Je veux être président de la République. » C’est comme ça qu’Alexis Bourriau, 14 ans, a débarqué dans le bureau de François Petit, maire de La Garnache.
Un Castrais est le fils d'un candidat à l'élection présidentielle. Thibault Lassalle, 2e ligne du CO, se confie sur son père Jean Lassalle, qui brigue l'Elysée. À cause d'une saison pourrie» liée à une blessure, Thibault Lassalle, qui vient de se faire opérer et qui ne retrouvera pas les terrains avant cet été, n'a pas pu trop faire parler de lui sportivement depuis qu'il est arrivé au Castres olympique après avoir évolué à Agen, Oyonnax et Toulon. Mais le 2e ligne castrais de 29 ans, originaire d'Oloron-Sainte-Marie, porte un nom dont on parle beaucoup depuis quelques semaines. Il est le fils de Jean Lassalle, le député des Pyrénées-Atlantiques, qui fait partie des 11 candidats à l'élection présidentielle. Et même si Thibault cultive une certaine discrétion sur sa vie, il a accepté de nous recevoir chez lui à Castres pour évoquer le parcours de son père, personnage haut en couleur, dont il est très proche. Comment vivez-vous la campagne électorale de votre père ? Je suis très proche de mon père depuis toujours. Du coup, j'ai l'habitude de ses combats. Il en a eu d'autres par le passé plus difficiles pour nous ses proches. Je suis ça de manière très sereine. Ce n'est pas toujours facile. Il y a beaucoup d'affect. Il faut savoir faire la part des choses, prendre du recul. Quand on tient à quelqu'un, c'est parfois difficile ce qu'on peut lire et entendre et ce qui peut être dit sur lui. Cela fait partie du jeu politique. Il faut réussir à s'en détacher. Mais cela fait très longtemps que je suis habitué à ça, à être le fils de». Il y a des mots qui ne font pas plaisir. Mais dans l'autre sens, il y a beaucoup de chaleur et de sympathie. Je suis habitué, je vis avec sans trop de problèmes. Justement votre père à une vraie côte de sympathie, notamment sur les réseaux sociaux, cela doit vous faire plaisir ? Je suis très peu sur les réseaux sociaux. Je n'aime pas trop çà . J'ai bien vu l'ampleur que cela prenait. J'essaye de rester assez loin de tout ça. Mais il est dans la vie politique comme il est depuis toujours avec nous. Il est resté le même. C'est peut-être ça qui peut surprendre les gens. Mais chez nous, dans les Pyrénées, les gens le connaissent comme ça. Il est facilement abordable. Tout le monde veut lui parler. C'est même parfois un peu pénible quand tu es petit ou que tu veux passer un moment en famille c'est jamais trop possible. Il a toujours été comme ça, ouvert aux autres, même pour se faire engueuler il ne s'échappe pas. Vous avez toujours été baigné par la politique. Cela vous intéresse ? Mais il n'est pas que ça pour moi. Il a fait d'autres choses avant. Même s'il a été élu et réélu, dans sa tête ce n'est pas une profession, c'est un engagement énorme auprès des gens. Cela lui tient à cœur le suffrage universel. C'est une grande fierté pour lui d'être représentant des Basques et des Béarnais. Cela ne me donne pas envie à titre personnel mais cela m'a toujours plu de suivre ce qu'il faisait et la politique. Localement, chez nous, c'est très politisé. Il y a toujours eu de grands débats sur des sujets complexes, sur l'ours, sur le tunnel du Somport… Mon père était en plein dedans. On est obligé de s'y intéresser. Vous l'aidez dans ses campagnes ? Il ne nous a jamais rien demandé. Mais je l'ai fait lors de quelques campagnes. J'aime bien aller au contact des gens avec lui. Je le conduisais dans les mairies. J'aime discuter avec les gens. Chez nous, les gens adorent le rugby donc de me voir avec lui cela permettait aussi de discuter d'autres choses. Je suis très attaché aux problématiques de chez moi comme la ruralité. Cela m'intéresse beaucoup. Vous le suivez lors de ses passages télé et radio ? Oui. Je suis assez critique avec lui. J'ai du mal à le juger comme quelqu'un de lambda. Mais il aime bien m'appeler pour avoir mon avis et échanger. On s'appelle assez souvent. Mais je connais son discours et ses convictions, donc je n'ai pas besoin de tout regarder. Vous l'avez regardé lors du grand débat avec tous les candidats ? Oui et j'étais très stressé pour lui. Je savais qu'il resterait à sa place. Qu'il ne serait pas agressif vis-à -vis des autres candidats. Il parle quand il doit parler et laisse s'exprimer les autres idées. Cela reste mon jugement mais j'ai plutôt apprécié sa prestation par rapport à d'autres fois où j'ai pu moins apprécier. Avec vos coéquipiers au CO, vous discutez de la campagne de votre père ? Je n'en parle jamais si on ne m'en parle pas. J'ai toujours adopté cette ligne de conduite. Que cela soit avec mes amis à Oloron et tout au long de mon parcours jusqu'à Castres. Je n'ai pas besoin d'en parler. Je n'ai pas envie d'embêter les gens avec çà . Je suis assez discret sur ma vie de famille. J'aime garder cette part de discrétion même si ce n'est pas toujours facile rires. Mais c'est mon naturel. Après, j'en parle avec plaisir si on m'en parle. Et bien sûr qu'au club, tout le monde m'en parle. Forcément, certains s'y intéressent et regardent ce que fait mon père. On en parle mais cela reste toujours très chaleureux. Je sais que tous les gens que je côtoie ne votent pas pour lui. Vous n'êtes donc pas un porte-parole de votre père ? Je ne pourrais pas dire à quelqu'un de voter pour mon père. J'aurais trop peur de mettre les gens mal à l'aise. Il y a des gens dans ma famille qui y arrivent et essaye de convaincre. Moi, je ne veux pas donner le sentiment de forcer les gens. Vous êtes-vous déjà imaginé devenir le fils du Président de la République ? Cela ne fait pas du tout rêver franchement. Je serais fier de lui. Je connais sa détermination sur plein de sujets. Il pourrait amener quelque chose de différent. Mais je suis comme les montagnards, j'aime bien la discrétion, les paillettes ne me font pas rêver. Vous a-t-il demandé votre avis avant de se lancer dans cette campagne ? Quand il avait fait sa grève de la faim en 2006, le député protestait contre la délocalisation d'une entreprise de 140 salariés de sa circonscription et a fait une grève de la faim de 5 semaines, on était plus jeune, il y avait eu un échange entre nous avec ma mère et mes deux frères et ma sœur Thibault est l'aîné de la fratrie. Autant là , je m'étais préparé à ça. Je voyais bien les engagements qu'il prenait quand il est parti à la rencontre des Français en 2013, Jean Lassalle a fait huit mois de marche