Avaitil un lien avec le vol des cartons dans les Alpilles ? Faudra voir ça de plus près avec Georges et Sylvain. Je commandai une autre bière et bientôt, fataliste, je me dis : « Après tout, hé ! ce n’était que de vieux bouquins. » Pourtant, ce Nostradamus, en 1603, cet « Oustau » en 1689, et ce Hoche, ce Carnot et cet Expilly Je sentais là un parfum d’histoire, et peut

Le théâtre tout le monde le connaît, tout le monde en a lu, beaucoup en ont vu. Mais au théâtre, je ne sais pas si vous êtes déjà monté sur scène avec le chauffeur de salle, si vous avez hurlé avec lui sur la scène, si les deux premières rangées de sièges étaient couvertes avec des bâches et si vous avez dansé sur Sarà Perché Ti Amo à l’entracte. Si cela vous est déjà arrivé, j’imagine que vous avez assisté à Au moins j’aurai laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne. Le metteur en scène de 32 ans a adapté à sa manière un incontournable de Shakespeare Hamlet. Quand je vous parle de sa manière », c’est une manière déconcertante, c’est du sang, c’est de la violence et pourtant c’est si poétique et artistique. Ce spectacle a déjà fait couler beaucoup d’encre cet été au festival d’Avignon et joué à Grenoble en novembre et à Orléans dés le 18 janvier prochain. Il aura laissé les spectateurs étourdis et les critiques divisées. Peu importe si vous avez aimé la pièce, car vous avez vécu une expérience théâtrale incroyable ! Commençons par le décor tombes, croix, harmonium, aquarium, distributeurs de boissons, squelettes, bosquets fleuris, escalier en colimaçon montant à une terrasse d’où les personnages s’agitent parfois derrière des vitres, sous le panneau en néon annonçant il n’y aura pas de miracle, ici » se juxtaposent sur la scène créant une ambiance dans cette pièce où l’oncle d’Hamlet, Claudius, tient le rôle le plus important et se dénude pour vous sans aucun complexe, sans aucune gêne. Car oui, le théâtre de Macaigne c’est bien ça, on abolit les tabous, on met ses acteurs dans des situations embarrassantes, on hurle, on déverse des litres de sang et le public est égal aux acteurs, il est à nu, transporté dans ce monde. Et pour le transporter on utilise des fumées, on le fait rire, on offre un ananas et on joue la pièce dans les rangs. Comme ça, le public ne voit pas passer les 3 heures et demi, ovationne les acteurs, s’émoi devant la comédienne qui joue Ophélie si jeune et qui se fait violer sur scène. Mais le jeu d’Ophélie n’est pas le seul à être impressionnant, tous sont impressionnants en passant par la mère d’Hamlet, Gertrude, si protectrice et irresponsable dont on retiendra cette réplique Qu’avons-nous fait de mal ? Nous avons juste été humain » et ce Hamlet si immature dont toutes les filles présentes dans la salle le trouveront craquant. Oui, on peut aussi dire du théâtre de Macaigne qu’il est violent, parfois trop sanglant, trop bruyant, mais sa pièce est vivante, et on retrouve sûrement tout ce que Shakespeare a laissé comprendre sans le dire dans ces lignes. Crédits photo Christophe Raynaud de Lage

Lerap francais se porte bien alors laisse moi fumer un blunt, kamini tony parker c'est le jamel comedy club . Aussi vrai qu'on échappera ni a la mort ni a nos doutes, qu'elle est sale et dégeulasse la chatte a Lore manaudou Aussi vrai que tout les petits parle de balade ronaldo, que ta vie a la valeur d'une feuille de ticket resto . Hamlet ou la rage au ventre. Après sa vision et son interprétation brillantes de L’Idiot, Vincent Macaigne s’est attaqué à présent au géant Shakespeare. Les cotillons, les serpentins, le sang, un château fantômatique, une tombe liquide de boue viennent accentuer la narration. Ici, Macaigne présente un Hamlet passionnel et dévoré par la folie des autre, mais pas uniqument. Vincent Macaigne prétexte Hamlet et décrit le monde. Sur le coup, le spectateur se voit assailli, saturé de sons, de couleurs, d’effets de lumière et de mise en scène. Des images s’accrochent à l’esprit et s’y gravent. Le public est partagé quoi? les scènes sont coupées? le texte n’est pas respecté? Sur le coup de la passion toute théâtrale, on y voit une succession de tableaux infinis, de sons, de beuglements, une saturation de bande-sons, de couleur, de sang; enfin de trop d’effets de mise en scène restaient en bouche, ou plutôt en vue, un goût écoeurant de trop