elle analyse d'ailleurs les commentaires d'un post de blog sur la pornographie. Parmi les interventions - très rares - de femmes, la chercheuse remarque plusieurs profils. "Il y avait celles qui assument d'en regarder, celles qui disent ne jamais le faire parce qu'elles sont des filles, et enfin, celle qui s'interrogent "je suis une fille, j'en regarde, suis-je normale ?", explique-t-elle. En réalité, le tabou n'est pas lié à la pornographie en elle-même mais à la sexualité féminine. En clair, les filles ne sont pas censées s'intéresser au sexe, et donc encore moins au porno. Il y a une restriction genrée. Les hommes se justifient moins parce que ce sont des hommes. C'est normal, c'est leur sexualité"."Une femme qui consomme du porno fait peur à certains hommes, cela renvoie à une insatisfaction sexuelle", complète Flore Cherry, journaliste à Union Magazine. Si Lili parle aujourd'hui librement du sujet avec son partenaire, cela n'a pas toujours été le cas "Certains de mes anciens copains considéraient cela comme de la tromperie, leur ego était blessé". À 44 ans, mariée et mère de trois enfants, Jodie visionne du porno en secret. Elle a bien essayé d'en discuter avec son mari, un homme "pudique et réservé", en vain. "Il m'a regardé étrangement, s'est demandé si je voulais aller voir ailleurs. Il n'est pas dérangé mais il y a quand même un côté, "je ne te satisfais pas, il y a un problème". Je fais avec, mais ça me pèse. J'aimerais qu'il soit avec moi", influence certaine sur la sexualitéÇa m'a décomplexée, j'ai plus confiance en moiZoé, 24 ansPeu importe l'avis de leur entourage ou de la société, toutes identifient parfaitement ce que la pornographie leur a apporté. Sans être l'unique facteur d'apprentissage, elle a permis à Lili de découvrir des pratiques inconnues quand elle était plus jeune. "La fellation, par exemple. Je regardais des vidéos d'actrices montrant comment la pratiquer." "Ça m'a permis d'identifier les choses qui me faisaient envie, comme le porno lesbien", ajoute Sidonie, 30 que certaines se masturbent devant ces vidéos, elles apprennent à identifier leur plaisir, le maîtrisent, savent sur quel "bouton" appuyer. "Le porno m'a décomplexée, j'ai plus confiance en moi. Ça m'a aussi servi dans ma façon d'aborder les hommes. Au lit, je me dis que j'ai le droit, le droit à mon plaisir", indique d'autres, la pornographie s'avère libératrice. C'est en regardant des vidéos que Jodie, à plus de 40 ans, découvre qu'elle est femme fontaine. Et enfin, le porno confirme des désirs parfois enfouis. Margaux est catégorique "Il y a dix ans de cela, j'aurais refusé de faire du SM, je n'aurais pas assumé, alors que j'en avais déjà envie".1 Enquête Contexte de la sexualité en France, réalisée entre 2004 et 2006 par Nathalie Bajos et Michel Bozon.* Les prénoms ont été modifiés.
Les4 préliminaires que les femmes préfèrent. Publié par La Rédaction E-Santé, le 02/07/2018 à 15:01. Les préliminaires ne doivent pas être négligés car ce sont eux qui favorisent la lubrification vaginale, indispensable à la pénétration. Caresses du clitoris, sex-toys. Voici les pratiques sexuelles préférées de ces dames.
Ces jeunes filles restent de plus en plus accros aux hommes qui ont dix ans de plus qu’elles , peut-on lire dans les colonnes de Voici 10 bonnes raisons pour lesquelles, elles les préfèrent souvent aux gars de leur âge. 1. Ils sont particulièrement virils De la barbe, des muscles, un visage mature... En plus d'avoir atteint un âge où ils sont vraiment attirants, c'est aussi leur attitude qui les rend virils. Avec un homme plus vieux que toi, disons que tu sais que tu n'auras pas droit à un gamin. 2. Leur confiance en eux les rend très attirants Pour une fille, il n'y a rien de plus attirant qu'un homme qui a confiance en lui! Quand c'est juste la dose parfaite et que ça ne tombe pas dans l'arrogance, ça nous met nous-mêmes en confiance, on sent qu'il sait ce qu'il fait. Cela impressionne pas mal la jeune fille, surtout si on est habituées aux gars de notre âge qui ne sont pas tout le temps à l'aise à 100%. 3. Ils sont beaucoup plus matures Qui dit mature ne veut pas dire ennuyeux! Contrairement aux gars dans la vingtaine qui ont plus envie de s'amuser et de profiter de leur jeunesse, ils ont atteint un stade où ils n'ont plus le goût de faire la fête ou de déconner 24 heures sur 24. 4. Tu sais qu'ils sont plus expérimentés sous la couette Parce que tu vas pouvoir profiter de leurs années supplémentaires d'expérience au lit. Quand tu y auras goûté, tu ne pourras plus t'en passer. 5. Ils savent ce qu'ils recherchent chez une femme Avec le temps, ils ont fini par savoir ce qu'ils aiment et ce qu'ils aiment un peu moins chez leur partenaire! Si tu es leur idéal déjà bien établi, c'est ta chance. Ils n'essaieront pas de changer quoi que ce soit chez toi étant donné que tu corresponds déjà à leur définition de la femme idéale. 6. Leur vécu crée un mystère que tu veux percer Ils ont une histoire et t'as pas mal envie d'en apprendre plus sur eux. Leurs erreurs de jeunesse, leur histoires de cœur, leurs voyages à l'autre bout du monde, leur parcours professionnel... Tu veux TOUT savoir! 7. Ils sont généralement plus galants La galanterie est morte... mais pas pour les hommes plus vieux! Eh oui, contrairement à ce que tous tes ex t'ont fait croire, les gars qui ouvrent encore la porte aux filles, ben ça existe encore. 8. Ils ont des connaissances générales qui surpassent les tiennes Échanger avec quelqu'un qui a des connaissances générales riches, c'est incroyablement stimulant. Avec un homme plus vieux, les filles dans la vingtaine sont pas mal assurées de se faire apprendre pas de choses qu'elles ignoraient sur le plan social, professionnel et voir de la vie d’un couple mature. 9. S'engager ne leur fait pas peur Ils n’ont pas peur de s’engager officiellement devant la face de tous contrairement à celui avec qui tu ne savais même pas si tu formais un couple ou pas. Les hommes matures et sérieux ne feront pas de jeu de ping pong. Ils sont à un âge où ils ont envie de la relation stable et sérieuse que toi aussi, tu recherches. 10. Ils aiment prendre les devants S'il te veut, tu vas vite le savoir. Grâce à la confiance qu'il a acquise au fil des années, il n'a pas peur de prendre des initiatives et il adore même ça. Il cherchera à rencontrer les parents pour officialiser les choses car l’heure n’est plus pour lui à l’amusement. Philomène Yaï Stg
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