à travers la France. C'est venu assez vite à mon avis dans sa tête. Quand il nous parle de quelque chose c'est souvent qu'il a déjà pris la décision. On a plutôt parlé de comment il allait s'y prendre pour avoir les 500 signatures de parrainage. Car c'est compliqué quand tu n'as pas de parti. Vous pourriez vous lancer à votre tour en politique ? Je préfère faire les choses par les actes plutôt que par ce que je dis. Il ne faut jurer de rien, mais je ne pense pas m'engager politiquement. Pourtant je sais qu'en ce moment on dit que tous les politiques sont pourris. Ce n'est pas vrai. J'en côtoie. Ce sont des gens profondément engagés. On peut être contre ce qu'ils proposent ou fans de certains. Mais c'est un engagement permanent. En tout cas, pour mon père cela a été toujours le cas. J'ai du mal avec ceux qui ternissent l'image de tous les autres en ne montrant pas l'exemple. Mais la plupart des députés, des maires, surtout de petites communes, ils donnent le maximum pour leurs concitoyens avec peu de retours à part des ennuis. Je suis admiratif de çà . Vous suivez sa carrière mais à l'inverse il suit la vôtre ? On aime beaucoup le sport dans la famille. Et mon père est un amoureux inconditionnel du rugby. Il compare d'ailleurs toujours ses campagnes et ses engagements à un match. Il suit ma carrière bien sûr. Il est content je pense que je sois un joueur de rugby. Il aime bien venir voir quelques matchs. Quel est son club de cœur ? Quand il était jeune, Oloron était en première division. Alors il supportait ce club. Puis forcément la Section paloise. Il a aussi adoré quand j'étais à Oyonnax. Il ne voulait pas que j'en parte. J'imagine à cause de l'image du petit qui résiste au grand. Et maintenant forcément, il suit Castres.
Ilne l'a jamais caché, Emmanuel Macron est un grand passionné du ballon rond ! Mercredi 8 juin 2022, le président de la République était en déplacement Ã
Dans dix jours se tiendra le premier tour de l’élection présidentielle dimanche 23 avril. Le rapport entre le rugby et cette campagne électorale ? Thibault Lassalle. Le deuxième ligne du Castres olympique n’est autre que le fils du candidat à l’élection présidentielle, Jean Lassalle. S’il suit cette campagne "de manière très sereine", le natif d’Oloron-Sainte-Marie avoue ce jeudi à nos confrères de La Dépêche du Midi que "quand on tient à quelqu’un, c’est parfois difficile ce qu’on peut lire et entendre et ce qui peut être dit sur lui." Mais le joueur de 29 ans est habitué aux campagnes de son père. "Il en a eu d’autres par le passé, plus difficiles pour nous ses proches", concède-t-il. " Je n'en parle pas si on ne m'en parle pas " Pour autant, l’ancien Toulonnais regarde avec attention l'actualité du candidat béarnais, toujours avec un oeil avisé. "Je suis assez critique avec lui. Mais il aime bien m’appeler pour avoir mon avis et échanger." Alors, pas question de rater le grand débat avec les dix autres candidats à l’Élysée. Thibault Lassalle avoue avoir été "très stressé pour lui. Je savais qu’il resterait à sa place. Qu’il ne serait pas agressif vis-à -vis des autres candidats." Thibault Lassalle Castres - août 2016Icon Sport Bien qu’au soutien de sa figure paternelle, il n’en n’est pas pour autant le porte parole. "Je ne pourrais pas dire à quelqu’un de voter pour mon père. J’aurais trop peur de mettre les gens mal à l’aise." D’ailleurs, le joueur reste très discret à ce sujet et ne déroge pas à une règle "Je n’en parle jamais si on ne m’en parle pas. J’ai toujours adopté cette ligne de conduite." Quant à l’idée d’être le fils du Président de la République ? Thibault Lassalle assure que "cela ne fait pas du tout rêver franchement." Mais qu'il serait "fier de lui."
Monsieurle Président de la République vous n’avez pas le droit au silence. Vous n’avez pas le droit de cautionner que le pays sombre
Monsieur le Président de la République, Vous, Président de la République, alors que vous aviez tracé la perspective d’une Syrie libre que la France aiderait à advenir, vous ne pouvez être insensible aux immenses pertes humaines et souffrances des Syriens, ni aux risques géopolitiques de ce qui est en train de se passer Qousseir prise, Homs détruite, Alep attaquée ; la perspective que le régime de Bachar al-Assad parvienne à vaincre le peuple syrien en révolte est de jour en jour plus suite après la publicité Après 28 mois d’une lutte exemplaire et héroïque pour conquérir sa liberté, le peuple syrien est aujourd’hui abandonné par les nations qui se targuent de porter la démocratie et les droits humains comme principes fondateurs de leur gouvernance. Et pourtant. Vous, Président de la République, vous savez que plus de 100 000 Syriens sont morts depuis le début du soulèvement, en majorité des civils, dont plus de 5000 enfants de moins de 16 ans. À ce terrible bilan, il faut ajouter des dizaines de milliers de disparus, dont les familles ne savent ce qu’ils sont devenus et qui ne reviendront probablement jamais. Vous, Président de la République, vous savez que la pratique de la torture est systématique, qu’elle s’est exercée sur des enfants et adolescents, que des jeunes et adultes emprisonnés, femmes et hommes, sont torturés et suite après la publicité Vous, Président de la République, vous savez que le gaz Sarin a été utilisé à plusieurs reprises et que la "ligne rouge" a été franchie, avec pour seules réactions des déclarations offusquées, qui sont comprises par la dictature comme autant de véritables permis de tuer dans l’impunité. Vous, Président de la République, vous avez connaissance des rapports de la Commission d’enquête du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, des rapports des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch qui ne laissent aucun doute quant à la réalité des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité commis par le régime. Vous, Président de la République, vous savez que la Russie, l’Iran approvisionnent massivement en armes et en logistique les forces de Bachar El-Assad et que des milliers de combattants du Hezbollah interviennent directement sur le terrain. Vous, Président de la République, vous savez que l’aviation et des missiles sont utilisés contre des boulangeries, des hôpitaux, des écoles et des milliers d’ suite après la publicité Vous, Président de la République, vous savez qu’en Syrie, le conflit ne peut s’interpréter comme une confrontation entre un régime dictatorial et des groupes radicaux et confessionnels, ce que