plein, d’indigestion sonore et visuelle. Au travers de cette création à part entière il a retravaillé également avec l’univers du conte ayant inspiré Shakespeare le metteur en scène montre cette violence qui parcourt notre monde. Il égrène ainsi les insultes, apostrophe et malmène son public. Le spectacle se veut à part entière et les scènes présentées sont bien vivantes et obsédantes. Ici, il s’agit d’existence en scène, de vie que l’on peut littéralement toucher du doigt. Contrairement à ce que l’on aurait pu dire au sortir de la pièce et hormis le jeu de certains comédiens, le souvenir six mois après est celui d’une mise en scène époustouflante. Une véritable expérience serait-ce celle de l’existence ? Comme quoi les souvenirs permettent d’aimer un beau cadavre jugé trop rapidement décomposé à la sortie de la pièce. La question se pose de ce qui finalement constitue la valeur d’un spectacle ou d’une mise en scène? Trop d’artifices turait l’artifice et pourtant, le souvenir de cette pièce demeure magistrale, hante les esprit à l’image de la détestation qu’elle a pu provoquer sur le moment de la représentation. Est-ce donc le souvenir ? Les images qui affleurent ou un embellissement du souvenir? ou le pari de mettre en scène la vie et non pas la énième mise en scène d’Hamlet de Shakespeare?

VU: Au moins j’aurai laissé un beau cadavre / Vincent Macaigne / Cloître des Carmes / Jusqu’au 19 juillet / 21.30 h. Ouaoh ! Autant le dire tout de suite, ce Macaigne a les

AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE UN MACAIGNE TONITRUANT A CHAILLOT Nous avions adoré la version live » de cet Hamlet selon Macaigne montée l’été dernier à Avignon au Cloître des Carmes Cf dossier festival d’Avignon. En voici la version remasterisée pour Chaillot… Compte-rendu de Floriane Toussaint. S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser à Vincent Macaigne, c’est de faire les choses à moitié. Dans Au moins j’aurais laissé un beau cadavre », d’après Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scène va jusqu’au bout dans l’excès et dans l’épuisement des énergies. On ressort de là en en ayant pris plein la face et avec le désir de hurler à notre tour. Quelques indices nous mettent sur la voie de ce qui nous attend, dès le hall du Palais Chaillot. A la recherche de notre porte pour entrer dans la salle Jean Vilar, on se voit distribuer des obturateurs, comme aux concerts de hard-rock. En descendant les marches, on entend un bruit sourd. On se précipite pour voir ce qu’il se passe, ce que l’on rate, et on découvre qu’un comédien a fait descendre une centaine de jeunes sur le plateau, qui applaudissent et chantent avec lui, déchaînés. Le message est assez clair ce que l’on va voir est du théâtre libéré des conventions, dans lequel les comédiens s’adressent à nous, constamment conscients de notre présence, et dans lequel les rires et les cris des interprètes et du public sont débridés. Le décor composite, qui fait se côtoyer des stèles funèbres ornées de fleurs et des distributeurs de boisson, un mobil home et une tombe ouverte remplie d’un liquide non identifié sur le devant de la scène – qui oblige les premiers rangs à se protéger derrière des bâches en plastique – finit de séduire notre tolérance et de nous préparer pour le meilleur et pour le pire. Dès qu’il est question de réécriture, l’équation se formule en termes de fidélité et de liberté. Avec Macaigne, il est difficile – voire inutile – de trancher. Les personnages et les principaux épisodes sont ceux de Shakespeare le père d’Hamlet est mort, et le mariage de sa mère et de son oncle fait suite au deuil un peu trop rapidement à ses yeux. Le fantôme du roi décédé, la mise en abyme du théâtre et l’amour d’Ophélie répondent eux aussi présents à l’appel. La langue en revanche, à part l’incontournable être ou ne pas être », est remodelée de fond en comble. Claudius appelle Hamlet enfant pourri gâté » qui plombe la joie de la noce, alors que lui est accoutré d’un costume de banane le jour de son mariage, et qu’il est le seul à s’être déguisé malgré son message Facebook aux invités. Le ton est donné et il n’est pas lieu de s’offusquer. La violence de la pièce d’origine est mise en acte et les comédiens n’hésitent pas une seconde à se jeter dans la tombe pleine d’eau du roi, à se rouler dans la boue et à s’asperger de faux sang. Leurs cordes vocales s’usent à force de crier et ils courent partout sur le plateau et parmi le public, qui n’hésite pas à se lever pour livrer passage. Mais les encouragements tout aussi énergiques de Macaigne, du haut de la régie, n’autorisent aucun répit. A l’entracte, alors que la chanson Sara perche ti amo » est diffusée dans tout le théâtre, des traces de boue et d’eau dans les marches chatouillent notre curiosité et nous encouragent à rester, à ne pas rejoindre encore notre confort douillet. Un plateau plus ou moins nettoyé nous attend pour cette seconde partie, plus sombre encore et plus éprouvante. Les rares moments de beauté et de poésie sont éphémères, échouant à trouver leur place dans cet univers. Les salves de serpentins et le nuage de paillettes dorées retombent au sol et se mélangent à la boue et au sang. Le château gonflable qui s’élève et envahit la scène retombe sur lui-même, malgré les efforts désespérés de Claudius pour le redresser. Heureusement, les émotions provoquées, du rire à l’indignation, et la sollicitation des comédiens à se lever et applaudir chaque communication du roi, permettent de se reprendre, de reprendre conscience de soi-même. C’est indispensable vue la puissance des gestes et des paroles qui nous frappent. Macaigne et sa troupe sont bien conscients de tous les effets qu’ils produisent et en jouent. Le faux sang est bien du faux sang, il ne sert à rien de hurler et de pleurer ; les paillettes qui s’envolent au-dessus de la scène s’envolent grâce à Lucie, la régisseuse, il ne faut pas se laisser tromper ; et si le geste prend le dessus sur la parole, au point qu’on ne comprend parfois plus rien, c’est parce que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais l’acte de crier dans le micro lui-même. La scène et les comédiens sont mis dans tous leurs états pour mener le drame à son terme le bain de sang final survient enfin, littéralement représenté sur scène dans le bocal qui contient quatre ou cinq corps peinturlurés de rouge. Les moutons amenés sur scène pour la fin s’effraient un peu de ce carnage, et l’enseigne lumineuse qui domine la scène depuis le début clignote Il n’y aura pas de miracles ici ». Trempés de la tête aux pieds, les comédiens revêtent un peignoir vite tâché et viennent saluer, en compagnie des régisseurs, pour qui le spectateur éprouve une certaine compassion. En remontant les marches, certains crient au massacre de Shakespeare et d’autre se réjouissent de n’avoir pas passé une soirée mortelle à regarder un Hamlet trop classique et trop rangé il faut choisir son camp et s’y tenir. Floriane Toussaint Du 2 au 11 novembre 2011 / Théâtre de Chaillot / Salle Jean Vilar / Photo Christophe Raynaud de Lage Aumoins j’aurai laissé un beau cadavre. 2 n° 132 juin 2011 2 On pourra compléter les quelques pistes qui sont données ici par les nombreuses ressources disponibles sur la pièce et ses mises en scène : • Shakespeare : la scène et ses miroirs, Hamlet et La Nuit des rois, coll. « théâtre aujourd’hui », CNDP, n° 6, 1998. • Dossier pédagogique sur Hamlet de Peter Brook, Jezza McMurphyModératueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Ven 4 Nov 2011 - 1614 Pièce de théâtre écrite et montée par Vincent Macaigne qui s'est inspiré de Hamlet de Shakespeare. Macaigne est réputé pour ses mises en scènes provocs, ici il malmène bien l'histoire de Hamlet tout en conservant l'esprit. Ca passe à Chaillot au Trocadéro, et ça va sûrement passer en province je sais qu'ils vont jouer à Orléans. Franchement j'ai adoré, c'est assez ouf, y a beaucoup de sexe et de violence autant verbale que physique, et c'est assez drôle aussi, parfois absurde. Faut quand même avoir une certaine approche du théâtre, parce qu'ils font des propositions osées, mais pour ceux que ça intéresse hésitez pas c'est une vraie expérience par contre c'est 3h30 avec entracte de 20 minutes mais on voit pas passer le temps. esthétiquement c'est très beau surtout la deuxième partie, et c'est bouscule vachementShad Les Cris 20 Messages 9723Date d'inscription 14/09/2011Sujet Re Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 Déc 2011 - 2059 jeposteunpeupourcomblerlevide-La pièce est fidèle a Hamlet ou les références ne se ressentent pas sur scène ?Jezza McMurphyModératueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Re Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 Déc 2011 - 2334 dans la trame ouais, pis c'est les mêmes personnages. Après c'est contemporain donc en gros quand tu regardes bah ça a rien à voir en fait, ça baise, ça frappe, ça gueule... enfin c'est