beaucoup insinuent pourtant, alors même que ces groupes ne sont qu’une faible minorité et qu’ils ne sont pas intégrés à l’opposition syrienne. Vous savez que de nombreux responsables politiques se justifient ainsi avec lâcheté de ne pas s’engager autrement que par des paroles aux côtés du peuple syrien. Vous savez que le risque de prise en main d’une partie de la rébellion par des extrémistes n’est que la conséquence de l’isolement dans lequel nous avons laissé le soulèvement populaire syrien. Vous, Président de la République, vous savez que si par malheur Bachar El-Assad devait in fine se maintenir au pouvoir, une vengeance aveugle et destructive ne manquerait pas de s’abattre sur les opposants et que c’en serait fini pour longtemps de tout espoir de paix et de démocratie dans la région. Vous, Président de la République, vous savez que le régime despotique et mafieux de Bachar El-Assad n’est pas réformable, qu’il ne connaît aucune limite à la répression, qu’il est par essence un état de barbarie. La suite après la publicité Si à très brève échéance, une zone d’exclusion aérienne n’est pas mise en place, en surmontant les "difficultés techniques" dont, de leur côté, les Israéliens semblent se jouer dans leurs interventions répétées en Syrie ; Si la mise au ban diplomatique du régime syrien n’est pas décidée, facilitant une action officielle des organisations humanitaires onusiennes et un soutien plus effectif aux administrations civiles et aux organisations sanitaires mises en place par la résistance dans les zones libérées ; Si une aide substantielle sur le plan militaire aux brigades de l’Armée libre indépendantes des groupes islamistes radicaux n’est pas accordée ; Alors, vous, Président de la République, vous savez qu’en restant passif devant les massacres annoncés, notre pays encourrait le grief de non-assistance à peuple en danger. Dans l’espoir que vous saurez éviter cette terrible défaite morale de notre démocratie, nous vous adressons, Monsieur le Président, l’expression de notre respectueuse considération. Cette lettre ouverte est à l'initiative de La suite après la publicité Wladimir Glasman, Ancien diplomate Isabelle Hausser, Écrivain, Initiative “ Prix Nobel de la Paix pour le Peuple syrien “ Gérard Lauton, Universitaire, Appel Solidarité Syrie Michel Morzière, Collectif Urgence Solidarité Syrie Premiers signataires La suite après la publicité Farouk Mardam Bey, Écrivain Marcel Bozonnet, Comédien, Appel d'Avignon à la solidarité avec le peuple syrien Jacques Gaillot, Évêque émérite de Partenia Burhan Ghalioun, Écrivain, universitaire, 1er président du CNS Basma Kodmani, Directrice de l’Initiative Arabe de RéformeLa suite après la publicité Ziad Majed, Professeur d’université Raphael Pitti, Professeur de Médecine d’Urgence. Pdt Comité Aide Hum. Au Peuple syrien Jack Ralite, ancien ministre Emmanuel Wallon, Universitaire, Appel d'Avignon à la solidarité avec le peuple syrien.
Desronds dans des carrés et Les Pousseurs de bonheur 36 allient leurs forces pour emmener toujours plus loin les personnes en situation de handicap. Les associations Des ronds dans des carrés
Débats L'accélération du temps politique et l'incapacité des nos institutions à y faire face expliquent en partie les difficultés rencontrées par François Hollande. Publié le 09 septembre 2014 à 12h09 - Mis à jour le 09 septembre 2014 à 15h18 Temps de Lecture 3 min. François Hollande essuie une nouvelle rentrée dure, implacable. Les commentaires abondent désormais sur l’affaiblissement de la fonction présidentielle tout en dénonçant l’exercice personnel du pouvoir… La focalisation sur la figure et l’institution démontre à quel point cette obsession masque une difficulté à réfléchir aux raisons de l’affaiblissement du et de la politique. A évoquer la fonction présidentielle, de quoi parle-t-on ? Le chef de l’État veille au respect de la Constitution, arbitre le fonctionnement des pouvoirs publics, et enfin, il est le garant de l’autonomie nationale. Autrement dit, il doit définir les grands équilibres pour les politiques et services publics et le maintien de la souveraineté. En conséquence, en droit et symboliquement, il est au centre du jeu, il en maintient les règles et il doit défendre un projet d’avenir pour la France. Il peut changer de Premier ministre, dissoudre l'Assemblée nationale, organiser un référendum, etc. UNE HIÉRARCHIE DES NORMES IMPERCEPTIBLE A tous ces égards, les outils juridiques demeurent ; mais plusieurs facteurs rendent désormais la mission politique difficilement tenable. Pourquoi ? Fondamentalement, parce que le pouvoir politique n’est plus en mesure de contraindre les intérêts économiques. Cette raison majeure rappelée, des facteurs plus strictement politiques alimentent le désarroi démocratique, tout tropisme présidentiel mis de côté. Premier facteur, l’œuvre du législateur est illisible. L’exécutif dans la mesure où il pilote l’agenda des politiques publiques a tendance à traduire sa nécessaire réactivité administrative en texte législatif ; si bien que la hiérarchie des normes devient imperceptible. Il y a trop de lois, mal écrites, de plus en plus souvent retoquées par le Conseil constitutionnel, révisées sitôt que votées lois pénales et Grenelle sous Nicolas Sarkozy, réforme territoriale, la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové Alur , sous François Hollande, etc. – le tout qui plus est, sans parvenir à anticiper ou à traduire assez vite la norme européenne en droit interne. LE CHOIX DE LA SURENCHÈRE Second facteur, telle qu’elle est configurée, l’Assemblée nationale, du fait notamment du cumul des mandats qui va certes être restreint en 2017 participe aussi à la perte de qualité de la loi. Le quinquennat a déstabilisé davantage encore qu’auparavant, la légitimité du couple assemblée-gouvernement, le parlementaire n’ayant pour se distinguer de l’exécutif, que le choix de la surenchère – frondeurs, etc. L’assemblée, lorsqu’elle fait parler d’elle, le fait pour des raisons anecdotiques et rarement à son avantage. Avec une abstention croissante, les députés sont mal élus. Le maintien du scrutin majoritaire empêche la représentation de mouvements et de partis satellites suscitant pourtant de plus en plus de mobilisation... Autant que du fait d’une perte d’autorité de la fonction présidentielle, la situation institutionnelle devient intenable, parce que le Parlement ne fait pas la loi à plein temps, que le législateur ne hiérarchise pas son programme et qu’un hiatus existe entre son fonctionnement effectif et ce qu’en perçoit l’opinion. Troisième facteur, l’insécurité juridique grandit et les décideurs y compris publics, manifestent qu’ils n’appliqueront pas les lois, car ils attendent la suivante, voire la prochaine majorité… Une forme de résistance lancinante s’exprime dans des secteurs de la société. MUTATION DES CULTURES POLITIQUES Ainsi, à la fois pour des raisons techniques et politiques, est remarqué un délitement du pacte républicain, de l’ordre qui va avec, et de l’esprit des lois ; or, l’État de droit est bâti sur l’idée que nul n’est censé l’ignorer. La perte d’autorité de la fonction présidentielle s'accompagne d’une dévalorisation de la règle du jeu parfois par les élites elles-mêmes ; le phénomène concerne toutes les institutions qui les produisent ou les contrôlent. Enfin, un quatrième facteur réside dans la mutation des cultures politiques à l’heure de la démocratie instantanée le consumérisme électoral est encouragé par l’effet d’annonce et la demande chronophage des médias continus. Comment la délibération d’assemblée, de parti, etc., peut-elle se frayer un chemin dans ces images-magma, qui marquent l’information » du sceau du sensationnel ? La communication politique paradoxale, fragmentée, trop simplifiée petites phrases et saturée par des connotations privées et mercantiles, ridiculise systématiquement l’autorité de la parole politique. Nous mesurons à force de commentaires assez contradictoires d'ailleurs que le président de la République joue comme un leurre, empêchant de réfléchir et de remédier aux maux démocratiques. Focaliser sur la personne ou la fonction entrave la réflexion de fond sur la perte d’autorité de la norme, de la délibération et de la parole politiques. Olivier Rouquanpolitologue
EmmanuelMacron au cimetière chrétien d'Alger en février dernier. Monsieur le président de la république française. Quand vous étiez le simple candidat à l’élection présidentielle de
Mercredi 8 juin 2022, Emmanuel Macron s'est confié au micro de RMC, en marge d'un déplacement sur le thème du sport chez les jeunes. À cette occasion, le président de la République a lancé un appel à une légende du ne l'a jamais caché, Emmanuel Macron est un grand passionné du ballon rond ! Mercredi 8 juin 2022, le président de la République était en déplacement à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis afin de promouvoir le Pass'port. Interrogé par RMC sur la possibilité que Zinédine Zidane sur le banc du PSG, le mari de Brigitte Macron s'est montré très enthousiaste. "Je n'ai pas parlé à Zinédine Zidane, mais j'ai une immense admiration pour lui, le joueur, l'entraîneur", a-t-il confié, avant de développer "On a très envie d'avoir dans le championnat français un sportif et un coach de ce talent qui a su ramener trois grandes coupes que nous convoitons beaucoup pour nos clubs. Donc je souhaite, pour le rayonnement de la France, qu'il revienne, qu'il vienne entraîner un grand club français. Ce serait formidable."Au cours de cet entretien, Emmanuel Macron a déclaré "C'est important pour nous que les meilleurs qu'on a formés, qui ont parfois rayonné à l'international, puissent revenir." Supporter de l'OM, le président de la République a glissé ensuite "Vous avez parlé de grands entraîneurs, leur cœur est à Marseille aussi, on a le droit de rêver." Évoquant le Pass'port, une allocation de 50 euros pour l'acquisition d'une licence sportive, il a expliqué "À 18 ans, la pratique du sport, ça décroche. Les étudiants ont bien souvent trop de préoccupations et souvent peu de moyens. On a décidé d'élargir le Pass'port aux boursiers. On a environ 800 000 étudiants qui sont concernés." Pour conclure, il a ajouté "On doit chasser l'incivisme du sport et la violence. On doit être intraitable dans le sport pro et amateur et dire que les propos racistes et homophobes n'ont aucune place dans les stades. Mais c'est aussi un travail d'éducation. Quand on aime un sport, on aime la discipline qui va avec."Emmanuel Macron a échangé avec Kylian MbappéSamedi 21 mai 2022, au micro de BFMTV, Kylian Mbappé, avait révélé avoir échangé avec le président de la République avant de prolonger son contrat avec le PSG. Il avait assuré alors "On va dire que c'étaient des bons conseils. Il voulait que je reste, ça fait partie des négociations. Il fait partie des différentes personnes avec qui j'ai parlé pour du foot ! C'est là qu'on voit que le football a changé et qu'il a une place importante dans la société. Il m'a dit qu'il était très content, que c'était une bonne nouvelle pour le pays et que c'était quelque chose de très bien."© Stephane Lemouton 2/12 - Emmanuel Macron Interrogé sur la possibilité que Zinédine Zidane sur le banc du PSG, le mari de Brigitte Macron s'est montré très enthousiaste. © Stephane Lemouton 3/12 - Emmanuel Macron Emmanuel Macron a confié "Je n'ai pas parlé à Zinédine Zidane, mais j'ai une immense admiration pour lui, le joueur, l'entraîneur " © Stephane Lemouton 4/12 - Emmanuel Macron Emmanuel Macron a expliqué "On a très envie d'avoir dans le championnat français un sportif et un coach de ce talent qui a su ramener trois grandes coupes que nous convoitons beaucoup pour nos clubs. Donc je souhaite, pour le rayonnement de la France, qu'il revienne, qu'il vienne entraîner un grand club français. Ce serait formidable." © Gabrielle Cezard 5/12 - Emmanuel Macron Au cours de cet entretien, Emmanuel Macron a déclaré "C'est important pour nous que les meilleurs qu'on a formés, qui ont parfois rayonné à l'international, puissent revenir." © Gabrielle Cezard 6/12 - Emmanuel Macron Il ne l'a jamais caché, Emmanuel Macron est un grand passionné du ballon rond ! © Jacques Witt 7/12 - Emmanuel Macron Supporter de l'OM, le président de la République a glissé ensuite "Vous avez parlé de grands entraîneurs, leur cœur est à Marseille aussi, on a le droit de rêver." © Olivier Huitel 8/12 - Zinédine Zidane Zinédine Zidane est une légende du football. © PacificPressAgency 9/12 - Zinédine Zidane L'entraîneur-chef du Real Madrid Zinedine Zidane assiste à une conférence de presse de Ligue des Champions, le 2 décembre 2020. © Alterphotos 10/12 - Zinédine Zidane Zinédine Zidane es tdevenu grand-père pour la première fois. © Disney via Bestimage 11/12 - Zinédine Zidane Zinédine Zidane à Disneyland Paris à Marne-la-Vallée, le 5 mars 2022. © Eliot Blondet 12/12 - Emmanuel Macron Emmanuel Macron est fan de football.