Laplupart des grains de beauté sont bénins et ne sont pas problématiques. En revanche, si leur couleur, leur taille ou leur aspect évoluent en 3 mois, cela peut être le signe d' un mélanome, le plus grave des cancers de la peau mais qui peut se soigner grâce à de la chirurgie s'il est pris en charge précocement.
Laure Calamy, Au moins j'aurais laissé un beau cadavre Crédits photo le Pendant que je délaissais le blog, j'en ai profité pour vivre aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinéma, et ALLER AU THEATRE. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni coté cour ni côté jardin. A vrai dire, la dernière fois, mon dos avait mis 2 semaines à s'en remettre. J'ai sauté le pas et renoué avec d'anciennes amours en jetant mon dévolu sur Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011. Au programme ce soir... Les critiques du journal local étaient particulièrement élogieuses, les bribes d'infos très rapidement glânées sur le net aussi aujourd'hui vous pouvez vous faire une idée du spectacle grâce à Télérama, Le Monde, France Inter En fait, j'aurais du me méfier. C'est suspect d'être ainsi adoubé par différentes églises du microcosme cultureux parisien! Une pièce appréciée par les critiques extrait du livret du spectacle Posons rapidement le décor Macaigne est un acteur et jeune metteur en scène qui a le vent en poupe et qui est auréolé d'une aura de "petit génie". Son crédo, le théâtre épique. Pour faire vraiment très simple et schématique, le théâtre épique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théâtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phénomène de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport à ce qui se joue sur scène. C'est un théâtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique. Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit. Macaigne revisite ici la tragédie d'Hamlet à sa sauce, en transposant dans une espèce de monde moderne et froid, à grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un décor industriel post ou pré-apocalyptique avec un cimetière et un préfabriqué suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, très loooongue plongée dans la folie, et l'ignominie humaine. crédits photos La pièce dure 3h15 avec un entracte d'un quart d'heure Franchement pas le genre de chose à me rebuter! Pour moi, c'est plutôt des défis scénaristiques que je m'attends à voir relever, et de belles prouesses de la part des comédiens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une pièce en allemand surtitré Der Meister und Margarita qui durait 4h mise en scène de Franck Castorf qui dirigeait la Volksbühne! J'ai pris mon pied! De l'outrance des hurlements pendant la moitié voire les 3/4 de la pièce, un jeu sur l'illusion du réel assea fatiguant, deux scènes de coït notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public à un rythme régulier, une scène de viol très longue, énormément de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumée qui envahit toute la salle, des confettis, des pétards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" à tour de bras... Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent! Pour moi, une pièce longue et inégale Quelques moments de fulgurance et de beauté deux monologues audibles et plein de grâce. Des décors qui demeurent d'une grande beauté et d'une belle puissance onirique mais justement, il y en a trop, tout le temps... On sent que Macaigne a travaillé pour le cinéma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticité de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer près de 20 min à me questionner sur les jeux de lumière, plutôt que sur le jeu des acteurs. La 2e partie m'a semblé moins pire que la première. Peut-être parce que je m'étais habituée au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intéressant. Bon, j'ai été bien perdue. Pour moi, le grand mérite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donné envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scène a trahi, et ce en quoi, il a été tout de même fidèle....Je ne peux même plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses étaient présentées de façon a-chronologique! J'ai trouvé l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, là, c'était l'overdose. Une heure en moins aurait peut-être été la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scène actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire. Un beau moment de théâtre contempoRIEN. Un bon gros foutage de gueule! Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvé fâcheux qu'on leur présente ça ainsi, que leur éducation artistique soit émaillée de"mise en scène de l'extrême" qui n'ai absolument rien à envier aux séries, vidéo youtube, jeux vidéos auxquels ils sont très tôt confrontés. Finalement entre leur "réel fantasmé" et cette mise en scène peu voire pas de frontières. Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dépasse, une pénétration suggérée et de l'autodérision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le même effet sur moi. Je me rapelle que pour moi, le théâtre, ado, était une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idées, vers des questionnements. C'était stimulant. Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que Consomme ta pièce de théâtre et Crève! Ces partis pris du théâtre contemporain me fatiguent, et je pense réfléchir à deux fois avant de retourner dans un théâtre municipal, une scène nationale ou une maison de la culture. Et vous, quels ont été vos expériences en matière de THEATRE? contemporain ou non? Est ce que ça vous botte?

Uncadavre retrouvé dans un canal. Il ne fait pas bon vivre à Marignane ces temps-ci. En moins de huit jours, un Arménien a donné la mort à un Kurde au terme d'une rixe dans une épicerie

n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL D’AVigNON b Quels corps de métier du théâtre les élèves ont-ils pu voir sur le plateau ? Toutes les personnes qui participent à l’élaboration du spectacle sont mises en jeu, à un moment ou à un autre – les comédiens, évidemment ; – les techniciens, qui font les changements de décor à vue, revêtus du même costume de banane que celui de Claudius ; – le metteur en scène, Vincent Macaigne, qui apparaît au plateau à l’entracte, pour le nettoyer et le déblayer ; – la régie, qui, plusieurs fois, est prise à partie par les comédiens ; un technicien lumière intervient même, lors de la pièce d’Hamlet, pour demander aux comédiens de jouer ; – enfin, lors des représentations à Avignon, le régisseur lui-même, qui monte sur le plateau pour demander aux spectateurs de regagner leur fauteuil. On rappellera aux élèves que le théâtre a toujours été pour Vincent Macaigne une aventure collective. b Faire réfléchir les élèves à leur rôle en tant que spectateurs. Ont-ils été amenés à faire des choses que le public de théâtre ne fait pas ordinairement ? Ont-ils eu le sentiment de participer à la représentation, et à quels moments ? Le théâtre de Vincent Macaigne amène aussi le spectateur à sortir de sa place et de son habituelle passivité. D’abord, parce qu’il est traité sans ménagement les premiers rangs se voient distribuer au début du spectacle des protections auditives et une bâche plastique pour se protéger des éclaboussures de boue ou de peinture ; les femmes du public sont traitées de vieilles connes » et les quelques spectateurs qui pensent pouvoir filer discrètement avant la fin du spectacle sont en général alpagués par les comédiens. Ensuite, parce que le public est aussi associé au jeu – avant le spectacle, un chauffeur de salle l’encourage à monter sur le plateau, puis à danser et chanter avec lui ; 16 16n° 132 juin 2011 14. On peut voir la vidéo ici xjvcpb_des-spectateurs-se-jettent-dans-lafosse-de-au-moins-j-aurais-laisse-un-beaucadavre_fun – pendant le spectacle, il est pris à partie par les comédiens qui lui demandent de jurer ou d’applaudir ; – des jeux avec des spectateurs sont mis en place le comédien Roger Roger offre un fruit et son numéro de portable à une jolie femme dans le public ; Gertrude offre sa culotte à l’issue de son strip-tease ; – des comédiens s’assoient au milieu du public pendant la représentation de la pièce d’Hamlet, ou courent à travers les rangées de spectateurs. Dans le spectacle, le public joue un rôle à part entière. Le fait de fouler le plateau est