Iln’est pas interdit de rêver,car,c’est gratuit avec des gens sans scrupules surtout en Guinée sous Alpha Condé.Et,il veut péter plus haut que ses fesses.Mais,de régler d’abord son problème de leadership (Présidence) au sein de votre parti politique PGSD) avec la fondatrice.
Débats Le candidat qui portera les couleurs du PS à l'élection présidentielle sera connu dimanche. Portraits des deux compétiteurs finaux vus par les internautes qui les soutiennent. François Hollande rêvé en président de la République Dans les débats sur les candidats du Parti socialiste à l'investiture pour les élections présidentielles, les commentaires du prennent parti. Ils prêtent à François Hollande et à Martine Aubry les qualités nécessaires à un président de la République, ou bien dénoncent ce qu'ils voient de défauts en chacun d'eux. Nous choisissons, dans ce "Vous l'avez dit", l'angle positif quels sont les trois atouts le plus souvent prêtés à l'un et à l'autre par ceux qui les espèrent présidente ou président de la République ?La bonhommieFrançois Hollande, ce serait la "force tranquille" Lelimousinan. "Il sait, par son attitude, être rassurant et serein" Conscience.Son attitude, quelle est-elle ? "Il a l'air sympa plus que beaucoup d'autres" ardeso, en quelque sorte "un homme plaisant" Alexis30, "paisible et rassurant, parfois jovial aussi" Grand Parent.Le candidat rassure par "ses capacités intellectuelles et d'organisation, souvent déterminantes" croquant12400, et par son humour, perçu comme un baume appliqué sur la "morosité générale" "Il est capable de jouer sur tous les registres la finesse d'esprit, l'humour comme la solennité" rebelle33, et "ça fait du bien" Svoboda.Semblent également faire du bien "sa rondeur, son tact, son sens de l'équilibre". S'il a "moins de charisme" que d'autres, le corollaire est qu'il apparaît "bien plus humble" canelle, ce qui n'est pas pour déplaire aux internautes tellement rebelles à "l'arrogance"."Sa proximité avec les autres est sincère, et cela se sent" Ferula."Le savoir-faire pour réunir les Français" AngeloLes lecteurs disent souvent ne pas goûter les polémiques entre responsables politiques. Alors François Hollande rassure aussi car, dit-on parmi ses partisans, "il n'attaque pas les autres candidats des primaires" Raiger. "Hollande n'a pas envoyé une seule flèche contre ses coéquipiers et a toujours voulu rassembler. Et il est apte à rassembler une majorité de Français pour une harmonie de vivre ensemble" interro."Une vraie stature d'homme d'État" JamesbenVoilà un homme que l'on écouterait, soulignent les commentaires, "qui pourrait représenter le pays, car il faut un homme cultivé à la tête de l'État, où tout se fait par diplomatie" Erreure 003. "Honnête et diplomate" Grand Parent, le candidat semble aussi avoir pour qualité sa force de travail "C'est un travailleur qui, sous des dehors d'humoriste, voire de dilettante, travaille parfaitement ses dossiers et a un excellent rapport avec ses administrés, même ceux qui ne partagent pas obligatoirement ses couleurs politiques" Ferula.Ce qui convient aux internautes favorables à sa candidature, dans la façon dont François Hollande présente le programme socialiste, c'est l'accent qu'il met sur "le socialisme de production", "la priorité donnée à l'industrie, à l'emploi des jeunes, à la réforme fiscale et non à la dépense publique et au soutien d'une consommation qui ne profite qu'aux importateurs et aux groupes financiers" yves92. C'est aussi, dans l'Éducation nationale, le projet de "recréer sur 5 ans les 60 000 à 70 000 postes supprimés depuis 2007", bonne idée, dit Tenebon, car ce secteur, "c'est l'avenir du pays".C'est encore "l'inscription, par le biais d'un amendement à la proÂchaine loi de finances, de la réduction à 3 % du déficit en 2013", et le lancement d'une "vaste réforme fiscale", qui ouvrent l'espoir de sortir d'une "société de régression, société où les riches deviennent toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres" oxea. "Prôner la rigueur sans exclure les plus démunis, voilà une bonne initiative" Doremi.Ainsi François Hollande paraît "avoir ce qu'il faut, de la volonté, du sérieux, de l'intelligence" claire, "une vraie stature d'homme d'État, faite de sérieux, de franchise, de compétence et de rigueur morale" Jamesben.L'espoirLe candidat "communique l'espoir" eausauvage. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement François Hollande rêvé en président de la République Que lire, que voir, à quel âge ? 8 Commentaires
Le président de la République ne cesse de dire depuis de redonner de la vigueur à l'organe qui, avec le Sénat, confectionne la loi et contrôle l'exécutif. En clair, appliquer la
Que signifie rêver de président? Ce ne sont pas toujours les bons sentiments pour l'humanité qui vous amènent à faire ce rêve. Parfois, le rêve de président dénote un certain égocentrisme et peu d’empathie pour les autres. Dans ce cas, le rêve parle de s'élever socialement avec le pouvoir, en employant des moyens pas très honnêtes pour réussir. Rêver de rencontrer un président indique que vous allez devoir assumer des responsabilités auxquelles vous n'êtes pas encore préparés. La vision d'un ancien président signifie que vous allez être confronté à certains événements du passé. Ces réapparitions seront bonnes ou mauvaises, en fonction de l'estime que vous avez pour cet ancien chef d'état. Explications particulières d'un rêve de président Rêver d'élire quelqu'un président est l'illustration de votre réussite sociale actuelle ou future. Alors qu'un changement de président annonce une vague de changement dans vos relations personnelles ou professionnelles. Si vous êtes élu président, vous allez grimper les échelons de la société plus rapidement que prévu. Tandis que, le rêve de parler avec un président vous prépare à relever de nouveaux défis difficiles. En revanche, se quereller avec une personne de ce rang indique que vous surestimez vos compétences avec arrogance et vanité. De même, rêver de coucher avec un président de la république prédit que la valeur de votre travail sera dépréciée ou vivement critiquée. Pour finir, un président mort, dans un rêve est de mauvais augure si vous espériez obtenir une promotion ou une augmentation de salaire. Rêves associés à celui de président