assez symbolique de la place qui lui est offerte. Certains spectateurs s’emparent de cet espace de liberté qui leur est laissé. On a ainsi vu, un soir, une jeune femme lancer à son tour ses sandales sur le plateau lors du monologue de Claudius, et deux jeunes gens plonger dans la fosse de l’avant-scène 14 ! Work in progress b Proposer aux élèves d’écouter la rencontre entre Vincent Macaigne et le public du Festival d’Avignon Que dit le metteur en scène sur son rapport à l’écriture ? Vincent Macaigne fait évoluer soir après soir la représentation. Lors de la conférence, il explique disposer de 7 ou 8 heures de matériau de spectacle, d’où il a extrait 3h30. Le processus d’écriture du spectacle naît du plateau et peut évoluer en fonction des représentations. b Qu’est-ce que cela nous apprend du statut du texte dans un tel spectacle ? On est dans un processus d’écriture qui évacue la littérarité. Le texte théâtral se construit au présent du plateau, il n’est pas figé, certaines phrases pouvant être modifiées par les comédiens. On rappellera aux élèves que cela explique en grande partie pourquoi Vincent Macaigne refuse l’édition de ses textes. b Les élèves ont-ils observé Vincent Macaigne en régie ? Ont-ils l’habitude de voir un metteur en scène agir ainsi ? Lors des représentations au Festival d’Avignon, Vincent Macaigne se tenait en régie, à vue, pendant tout le spectacle. Les spectateurs 17 17 b On pourra faire lire aux élèves la critique de Florence March qui regrette que la place réservée au public ne soit pas plus réelle et leur demander de réagir http// b De quelles autres pratiques culturelles, sociales ou même sportives pourrait-on rapprocher le théâtre de Vincent Macaigne ? Au moins j’aurai laissé un beau cadavre crée une convivialité, un partage que l’on trouve dans d’autres formes artistiques ou culturelles. Il emprunte certains codes à d’autres formes plus populaires comme le concert, la télévision ou même le match. Cela confère au spectacle un caractère festif. C’est le cas par exemple de l’entracte, qui est accompagné d’une chanson de variété italienne, Sara Perche Ti Amo de Ricchi E Poveri. ont pu le voir donner des consignes de jeu aux comédiens, rectifier des éléments en communiquant par de grands gestes survoltés, à l’instar d’un chef d’orchestre. Là encore, ce positionnement indique une volonté de se confronter au présent du plateau le jeu n’est pas fixé une fois pour toutes, il réagit et évolue en fonction de l’énergie de chaque soir. Le travail théâtral n’aboutit pas à un produit fini qui serait le spectacle. Au contraire, le spectacle donne à voir un processus de travail en direct. b Qu’est-ce que ce work in progress induit dans le jeu des comédiens ? Les comédiens auront certainement frappé les élèves par leur énergie et l’intensité de leur jeu. Ils s’autorisent de larges parts d’improvisation, en réagissant aux départs des spectateurs par exemple ou en développant plus ou moins longuement certaines scènes c’est le cas de la bagarre avant le début de la pièce d’Hamlet, lorsque commence la seconde partie. Les comédiens sont aussi associés à l’écriture du spectacle. La scène inaugurale du chauffeur de salle est née d’un pari entre Vincent Macaigne et le comédien Sylvain Sounier. Celui-ci devait gagner 50 euros s’il réussissait à faire monter tout le public sur scène ! Acclaméà Avignon cet été, la pièce de Vincent Macaigne intitulée Au moins j'aurai laissé un beau cadavre débarque à Chaillot du 2 au 11 novembre. Le sable gifle le visage et enveloppe le campement dans un voile beige qui laisse à peine deviner quelques silhouettes avançant dans un cliquetis de métal. Certaines s’appuient sur une lance, d’autres sur une mitraillette. Toutes s’appliquent à laisser passer une file de chars vrombissants, surmontés d’arbalètes, de squelettes ou de poupées désarticulées. Sur un pan de tôle, quelques lettres dégoulinantes inscrites avec du faux sang demandent aux passants Qui a tué le monde ? ». En plein désert aride de Mojave, en Californie, plus de 4 300 personnes se sont retrouvées fin septembre pour vivre pendant cinq jours dans un décor post-apocalyptique. Les participants ont construit de bric et de broc Wasteland City, une cité éphémère avec ses rues, ses saloons, son journal, sa fréquence radio. On ne peut y entrer que si l’on porte