Etle Président de la République s'est dit emballé par cette idée, comme il a pu le confier au micro de RMC Sport. " Je n'ai pas parlé à Zinédine Zidane, mais
"Tant qu'il y aura des hommes". Vous vous souvenez, c'est ce film dans lequel Deborah Kerr et Burt Lancaster nous ont fait rêver. Dans le film, le sergent Milton Warden – le personnage de Burt Lancaster – ne souhaite pas accéder au grade de capitaine plus de pouvoir l'amènerait forcément sur un terrain qui ne lui ressemble pas, à l'image du peu sympathique Capitaine suite après la publicité Nous on se dit tous "Si, vas-y justement, toi tu seras un bon." Mais c'est sans compter sur la manière qu'a le pouvoir de pervertir même les plus blanches colombes. En fait voilà , en plus d'avoir fait rêver baver pas mal de monde, le mec avait déjà compris le paradoxe du pouvoir. Petit chef Que fait donc le pouvoir à notre cerveau ? Qu'on pense aux caprices de stars, à ces dirigeants politiques qui ont perdu la boule, ou au petit chef qui ne se sent plus auquel on a tous eu affaire on ne peut pas s'empêcher de penser que le pouvoir rend suite après la publicité Le petit chef déjà . Pour moi c'était un boulot d'étudiant à KFC. Au-delà de l'odeur de graillon et de la chaleur qui régnaient en maîtres dans les cuisines, ce qui m'a le plus marqué, c'est ma manager de l'époque. Ce petit patron donc, qui te prend pour une merde. Le petit dictateur qui te coupe, qui ne prend plus la peine de rire aux blagues pas drôles de Gérard alors que tout le monde s'y efforce, qui ne t'écoute pas ou pianote sur son téléphone pendant que tu t'essouffles au sujet de tes droits de travailleur. Bref, celui qui ne se sent plus parce qu'il a un petit peu de pouvoir sur toi. Toi qui as envie d'exploser, d'exagérer en lui disant qu'il n'est rien, mais bon, à tout moment il est susceptible de t'envoyer nettoyer les toilettes, alors tu te tais doucement. La suite après la publicité Manspreading Laurent Bègue est professeur de psychologie sociale à l'université Grenoble Alpes, et auteur de Psychologie du bien et du mal » Odile Jacob, 2011. Interrogé par Rue89, il nous explique cette impression prégnante, que dès qu'une personne acquiert un peu de pouvoir, elle serait comme victime d'un déficit d'empathie. Le pouvoir est inscrit dans les relations sociales, et très tôt. »Il peut prendre des formes multiples. Dans la famille, nous faisons par exemple appel aux pouvoirs de récompense et de coercition. L'expertise, la détention d'informations, de moyens financiers, ou encore la légitimité d'un statut, en sont d'autres sources. Les mœurs aussi, peuvent instaurer des relations de pouvoir. Comme encore aujourd'hui, on aura beau dire, celui de l'homme sur la femme Cela rappelle les phénomènes de manterrupting’ et 'manspreading' il s’agit d’une forme de sexisme qui relève de la position des hommes dans la société. »Mais entre la manager de KFC, le relou du métro, et, au pif hein, le président des Etats-Unis, il y a comme un gouffre. Alors on se demande, comment ne pas perdre la boule sous le poids de tant de pouvoir ?La suite après la publicité Bush, Hitler, Thatcher, Mao... Si déjà le petit pouvoir conféré à ma manager la rend autoritaire, incapable de se mettre deux minutes dans les baskets de quelqu'un d'autre, on a du mal à imaginer le résultat avec le président de la première puissance mondiale. Déjà que Macron se prend pour Jupiter. Enfin du coup, si, depuis Trump en fait, on visualise plutôt bien que le pouvoir puisse rendre mégalo et arrogant. Dommage qu'il soit difficile de destituer un Président au moyen des troubles de la personnalité narcissique qu'il présente. La question du profil psychologique des hommes de pouvoir passionne les foules. Dans Dans la maladie et le pouvoir » éd. Methuen, 2008, Lord David Owen identifie ce qu'il appelle le syndrome de l'hubris », un trouble de la personnalité associé à la possession du pouvoir ; à partir de l'étude du comportement des présidents américains et des premiers ministres anglais sur les 100 dernières années. L'hubris, c'est comme un ego démesuré, qui se traduit par des comportements particuliers comme parler de soi à la troisième personne. Pour Owen, c'est ce syndrome qui aurait fait perdre le sens des réalités à Tony Blair et Georges W. Bush, et expliquerait qu'ils aient déclenché la guerre en Irak. Toujours selon l'auteur, Chamberlain, Hitler, Thatcher et d'autres encore, étaient probablement atteints. De même pour Mussolini et Mao, qui en plus de l'hubris, avaient des comportements bipolaires jackpot.La suite après la publicité Bref, ça expliquerait pas mal de petits » accrocs dans l'histoire. Mais alors d'où cela vient-il que ces personnes, qu'elles aient un peu ou beaucoup de pouvoir, deviennent folles ? Le Paradoxe du Pouvoir » Le pouvoir comme un coup sur la tête, comme une tumeur qui achève la sympathie. Le pouvoir, ce trouble de la personnalité qu'on observe dans les salles de réunion et les bureaux des patrons une maladie qui n'est pas encore prête d'être guérie. Le pouvoir comme pathologie, c'est la conclusion de Dacher Keltner, professeur de psychologie à Berkeley, qui a cherché à identifier les différences de comportements entre les personnes puissantes, et les suite après la publicité Il remarque que les sujets sous l'influence du pouvoir agissent comme s'ils avaient subi un traumatisme cérébral ils sont impulsifs, et surtout, peu aptes à se mettre à la place des autres, à adopter leur point de vue. C'est ainsi qu'il définit le Paradoxe du pouvoir », qui veut qu'une fois que vous avez du pouvoir, vous perdez les capacités dont vous aviez besoin pour en arriver là . Des qualités comme l'empathie. C'est aussi vers ce résultat que tendent les études de l'américain, professeur en psychologie sociale, Adam Galinsky, et de son équipe – Joe Magee, Ena Inesi, Deborah H. Gruenfeld – sur les effets du pouvoir sur la capacité à comprendre le point de vue des autres. L'une de leurs expériences consistait à estimer ces effets sur l'aptitude à adopter la perspective visuelle d'un autre individu, en demandant aux sujets d'inscrire la lettre E » sur leur suite après la publicité Ils constatent alors que les personnes qui avaient été mises en situation de pouvoir ont plus eu tendance à dessiner le E orienté vers eux, tandis que les personnes détenant moins