un costume en accord avec le thème un futur où notre civilisation entière s’est effondrée, et où les ressources sont devenues rares. Une garde d’élite » surveille les portes couleur rouille, soucieuse de s’assurer qu’un jean trop propre ou un gadget dernier cri ne viendront pas briser l’illusion de ce happening géant. Jouer aux survivants Depuis que le Wasteland Weekend est né, en 2010, d’un simple rassemblement de fans de Mad Max, l’événement n’a fait que s’agrandir. Il continue d’afficher complet, attirant des festivaliers venus des quatre coins des États-Unis et même de l’étranger. Ces derniers parcourent des centaines – voire des milliers – de kilomètres pour venir enfiler leurs costumes et jouer le rôle de survivants de l’Apocalypse certains par amusement, d’autres par inquiétude, quelques-uns par fascination. Certains répondent aux invitations des DJ perchés sur des épaves de bateau rongées par la rouille La journée, les festivaliers se réunissent sous les tentures pour deviser sur la fin du monde, écouter des raconteurs d’histoire, se confectionner de nouveaux accessoires. C’est quand la nuit tombe que le campement se met à fourmiller certains répondent aux invitations des DJ perchés sur des épaves de bateau rongées par la rouille, d’autres encouragent les équipes qui s’affrontent au jugger », un sport de contact qui se joue avec un crâne de chien en guise de ballon. Au casino de la dernière chance », on parie des capsules de bière comme si les lendemains n’existaient pas. Quand s’allument enfin les néons du dôme du tonnerre », une horde de Wastelanders s’approche pour grimper à même la structure en métal, réplique grandeur nature du lieu où se déroulent les combats à mort dans Mad Max 3. La foule réclame du sang et, sous elle, des binômes s’affrontent sous les hurlements… d’inoffensives battes en mousse à la main. À Wasteland, tout le monde a l’air cruel et complètement fou mais ce n’est qu’un jeu, commente Jared Butler, co-organisateur de l’événement. On laisse justement derrière nous tout ce qui divise l’argent, la politique, la religion. » Pour ce scénariste d’Hollywood, l’esthétique post-apocalyptique rencontre un tel engouement parce que les temps sont durs » et qu’elle porte en elle quelque chose de profondément optimiste » C’est l’idée qu’il y a un après, résume-t-il. Même si le pire advient, il restera de la vie, il y aura d’autres communautés possibles. » Bien sûr que l’Apocalypse ça va être moche. Mais si elle nous tombe dessus, au moins, il y aura un vrai redémarrage » Beaucoup sont attirés par Wasteland parce que ce terrain vague représente un monde où tout est à réinventer. Lektor, un retraité de Las Vegas, vient chaque année pour faire du troc de vieux objets et s’extraire d’une culture où l’argent coule à flot et où tout doit toujours avoir l’air neuf pour avoir de la valeur. » L’imaginaire de l’effondrement le pousse, affirme-t-il, à être inventif », ingénieux », moins futile ». Pour Becky, une infirmière urgentiste du Dakota du Sud, la perspective de l’Apocalypse est à la frontière de l’ angoisse » et de la fascination » Bien sûr que l’Apocalypse ça va être moche, concède-t-elle. Mais si elle nous tombe dessus, il faut se dire qu’au moins, il y aura un vrai redémarrage quand on n’a plus rien, on est tous égaux ! » Défilé de bikinis post-apocalyptique Truth vient tout juste d’être baptisée de son nom Wasteland ». Étudiante à San Diego, elle en est à son premier festival mais compte bien revenir tous les ans – jusqu’à la vraie Apocalypse », précise-t-elle en riant. Au sein de la tribu » avec qui elle partage un campement, elle a trouvé la possibilité d’une esthétique nouvelle » Dans le monde post-apocalyptique, les canons de beauté ne sont pas les mêmes, explique-t-elle. La femme n’a pas besoin d’être délicate et fragile pour être belle. Elle doit être forte, comme moi. » Ça me remplit de force et de confiance avant de retourner dans le monde réel » Lors du défilé de bikinis post-apocalyptique, l’une des activités les plus populaires du festival, la foule acclame sans discontinuer la prestation de tous les participants les jeunes, les vieux, les gros, les maigres, les hommes, les femmes et les transgenres. Leurs parties intimes sont drapées ou non dans du ruban adhésif, des cannettes de bière, des lambeaux d’emballages. Ici, je peux être moi, poursuit Truth. Ca me remplit de force et de confiance avant de retourner dans le monde réel. » En pliant bagage le dernier jour, les festivaliers s’interrompent pour troquer des capsules à l’effigie de leur tribu, petits souvenirs à ramener dans l’autre monde. Mark Cordory, un costumier britannique et habitué du festival, réfléchit déjà à les utiliser comme ornement sur un blason Si l’Apocalypse arrive, je voudrais au moins que mon cadavre soit bien habillé. » À Wasteland, l’humour est certainement la chose la mieux partagée. SUR LE MÊME SUJET > East Jesus, mirage hippie du désert californien > AfrikaBurn la révolution en dansant > Le roman post-apocalyptique parfait guide pour survivre à la fin du monde ? > Aujourd’hui, presque toutes les formes d’anticipation passent par l’effondrement » Photos © Laure Andrillon
\n au moins j aurai laissé un beau cadavre
Sommaire 1 - Le prisonnier se réveille à la morgue. 2 - Retrouvé noyé dans la piscine il se réveille et meurt après. 3 - Il se réveille aux pompes funèbres et meurt 2 semaines après. 4
Répétition de la pièce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissé un beau cadavre, au Théâtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulés à la nuit par des comédiens ivres de vie, une scène qui s'illumine sous l'énergie d'un spectacle brûlant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissé un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnée et distordue de Hamlet, est une pièce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel étoilé des soirées avignonnaises et le décor déchiré du cloître des Carmes, voici l'imposant Théâtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un château gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargés de monter le décor XXL de la pièce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comédiens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portée des voix. Du théâtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout réajuster pour l'intérieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zéro et c'est flippant." Il se lève, déplace un projecteur d'un demi-centimètre et appelle à ses côtés Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "château gonflable planqué sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça déménage. Sur scène, les comédiens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualité. Macaigne veille au grain. L'allusion à Kadhafi n'y a pas résisté. Celle aux "Indignés" non plus. En revanche, cette interpellation lancée à Claudius à propos de son "château gonflable à la con planqué sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intègre des passages écrits par Macaigne lui-même. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie réactionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scène. Hamlet aussi est un peu réac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissé un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théâtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, à travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement très contrôlé, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bûcherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, où se déroule une soirée privée avec petits fours, robes chics et boutonnières fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est décidément une grande scène de spectacle. Au moins, j'aurai laissé un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théâtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Squallattendait nerveusement dans son bureau, il avait demandé à Kadath et à Cloud de le rejoindre. Le soleil se couchait paresseusement sur Vekta City, depuis
Posted on 4 novembre 201127 mai 2021 La Parafe Spectacles 6 Comments Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » de Vincent Macaigne à Chaillot S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser à Vincent Macaigne, c’est de faire les choses à moitié. Dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, d’après Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scène va jusqu’au bout dans l’excès et dans l’épuisement des énergies. On ressort de là en en ayant pris plein la face et avec le désir de hurler à notre tour. Lire la suite Onk0S5K.
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