de pouvoir l'ont dessiné de manière à ce que les autres puissent le lire directement. Des neurones de l'empathie ? Alors pourquoi le pouvoir influence notre empathie précisément ? Dans notre cerveau nous avons 100 milliards de neurones, et parmi eux les neurones moteurs, ceux grâce auxquels nous pouvons bouger. Or des neurones moteurs d'un genre un peu particuliers ont été identifiés les neurones miroirs, qui permettent de se voir agir à la place de l'autre, un peu comme devant un miroir. Comme une résonance motrice du cerveau confrontée à l'action d' suite après la publicité Pour certains chercheurs, ce processus neuronal spécifique expliquerait beaucoup de choses peut-être un peu trop ?. Il serait notamment impliqué dans la compréhension des autres, dans les processus d'intersubjectivité, de mimétisme... Et donc pierre angulaire de l'empathie. Une étude du neuroscientifique américain Sukhvinder Obhi montre que le pouvoir semble nuire à ce processus neuronal alors qu'ils sont stimulés, les neurones miroirs des personnes ayant du pouvoir semblent moins réagir que ceux des autres personnes, un peu comme s'ils avaient été anesthésiés. Gagner en efficacité L'hypothèse de Obhi, c'est que le pouvoir entraîne une réorganisation dite fonctionnelle » du cerveau. Une personne qui accède à un poste à responsabilités aura par exemple besoin de lâcher du lest sur l'empathie pour gagner en efficacité. Sylvie Granon, directrice de l'équipe de recherche Neurobiologie de la Prise de Décision » à l'Institut de neuroscience Paris-Saclay, a bien voulu répondre aux questions de Rue89 on ne comprenait pas tout, on avoue. Elle nous prévient. Il faut rester prudent sur le terrain de l'empathie La suite après la publicité Dire que les neurones miroirs, associés aux zones motrices, impliqués dans la capacité à imiter un geste moteur, sont à l'origine de l'empathie, c'est risquer de s'avancer. La question est très intéressante, mais à ce jour, elle n'est pas encore tranchée. On sait que le système limbique est à la base du traitement émotionnel. Mais on est toujours à la recherche des marqueurs neurobiologiques précis de l'empathie. »En revanche, l'impact du pouvoir sur notre cerveau est une théorie tout à fait probable selon la chercheuse. Prédispositions à l'empathie Le cerveau est mystérieux et merveilleux. Sa plasticité, sa souplesse à faire et défaire des connexions neuronales en fonction de l'environnement l'explique très bien les traits de personnalité ne sont pas immuables. En revanche, ce qu'on observe, c'est qu'il existe bien une coloration émotionnelle de base chez chaque individu – plus ou moins empathique, plus ou moins égocentrique par exemple Même chez les animaux consanguins – qui ont le même background génétique et qui évoluent dans le même environnement [animaux de laboratoire, ndlr] – on observe une variabilité par exemple dans la prise de décision, dont on ne connaît pas la cause. »En fait pour le dire simplement, on a quand même des petites prédispositions à l'égocentrisme ou à l'empathie, même si rien n'est définitif, et que tout cela dépend beaucoup de l'environnement dans lequel on suite après la publicité S'intéresser aux gens ordinaires Vu tout cela, vous vous rendez-compte que vous avez du pouvoir, et vous le sentez vous prenez le melon. Est-ce que vous pouvez arranger ça ? Lord David Owen admet-lui même souffrir de son syndrome de l'hubris. Mais pas de panique, il a des conseils pour vous. Il existe bien quelques stratégies Se rappeler de certains épisodes de son passé ; s'entourer de personnes qui nous ramènent à la réalité par exemple, pour Winston Churchill, c'était sa femme Clémentine, comme on peut le voir dans cette lettre de juin 1940 ; lire souvent les texte constitutionnels pour se rappeler que nous sommes tous égaux ; mais aussi... regarder des documentaires sur les gens ordinaires » ce sont ses mots. Comme nous, les gens ordinaires, pourrions regarder un documentaire animalier. Pour vous les gros ego Keltner aussi, en est venu à élaborer des petits conseils qui vous sont destinés, vous les gros ego mais déjà vous vous en rendez compte, c'est un premier pas. Par exemple, il faudrait sans cesse se rappeler les comportements qui vous ont aidé à grimper les échelons, comme la gratitude ».La suite après la publicité Dans cet article, on trouve plusieurs paragraphes, sorte de petits guides pour pratiquer l'empathie », la gratitude, ou encore la générosité. Ne pas être » hein, pratiquer ». Florilège Posez une ou deux questions dans chaque interaction et paraphrasez les points importants soulevés par d'autres que vous, Si quelqu'un vient vers vous avec un problème, montrez votre soucis avec des phrases comme je comprends c'est compliqué », évitez de tomber dans le jugement Avant les rendez-vous, pensez aux personnes que vous allez côtoyer et à ce qui se passe dans leur vie Et de conclure Cela réveillera le travail et l'esprit d'équipe de ceux qui vous entourent. Et vous aussi, vous en bénéficierez, avec une réputation redorée, un leadership durable. »Machiavel moderne En fait, un peu comme Machiavel dans Le Prince », Keltner vous explique comment devenir un tyran tout en vous faisant aimer par les autres. Parce qu'il faut bien passer par là si l'on veut se maintenir. Ces conclusions sous forme de conseils élaborées par Owen et Keltner sont dérangeantes. Elles supposent un nous » et un vous ». Elles sous-entendent qu'il y a des puissants, et des faibles. Qu'on ne peut rien changer à cela. Comme si la l'état de nature décrit par Hobbes s'imposait comme une réalité. La suite après la publicité On en arrive forcément là . Au chef d'entreprise qui doit montrer à ses employés qu'il est content d'eux. Pas simplement parce que c'est normal de dire aux gens qu'ils font du bon boulot quand c'est le cas, mais plutôt pour booster leur productivité. Aux politiques qui doivent garder un lien avec la réalité du peuple, au moins en apparence, pas parce qu'ils le respectent, mais parce que c'est en mangeant au Fouquet's, en faisant des bourdes sur le prix du pain au chocolat ou le nombre de renouvellements possibles du CDD, qu'on l'énerve. On le préfère endormi. Dans ces conclusions, on ne dit pas que le pouvoir est malade. Que le problème se trouve peut-être à ce niveau-là . La suite après la publicité Le pouvoir, une maladie mentale Adam Galinsky lui, ne va pas dans la même direction. Avec son équipe, ils estiment que les données récoltées pourraient être exploitées pour réfléchir à rendre les leaders plus responsables socialement. A contrôler les forces égocentriques et destructrices de leur psychologie, afin que le pouvoir se transforme en réel leadership. Jean-Pierre Friedman est l'auteur de Du pouvoir et des hommes » Michalon, 2002. Pour lui Le pouvoir est une maladie mentale. Comme disait La Fontaine, ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient atteints. »Dans un entretien pour le magazine Psychologie en janvier dernier, il déclarait Le 'bon' serait celui qui, par un processus de sublimation, aurait la volonté d’assouvir son narcissisme et sa mégalomanie pour le plus grand bien de l’humanité. Sauf que l’histoire montre que le pouvoir est redoutable et, qu’à de très rares exceptions près, il débouche forcément sur le désir d’en abuser. D’où la supériorité du régime démocratique, fondé sur le souci de limiter ce pouvoir. »Pourtant aujourd'hui, la démocratie paraît malade à bien des égards. On a pas encore trouvé mieux, depuis que Montesquieu nous a dit C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. »Comme l'impression que tant qu'il y aura des hommes, fatalement cela le restera une expérience éternelle. Aller plus loin Que se passe-t-il dans un cerveau amoureux ? Nous sommes tous des cobayes émotionnels Comment traiter son patron de gros con » sans se faire virer Ramzan Kadyrov, le tyran tchétchène au compte Instagram hallucinant
LePrésident de la République, arbitre du régime Le président de la République ne saurait être confondu avec aucune fraction. Il doit être l'homme de la nation tout entière, exprimer et servir le seul intérêt national. C'est ainsi que Charles de Gaulle définissait le statut suprême du chef de l'état. Nous comprenons par là même
[Réactualisé le 14/01/2014 par V. C.] Tradition républicaine un peu tombée en désuétude dans les années 1990 puis 2000, les grandes conférences de presse des présidents de la République font un retour en force depuis le début du quinquennat de François Hollande qui a promis d’en tenir une tous les 6 mois. Le chef de l’Etat organise d’ailleurs la troisième ce mardi 14 janvier à 16h30 à l’Elysée sur fond de révélation sur sa vie privée.>> François Hollande, un personnage public rétif à parler de sa vie privée est à lire par ici Du général de Gaulle, amateur de bons mots, à Nicolas Sarkozy, très cinglant, en passant par le poétique Georges Pompidou, retour sur quelques moments qui ont marqué la Salle des Fêtes de l’Elysée.>> Suivez la conférence de presse de François Hollande en live par iciDe Gaulle, l’humour de la riposteLes conférences de presse du Général de Gaulle rythment le début de la Ve République. Elles sont d’ailleurs retransmises en direct par l’ORTF. Souvent grandiloquent, le héros de la France libre y use souvent d’un humour très politique pour désamorcer les polémiques. Ainsi, en 1958 et non 1961, merci à notre commentateur d'avoir corrigé l'erreur, les journalistes l’interrogent sur sa volonté de revenir au pouvoir et certains y voient un risque pour la République. Croit-on qu'à 67 ans je vais commencer une carrière de dictateur?» répond ironiquement le président. En 1968, la presse se demande si la santé de de Gaulle, 77 ans, n’est pas déclinante. Je ne vais pas mal, mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir.»Pompidou et la poésieAuteur d’une Anthologie de la poésie française, le successeur de de gaulle est un passionné des lettres françaises. A la question d’un journaliste sur un fait divers qui marque l’époque une prof, condamnée pour avoir eu une liaison avec un élève de 16 ans, venait de se suicider, Pompidou prend un long moment pour réfléchir et cite un poème d’Eluard, Comprenne Qui Voudra», sur les femmes tondues à la Libération. Un grand moment de la Ve République. Le temps n’est pas toujours à la poésie et l’agrégé de lettres peut se faire plus mordant. Je n’ai de leçon de gaullisme à recevoir de personne, vous m’entendez, de personne!» lance le chef de l’Etat questionné sur l’héritage du gaullisme. Pompidou, malade de son cancer, mourra 7 mois plus tard, en avril apôtre de la raretéFrançois Mitterrand ne tient plus de conférences régulières mais convoque la presse quand il juge le moment important. En 1984, la situation économique est à la rigueur et les journalistes s’interrogent sur le sort de la sidérurgie française. Usant de l’arme traditionnelle des présidents, le socialiste se moque du journaliste pour désamorcer la question Vous ne m’avez pas écouté car je n’ai pas dit que la bataille était gagnée mais j’ai dit qu’elle était sur le point d’être gagnée. Essayez de vous faire communiquer les données par le Fonds monétaire international, par exemple.»En 1990 puis en 1991, la première guerre du Golfe est dans tous les esprits et Mitterrand, dérogeant à ses habitudes, tient de multiples conférences. La France doit être digne de ses charges de grande puissance et ne saurait être absente», lâche-t-il en 1991, à quelques jours du début du conflit. Sarkozy, la vie privée et l’ironieNouvelle ère des conférences, Sarkozy n’hésite pas à parler de sa vie privée. En 2008, quelques semaines après s'être baladé avec Carla Bruni à Disneyland Paris, il officialise sa relation avec le Top en déclarant devant le gratin de la presse politique Carla et moi, c’est du sérieux.» Mais Sarkozy use aussi des vieilles ficelles. Ridiculiser un journaliste en se mettant les rieurs dans la poche et ainsi décrédibiliser la question. Victime expiatoire, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération l’interroge sur la monarchie élective» qu’aurait instituée Sarkozy Je serai donc le fils illégitime de Jacques Chirac», blague le chef de l’Etat déclenchant l’hilarité des confrères de Joffrin.
jVnKsBs. j0muzapu25.pages.dev/24j0muzapu25.pages.dev/574j0muzapu25.pages.dev/949j0muzapu25.pages.dev/586j0muzapu25.pages.dev/557j0muzapu25.pages.dev/900j0muzapu25.pages.dev/911j0muzapu25.pages.dev/579j0muzapu25.pages.dev/405j0muzapu25.pages.dev/592j0muzapu25.pages.dev/492j0muzapu25.pages.dev/136j0muzapu25.pages.dev/366j0muzapu25.pages.dev/644j0muzapu25.pages.dev/470
rêver de parler avec le président de la république